Aller au contenu principal
Fermer

Forum

CAC 40
8 139,53 Pts
-1,13% 

FR0003500008 PX1

Euronext Paris données temps réel
Politique d'exécution
  • ouverture

    8 186,14

  • clôture veille

    8 232,49

  • + haut

    8 202,48

  • + bas

    8 139,53

  • +haut 1er janvier

    8 314,23

  • +bas 1er janvier

    6 763,76

  • volume

    639 M€

  • dernier échange

    14.11.25 / 12:07:45

  • + Alerte

  • + Liste

Retour au sujet CAC 40

CAC 40 : Quelques infos

14 nov. 2025 08:00

Bjr à tout le forum..
Le vix a fait la grimpette cette nuit ... il s'est attaché au 20,XX
Bonne journée à tous

8 réponses

  • 08:01

    C'est d'actualités et c'est très intéressant.
    Entre bulles et opportunités: les quatre grandes questions de la tech
    14.11.2025
    En pleine saison des résultats du troisième trimestre, Kristofer Barrett, responsable des actions mondiales, et Somesh Batra, analyste tech chez Carmignac, explorent quatre questions majeures qui orientent les investissements de la tech.

    IA : l’élan actuel pourrait-il se transformer en bulle?
    Kristofer Barrett : Dans le secteur de l’IA, nous observons à la fois à des avertissements concernant une bulle spéculative et à de réelles opportunités.


    Kristofer Barrett
    D’une part, on trouve des entreprises non rentables qui font des promesses ambitieuses. La tournée mondiale du PDG d’OpenAI, il y a quelques semaines, a amplifié cet engouement en multipliant les annonces de nouveaux produits et de partenariats. Pour plusieurs de ces acteurs, une partie des anticipations actuelles intègre déjà des développements qui ne se concrétiseront que dans plusieurs années. Les investisseurs projettent donc des récits futurs dans le présent, réduisant d’autant le potentiel de performance à venir. Par ailleurs, des signes récents de tension sur le marché de la dette privée pourraient fragiliser les segments les plus endettés du secteur technologique.

    D’autre part, les véritables facilitateurs de l’IA (Alphabet, Microsoft et Amazon) réalisent des investissements massifs, motivés par la nécessité de protéger leurs activités clés. Ces dépenses sont autofinancées grâce à leurs flux de trésorerie, soutenues par des revenus existants et des gains d’efficacité liés à l’intégration de l’IA.

    Notre approche consiste à investir dans les entreprises dont les bénéfices progressent réellement, plutôt que dans celles dont la rentabilité dépend exclusivement de promesses futures.

    Les bénéfices de l’IA: toujours portés par la croissance, mais pour combien de temps encore?
    Somesh Batra : Les derniers résultats trimestriels ont une fois de plus dépassé les attentes, en particulier pour les grands noms de l’IA tels que Nvidia, Microsoft, Alphabet et Amazon, dont les revenus continuent d’afficher une croissance à deux chiffres et dont le bénéfice par action (BPA) progresse encore plus rapidement.


    Somesh Batra
    Cette expansion spectaculaire reflète l’explosion de la demande en puissance de calcul: la génération de «tokens», indicateur de l’usage de calcul, double environ tous les deux mois. Après la phase «d’entraînement» de l’an dernier, durant laquelle les modèles ont absorbé et généralisé l’ensemble des données disponibles, cette année a marqué l’essor de modèles spécialisés, experts dans des domaines précis, du codage logiciel au service client. Cette montée en puissance a entraîné une forte hausse de l’engagement des utilisateurs et des besoins en calcul. Mais les capacités de production des centres de données, qui nécessitent des années pour être construites, ne suivent pas le rythme. En résulte des contraintes d’offre, un renforcement du pouvoir de fixation des prix et, in fine, une expansion plus rapide des marges que des revenus.

