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CAC 40 : Les infos du jour

17 nov. 2025 06:31

Bonjour le forum ...
Je vous mets la chronique matinale de Th.Veillet en espérant qu'elle
reste...
Bonne journée et bons trades

5 réponses

  • 06:33

    Et Nvidia mettra tout le monde d’accord
    La semaine qui vient de se terminer n’aura pas été simple. On a vu le bout du tunnel du côté du shutdown, mais on a vu directement les autres problèmes se pointer à l’horizon : que va-t-on nous donner comme chiffres, quels seront les conséquences, comment la FED va les prendre. Nous sommes dans un brouillard total et EN PLUS, les marchés sont en pleine rotation de secteur et de perte de confiance vis-à-vis de l’IA. Les doutes nous assaillent de toutes part et les jours qui nous attendent vont être compliqués, entre les données économiques qui peuvent nous tomber dessus d’un instant à l’autre et Nvidia qui VA nous tomber dessus mercredi soir. Tout est possible et tout peut arriver.


  • 06:39

    En terrain miné
    L’économie américaine revient donc d’un shut°down historique les chiffres économiques vont sortir avec un mois de retard – s’ils sortent, parce que rien n’est moins sûr. Pour ce que l’on sait, l’inflation s’accroche, ne veut rien lâcher et ne veut surtout pas retourner en direction des 2% comme le voudrait Powell et ses amis. Et pendant ce temps, l’IA tient littéralement l’économie à bout de bras. Mais on commence à nous dire qu’il y a des fissures qui apparaissent dans tous les coins. Alors pour le moment, soit, les indices américains tiennent le choc et refusent obstinément de casser la tendance, mais la certitude de voir les taux baisser en décembre s’amenuisant petit à petit, on craint que l’on ne puisse plus tenir très longtemps.

    Il faut tout de même se souvenir que depuis plus de deux ans, les marchés fonctionnent et carburent au narratif. Un narratif qui dit que la FED va baisser les taux. Un narratif qui est d’ailleurs renforcé depuis le début de l’année par un Président Américain qui hurle dans tous les sens que les taux directeurs devraient être à 2%, voire même plus bas. Aujourd’hui, en ce lundi matin, je n’ai pas encore vu les chiffres, mais disons que c’est plus près du 50% de chance que d’une certitude comme elle l’était affichée il y a encore 2 mois. Il faut dire que ces 43 jours de SHUT°DOWN nous ont quant même bien mis la tête dans le sable. On ne sait absolument pas où nous en sommes côtés chiffres macros, mais pas besoin d’être un devin pour savoir que ça risque bien d’être tout pour°ri. Les organismes privés qui font le même boulot que les fonctionnaires, nous ont prévenu il y a dix jours : ça sera très mo°che. Octobre n’a pas été le meilleur mois de l’année pour l’économie et surtout pas pour l’emploi.

    Des chiffres à la bourre
    Et ces chiffres vont tomber après 43 jours de fermeture. Donc le rapport sur l’emploi de septembre sortira ce jeudi avec près de 50 jours de retard. En finance, 50 jours c’est une éternité :
    • Tesla peut changer 12 fois sa stratégie et augmenter les bonus de Musk à 2000 milliards
    • Trump peut déclencher trois guerres commerciales, se fâcher avec la Chine et partir en vacances de Noël avec Xi Ping sur l’île d’Epstein
    • Et Nvidia peut valoir 1’000 milliards de plus. Ou de moins.

    Autant dire que lire la data de septembre, c’est comme lire la météo de la semaine passée : ça risque ne pas trop nous aider à savoir ce qu’il va falloir porter comme veste pour aller au bureau. Mais attention, même si c’est pas très précis, très brouillon et peu clair, n’oublions pas que notre ami le marché est extrêmement susceptible et peut réagir avec excès, comme n’importe quel être humain qui s’assois au volant d’une voiture.

    Si c’est mauvais → panique totale : “le marché du travail s’effondre !”

    Si c’est bon → panique quand même : “c’est du vieux chiffre, ça compte pas !”

