Il faut remonter à 2007 pour trouver un résultat net posi- tif chez CGG. Alors que 2022
na pas été une année facile, le groupe de sismique est enfin parvenu à sortir du rouge, et 2023 se présente si bien que tous les espoirs sont permis pour une poursuite du redressement. « Je suis confiante dans la crois- sance de toutes nos divisions cette année », a indiqué Sophie Zur- quiyah, la dirigeante, lors dune conférence téléphonique. Le carnet de commandes de 442 millions de dollars (les comptes sont publiés dans cette devise), en hausse de 44 % sur un an, nourrit son optimisme. Grâce à un bon quatrième tri- mestre, la société a dégagé sur lannée un bénéfice net de 43 millions de dollars, contre une perte de 180 millions il y a un an. Pour un chiffre daffaires sta- ble sur un an, lexcédent brut
CGG
En€
3
1
0,87
21 2023
cette année, cest du moins ins- crit en grosses lettres sur la feuille de route de lentreprise. De même, Sophie Zurquiyah aura à cœur de consolider le bilan, encore fragile, quitte à poursuivre des cessions de bibliothèques non stratégiques. Pour cette année, la société donne des guidances assez préci- ses : elle table sur une progres- sion des activités de 15 % à 20 % et sur une marge dEbitda ajus- tée autour de 39 %-41 %. Cette projection prudente est, selon nous, louable et pourra être réa- justée à la hausse si tout se déroule bien.
NOTRE CONSEIL
l ACHETERNousrepassons à un achat ferme. Le titre,
qui a regagné 47 % en trois mois, devrait poursuivre son redressement.
Objectif relevé à 1,10 € (CGG).