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INNATE PHARMA : Retour des OPA

28 janv. 2017 16:51

Le retour des OPA anime les marchés





En dépit des nombreuses incertitudes politiques, il souffle, en ce début d’année 2017, un certain vent d’optimisme économique. Les multiples opérations de rapprochement d’entreprises annoncées ces dernières semaines le prouvent : offre publique d’achat (OPA) amicale de Safran sur Zodiac pour près de 10 milliards d’euros, fusion annoncée d’Essilor et Luxottica, qui devrait donner naissance à un géant de l’optique pesant 45 milliards d’euros en Bourse, rachat de la « biotech » suisse Actelion par le conglomérat américain Johnson & Johnson, qui déboursera 30 milliards de dollars (28,03 milliards d’euros) pour griller la politesse au français Sanofi… Et que dire des manœuvres dans le secteur de la banque-assurance en Italie, où Generali pourrait être la cible d’une offre d’Intesa Sanpaolo ? Depuis plusieurs jours, cette hypothèse agite les marchés en Italie, et elle s’est encore renforcée depuis que la banque a confirmé étudier de possibles synergies avec l’assureur de Trieste.
Sur l’année 2016, les opérations de fusions-acquisitions ont représenté un total de près de 3 700 milliards de dollars au niveau mondial. Certes, ce montant est en baisse de 21 % (avec un effet sensible du Brexit sur le Royaume-Uni), mais 2015 était une année record. Et 2017 devrait être un autre millésime prolifique. « Il y a un terreau favorable en Europe et aux Etats-Unis à une poursuite du mouvement de fusions-acquisitions, déclare Olivier Plaisant, directeur de la gestion actions d’Ecofi Investissements. Le bilan des sociétés est globalement sain et elles génèrent de la trésorerie. Ensuite, les taux bas leur donnent accès à des conditions de financement favorables. Enfin, dans un contexte de redémarrage modeste de l’économie, les entreprises sont incitées à réaliser des opérations de croissance externe, afin d’acquérir des parts de marché supplémentaires ou une nouvelle technologie. »

« Opérations probables dans la pharmacie »

Certes, les élections, qui sont traditionnellement des périodes où les investisseurs font preuve d’attentisme, pourraient calmer les ardeurs des acquéreurs. De même, si Donald Trump décide d’appliquer les allégements fiscaux promis lors de sa campagne pour inciter les multinationales à rapatrier le cash qu’elles détiennent à l’étranger, cela pourrait limiter les fusions transatlantiques.
Quels sont les secteurs où sont susceptibles de se produire les prochaines OPA ? « Nous sommes très optimistes sur la thématique des fusions-acquisitions cette année, explique Philippe Lecoq, gérant du fonds EDR Fund Europe Synergy, chez Edmond de Rothschild AM. Comme le démontre le cas d’Actelion, des opérations dans la pharmacie sont probables. La forte rentabilité et la trésorerie abondante des grands laboratoires leur donnent les coudées franches pour racheter des sociétés de biotechnologies ou de technologies médicales. Il se passe aussi beaucoup de choses dans les médias, comme le montrent la récente offre de 21st Century Fox sur Sky ou la montée de Vivendi dans le capital de Mediaset. »

L’hôtellerie intéresse notamment les acquéreurs chinois, qui ont déjà pris des participations dans Accor, NH Hotels ou Hilton, explique le gérant avant de poursuivre :
« En France, après l’échec de l’opération Bouygues Telecom-Orange en 2016, le secteur de la téléphonie mobile pourrait revenir sur le devant de la scène, après l’élection présidentielle. Nous étudions aussi de près les groupes familiaux, où les successions sont souvent propices à des opérations. »
C’est typiquement ce qui a incité Leonardo Del Vecchio, 81 ans, à rapprocher son « bébé » Luxottica d’Essilor.

La stratégie de la prime

Les gérants de fonds guettent donc particulièrement les entreprises potentielles pouvant faire l’objet d’une acquisition. Et pour cause : pour convaincre les actionnaires, l’acquéreur est souvent obligé de leur offrir une prime, c’est-à-dire un prix supérieur au cours coté. Ainsi, le prix proposé par Safran par action Zodiac était supérieur de 26,4 % au dernier cours avant l’annonce. Mais une telle stratégie suppose pour l’investisseur de ne pas se tromper de timing : il est fréquent qu’une société tombe dans l’escarcelle d’une autre parce qu’elle a connu des difficultés (Zodiac était clairement dans ce cas). Les investisseurs qui ont acheté le titre Zodiac au-dessus de 30 euros en 2015, alors qu’il était déjà perçu comme « opéable », ne rentreront pas dans leurs frais.

Parfois aussi, les cibles potentielles des OPA ne sont pas « disponibles » pour l’investisseur individuel, car non cotées. C’était le cas de Pioneer Investments, filiale de gestion d’actifs de l’italien Unicredit acquise par Amundi pour 3,5 milliards d’euros fin 2016. Mais dans ce cas, détenir préalablement à l’annonce des actions de l’acquéreur était une bonne idée : Amundi a gagné plus de 8 % depuis. Lorsqu’une opération est bien perçue par le marché, une société qui profite de la croissance externe pour consolider son marché peut aussi voir sa cote revalorisée.

2 réponses

  • 28 janvier 2017 16:51

    Le passage le plus intéressant


    Quels sont les secteurs où sont susceptibles de se produire les prochaines OPA ? « Nous sommes très optimistes sur la thématique des fusions-acquisitions cette année, explique Philippe Lecoq, gérant du fonds EDR Fund Europe Synergy, chez Edmond de Rothschild AM. Comme le démontre le cas d’Actelion, des opérations dans la pharmacie sont probables. La forte rentabilité et la trésorerie abondante des grands laboratoires leur donnent les coudées franches pour racheter des sociétés de biotechnologies ou de technologies médicales.


  • 28 janvier 2017 16:54

    article du 28 janvier



    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/01/28/le-retour-des-opa-anime- les-marches_5070544_3234.html


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