    Bref, le rapport de septembre va sûrement nous apprendre ce qu’on sait déjà : que c’est pas terrible, mais comme on s’attend à bien pire pour le mois d’octobre, il n’y a pas de raison de paniquer et de mettre la charrue devant les bulls. La grande question restera : mais quand c’est qu’ils vont nous sortir les chiffres d’octobre, vont-ils les sortir et s’ils les sortent, que vont-ils nous cacher ? Les rumeurs ne sont pas très encourageantes, mais il faut quand même garder en tête que si c’est vraiment mauvais – Powell n’aura pas d’autre choix que de baisser les taux, lancer un QE à la place du QT et se fou°tre pas mal de ce que ça va faire à l’inflation – par contre, si c’est vraiment mauvais et que Powell baisse les taux, ça voudra aussi dire que Trump raconte n’importe quoi et comme il est déjà pas mal en difficulté dans les sondages, sa réaction risque bien d’être épique.

    En pendant ce temps, le doute
    L’autre tension à laquelle il va falloir faire face, c’est l’avenir de l’Intelligence Artificielle. Alors avant de dire du mal sur l’IA, il ne faudra pas oublier que sans l’IA, l’économie US serait déjà en PLS. Peut-être pas en récession, mais pas loin. Et donc, si le marché commence à croire que l’IA ralentit, Wall Street va pri°cer la récession avant même d’attendre les chiffres.
    Parce que sur les marchés, vous savez tous qu’on tire d’abord et qu’on pose les questions ensuite, basé sur la bonne vieille méthode mise en place par Giuliani dans les années 90 pour donner le pouvoir à la police.

    La semaine dernière on a bien vu que la rotation de secteurs avait commencé. Les intervenants ont clairement réduit l’exposition aux techs survitaminées pour se réfugier dans les vieilles valeurs robustes. Vous savez, celles qui bougent moins et qui paient des dividendes régulièrement. C’est en général le signal universel de Wall Street pour dire : J’AI PEUR… Les valeurs value montent quand les investisseurs n’ont plus d’idées. Ce n’est pas une stratégie… c’est un refuge. Pour l’instant, afin de connaître la direction à prendre ou la marche à suivre, le marché attend un déclic : mais on ne sait pas lequel. Peut-être juste du concret qui permettrait de mettre un nouveau coup de boost au bull market. Et lorsque l’on creuse un peu les médias financiers, je vous avoue que ça n’est pas la fête au village. La seule chose qui me rassure un peu c’est que l’indicateur de CNN sur la peur des investisseurs est en zone « EXTRÊME » et en général c’est pas quand on se retrouve à ces niveaux que les marchés paniquent. Parce qu’ils y sont déjà – en panique – et que ça se voit. Et quand ça se voit, c’est pas là que ça baisse. En général. Après, on sait tous qu’il y a toujours un gars qui se pointe et qui dit : « c’est l’exception qui confirme la règle ».


  • 06:41

    Mais c’est pas tout
    Alors oui, il y a des signes comme quoi tout n’est pas fini. Mais il y a quand même d’autres signes qui disent que la FED a tenu des réunions top-secret avec les banques de Wall Street, parce que le marché du financement à très court terme commence à grincer. Tout d’abord le recours massif à la facilité de rachat (le repo) de la Fed, signe que les banques ont besoin de cash en urgence. Ensuite, le QT qui aspire du cash hors du système bancaire et ce, même s’il est censé se terminer en décembre. Et il y a aussi, l’émission massive de dette par le Trésor US qui « siphonne » de la liquidité. Pour être clair, moins de cash dispo, plus besoin de cash urgent, tout ça stresse le petit monde de la banque et donc, la Fed intervient discrètement – undercover – pour anticiper l’escalade. Alors bien sûr, ce n’est pas encore une crise comme en 2008 ou 2020… mais ce sont des signaux sérieux que quelque chose pourrait déraper si la Fed ne calme pas le jeu.

    Et puis, comme s’il n’y avait pas assez de mauvaises nouvelles comme ça, on apprend ces derniers jours que la crise immobilière 2025 serait parmi nous. Les fore clo sures (autrement dit, les saisies immobilières) ont explosé de 20%. Là non plus, c’est pas encore 2008, mais ça commence à sentir le souffre. On parle de 37’000 maisons parties en procédure le mois dernier. Et en tête, on retrouve la Floride. Là-bas, 1 maison sur 1’829 finit dans les bras de la banque. Mais alors pourquoi ça déraille, me direz-vous ? Parce que les Américains se prennent des hausses de taxes, d’assurance et de coût de la vie à répétition et c’est pas les déclarations de l’agent orange qui dit que tout va bien qui paie l’augmentation d’à peu près tout au supermarché du coin. Je vous donne juste un exemple : l’assurance habitation a pris-50% en cinq ans. À ce niveau-là, c’est plus une prime, c’est une punition. Et puis il y a aussi le génie de l’investissement immobilier qui ont acheté avec des taux à 7% en se disant : “T’inquiète, je refinance quand ça redescend.” Sauf que, c’est jamais redescendu. Sur une maison à 400’000$, la récente baisse des taux leur aura fait économiser 100$… En conclusion, les gens sont surendettés, paumés, et commencent à lâcher prise. Et ce n’est que le début. Entre le marché du travail qui tremble, le shut-down fédéral qui a foutu le bazar dans les salaires, et les factures qui explosent, les défauts vont répondre “présent” dans les prochains mois. Bref, les Américains ont vécu comme si tout était illimité.
    Sauf que maintenant, c’est la réalité qui leur présente la facture.

    Alors oui, je sais, vous auriez voulu des annonces plus chouettes pour commencer la semaine, c’est pas faute d’en chercher, mais là on tourne en rond et malgré tout ce que l’on veut bien nous dire, tout ne va pas si bien et ça commence à se voir. La semaine commence donc avec plein de questions dans la tête et pour l’instant, les marchés ont l’air de s’être levés du bon pied. Les futures sont en hausse et on ne parle que des chiffres de Nvidia qui sortiront mercredi soir. Et tout le monde flippe, tout le monde a peur : « et si c’était légèrement moins bon ? ». SoftBank a tout vendu, Burry est short, Peter Thiel s’est tiré avec du cash. Avec une valorisation à 5’000 milliards, on n’a vraiment pas besoin de la moindre déception.

    En Asie
    L’Asie démarre la semaine en mode « merci, mais non merci ». Le Japon ouvre avec un PIB en baisse de 1,8% — c’est moins pire que prévu, mais ça reste quand même pas terrible. Le Nikkei est en baisse de 0.3%, la consommation est molle, les exportations sont plombées par les tarifs de Trump… Seul point positif : l’investissement des entreprises limite la casse. Du coup, une hausse des taux au Japon en décembre semble peu probable et ça, c’est une bonne nouvelle. Comme si le Japon n’avait pas assez de problèmes, voilà que la Chine entre en scène. Pékin déconseille désormais à ses citoyens d’aller au Japon après des propos de la Première ministre sur Taïwan. Résultat : carnage dans les valeurs touristiques japonaises et marchés chinois dans le rouge. Heureusement, la Corée du Sud apporte un peu de soleil : le KOSPI rebondit de 1,7% grâce aux semi-conducteurs. Samsung et SK Hynix voient leurs stocks fondre — signe que la demande explose — et Samsung annonce encore plus d’usines.

    Le pétrole est à 59.53$, l’or est à 4083$, le Bitcoin continue de ramer à contre-courant et se traite à 95’000$, en équilibre instable sur des zones où il vaudrait mieux qu’on n’aille pas chercher plus bas et le rendement du 10 ans américain est de 4.15%.

    Les nouvelles du jour
    Dans les nouvelles du jour, on notera qu’il y a des bruits de couloirs sur le rachat de WPP. Selon le Sunday Times, Havas – la maison Bolloré – serait en train de réfléchir à mettre la mais sur l’ex-roi de la pub qui est devenu trop bon marché. Rien d’officiel, mais on entend tout de même dire ici et là, que des grands noms du Private Equity seraient sur le coup pour racheter des morceaux de la boîte. WPP est devenu tellement bon marché que même les géants du private equity se demandent s’ils ne devraient pas sauter sur l’occasion, Bolloré renifle la bonne affaire, les Hedge Funds sont shorts et on se demande qui va tirer en premier. Le roi de la pub est officiellement passé en rayon “liquidation”.

    Une des grandes questions du week-end, c’et aussi Berkshire Hathaway qui a annoncé une prise de participation dans Alphabet. 4,3 milliards investis dans Alphabet. Oui, Warren Buffett — allergique historique à la tech et qui part en retraite — devient actionnaire de Google. Évidemment, ce move ne vient pas de Warren lui-même, mais de ses deux snipers, Ted Weschler et Todd Combs, déjà responsables du pari Amazon en 2019. Et vu qu’Amazon pèse encore 2,2 milliards chez Berkshire, les deux compères savent ce qu’ils font. La seule question que « le marché » se pose, c’est pourquoi Alphabet ? Non, parce que le titre a déjà pris +46% cette année, dopé par l’IA et le cloud. Ce n’est pas la première incursion de Berkshire dans la tech, puisqu’Apple est déjà la plus grosse position. Mais l’entrée dans Alphabet, c’est un signal clair : Berkshire ouvre grand la porte aux géants du numérique et le départ de Buffet pourrait renforcer la chose. Buffett n’aimait pas la tech, mais la tech l’a rattrapé.

    Les chiffres et le reste
    On commence donc la semaine en équilibre instable : les chiffres économiques arrivent en retard, le shutdown a mis un merdier monstrueux dans nos têtes, la liquidité se fait la malle et l’immobilier commence à craquer. L’IA tient encore la baraque, mais même là, on voit des fissures. Et malgré tout ça, les marchés font semblant d’être détendus, alors qu’ils transpirent abondamment. Tout le monde attend mercredi soir pour « savoir » sur Nvidia. Point final.

    Cette semaine, Nvidia c’est le juge de paix. La banque centrale non officielle du marché. On n’a pas droit à la déception et jeudi matin, plus rien ne sera jamais pareil, soit on repart pour un tour, soit c’est le bain de sang. L’indicateur Greed and Fear, nous dit qu’on a trop peur pour que ça finisse mal, mais le marché actuel n’est plus celui qu’on a connu et la seule certitude de ce lundi matin, c’est que tout peut arriver et si quelque chose arrive, ça sera mercredi soir.

    Côté chiffres, il y aura le PIB en Suisse, le New York Empire Manufacturing Index, le construction spending et plusieurs membres de la FED qui vont parler. Dont Waller. Pour le moment les futures sont en hausse de 0.45% et la semaine commence bien, on serre les fesses, on a des œillères, mais ça commence bien…

    Bon lundi, bon début de semaine et à demain pour un nouvel épisode de « l’Intelligence Artificielle, c’est quand même vachement cool, même si, selon chatGPT, elle peut détruire l’humanité! »

    À demain !

    Thomas Veillet
    Investir.ch


  • 07:00

    Voici le lien de la chronique matinale ... car il y a un graphique fort intéressant
    mais qui ne passe pas sur ce forum
    https://www.investir.ch/2025/11/et-nvidia-mettra-tout-le-monde-daccord/


  • 07:06

    Libérez les données!
    17.11.2025
    Tandis que certains indices européens ont inscrit de nouveaux records la semaine passée, après l'annonce de la fin du plus long shut°down de l'histoire, Wall-Street aura en revanche marqué le pas. L'absence de statistiques pendant une période prolongée accentue le manque de visibilité sur la santé de l'économie américaine. Parallèlement, les valorisations des valeurs technologiques restent très élevées et la Fed pourrait remettre à plus tard sa prochaine baisse de taux, privilégiant la stabilité des prix plutôt que la fragilité du marché de l'emploi.

    Matières premières
    Energie : Les cours pétroliers terminent la semaine autour de l’équilibre avec un léger biais haussier, tiraillés entre le retour de l’aversion au risque qui pénalise les actifs risqués, les craintes de surabondance des marchés pétroliers et l’intensification des frictions géopolitiques avec de nouvelles attaques ukrainiennes ayant visé un important hub d’exportation russe. Sur le plan des fondamentaux, l’Agence internationale de l’énergie (IEA) a actualisé ses prévisions et prévoit toujours un marché pétrolier bien approvisionné pour les prochaines années, avec une augmentation importante de l’offre mondiale de pétrole. L’IEA s’attend à une croissance modeste de la demande, ce qui suggère un surplus important d’ici 2026. L’OPEP partage ce point de vue puisque le cartel s’attend également à une offre excédentaire potentielle pour 2026, modifiant ses prévisions précédentes vers une surabondance. Du côté de la géopolitique, une at°taque de drone sur le port de Novorossiisk en Russie a temporairement réduit les expéditions de pétrole, de quoi préoccuper le marché sur de futures perturbations. Les sanctions américaines imminentes contre des entreprises pétrolières russes ajoutent aussi une couche de complexité sur la dynamique des exportations russes. Au niveau des cours, le Brent s’échange autour de 64 USD, contre 60 USD pour le WTI.

    Métaux : Le cuivre continue d’afficher une solide performance sur le London Metal Exchange, atteignant temporairement 11’000 dollars la tonne métrique, grâce à un dollar affaibli et un regain d’optimisme à la suite de la fin du shut°down aux Etats-Unis. Le cuivre a toutefois subi une légère correction en fin de parcours en raison de données économiques décevantes en provenance de Chine, qui ravivent des craintes sur la demande. L’or affiche une progression d’environ 2,8% en données hebdomadaires, une belle performance compte tenu des récentes déclarations des responsables de la Fed sur une prochaine baisse des taux en décembre. L’once d’or s’échange autour de 4’100 USD.

    Produits agricoles : Le soja, le maïs, et le blé aux États-Unis ont terminé la semaine en nette hausse. Le soja pourrait connaître un rebond grâce à une augmentation attendue des achats chinois. Le maïs gagne du terrain à Chicago avec une progression à 441 cents le boisseau, tout comme le blé à 540 cents (contrat échéance décembre 2025). Concernant le café, les prix de l’arabica ont chuté cette semaine à la suite de la décision des Etats-Unis d’éliminer certains tarifs douaniers sur le café avec quatre pays d’Amérique latine.Matières premières

    Macroéconomie
    Macro : Les principaux indices ont nettement marqué le pas cette semaine alors même que le shut°down vient de prendre fin. Les investisseurs préfèrent vendre la nouvelle alors que l’incertitude augmente concernant les prochaines décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine et certaines publications trimestrielles ont quelque peu déçu malgré un cru globalement de bonne facture. Il faudra encore patienter un peu avant d’avoir des statistiques officielles et prendre au mieux le pouls de la première économie mondiale. On notera que le 10 ans aux Etats-Unis est venu tester une zone de résistance autour des 4.16% tandis que les small-caps américaines (IWM) testent actuellement un support clé autour des 236$. Une clôture sous ce niveau devrait marquer le début d’une consolidation plus profonde alors même que la saisonnalité favoriserait au contraire une hausse du marché des actions.

    Crypto : Le contexte économique morose et la prudence des investisseurs continuent de peser lourdement sur le marché des cryptomonnaies. Un recul visible notamment dans les flux d’ETF adossés au bitcoin (BTC), qui enregistrent une décollecte de plus de 2,5 milliards de dollars en seulement 21 jours. La dynamique reste négative, dans la lignée de celle observée la semaine précédente. Son évolution dépendra en partie des résultats financiers de Nvidia, dont la performance pourrait jouer un rôle de catalyseur, rassurant ou non les marchés. Au-delà des mouvements de flux, l’écosystème crypto garde un œil attentif sur deux événements majeurs à venir. D’une part, l’introduction en bourse annoncée de Grayscale, l’un des plus grands gestionnaires d’actifs numériques, suscite de nombreuses attentes. D’autre part, les investisseurs espèrent une prise de position claire de la SEC concernant la régulation des tokens. Un récent discours de Paul Atkins, président de l’autorité de régulation américaine, laisse entrevoir une clarification prochaine sur la définition des titres financiers, un pas potentiel vers un cadre plus stable pour l’industrie.Forex

    Avec la fin du shut°down, la publication des statistiques économiques américaines va enfin pouvoir reprendre. Le calendrier reste toutefois incertain et il ne faut pas s’attendre à un déluge de chiffres. La remise en marche des agences statistiques, comme celle de l’ensemble du gouvernement, prendra du temps. Toutefois, la Maison Blanche a indiqué que le rapport sur l’emploi du mois de septembre pourrait être publié dès la semaine prochaine.

    Il y a davantage de certitudes du côté des entreprises: les résultats de Nvidia, attendus mercredi soir, monopoliseront l’attention, dans un contexte où les niveaux de valorisation commencent à inquiéter. Les investisseurs surveilleront aussi les publications des retailers Walmart, Home Depot et Target. Ce sont toujours d’importants baromètres de la consommation aux Etats-Unis.


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