    Alphabet illustre bien cette dynamique. L’IA stimule une nouvelle phase d’expansion pour ses activités principales : la recherche bénéficie de requêtes plus complexes et conversationnelles, tandis que YouTube profite d’algorithmes de recommandation améliorés, consolidant sa position de première plateforme digitale aux États-Unis. Google Cloud poursuit également son accélération, concluant des contrats plus importants, avec plus de 70% de ses clients utilisant désormais des produits Google AI[1].

    Mais quels sont les risques? Les goulets d’étranglement dans l’approvisionnement en matériel pourraient retarder le déploiement de modèles plus puissants. Ces contraintes, toutefois, créent aussi des opportunités ciblées, tout en évitant les excès d’investissement.

    Les dépenses d’investissement liées à l’IA pour les quatre hyperscalers américains (Amazon, Microsoft, Alphabet et Meta) devraient se normaliser l’an prochain, après deux années de croissance fulgurante, tout en restant à un niveau élevé (+30% en 2026). Cette dynamique soutient la chaîne de valeur technologique dans son ensemble, tandis qu’une croissance plus disciplinée du CapEx pourrait renforcer la génération de trésorerie du secteur.

    Course à l’IA: L’Asie peut-elle concurrencer la suprématie américaine?
    Kristofer Barrett : Même si les noms les plus connus dans le domaine de l’IA sont principalement des entreprises américaines, l’Asie joue un rôle essentiel à travers toute la chaîne de valeur. Taïwan, par exemple, fabrique près de 90 % des semi-conducteurs les plus avancés au monde[2], une composante indispensable pour alimenter les centres de données, les clusters d’entraînement et les appareils connectés. Dans les matériaux en amont, Elite Materials occupe une position stratégique en produisant des laminés cuivre de pointe utilisés par les fabricants de puces et de circuits imprimés. L’entreprise a su combiner échelle et spécialisation dans un segment à fortes barrières à l’entrée, s’imposant comme un fournisseur clé grâce à ses technologies brevetées.

    Somesh Batra : La Chine s’affirme aussi comme un véritable challenger dans le domaine de l’IA. DeepSeek a été un signal d’alarme du point de vue des LLM, mais moins du point de vue des infrastructures.

    Si l’on considère les quatre vecteurs inhérents à l’IA, la Chine dispose d’atouts significatifs : un accès plus large et plus stable à l’énergie, une abondance d’ingénieurs spécialisés et un cadre réglementaire plus souple, favorisant une adoption rapide. Mais sur le plan des semi-conducteurs, l’écart reste profond. Les États-Unis dominent la conception et la distribution des puces, grâce à des entreprises comme ASML, Cadence ou Synopsys, dont la technologie reste hors de portée de la Chine.

    Kristofer Barrett : La Chine cherche à combler ce retard en visant l’indépendance technologique, mais il lui sera difficile de rattraper le niveau des puces les plus avancées. Elle représente davantage une concurrence pour des sociétés comme Analog Devices, Infineon ou STMicroelectronics, actives sur des segments moins complexes. Prenons Huawei: c’est le plus grand acteur chinois de l’IA, mais il dépend encore largement de fournisseurs étrangers pour ses composants.

    Où se trouvent les véritables opportunités à l’heure actuelle?
    Kristofer Barrett : Il existe des goulots d’étranglement évidents dans la chaîne d’approvisionnement des semi-conducteurs. Cependant, ces mêmes contraintes créent des opportunités d’investissement intéressantes. Lorsqu’une chaîne d’approvisionnement atteint ses limites, les entreprises capables d’atténuer ou de surmonter ces limites bénéficient souvent d’une demande et d’un pouvoir de fixation des prix disproportionnés.

    TSMC est au cœur de cette dynamique. À bien des égards, tous les chemins mènent à TSMC. Par exemple, dans le cadre du récent partenariat entre OpenAI et Microsoft, les GPU qui alimentent les modèles d’IA sont fournis par Nvidia, mais Nvidia dépend entièrement de TSMC pour leur production. De même, les processeurs TPU de Google, conçus avec Broadcom, dépendent également des capacités de fabrication de TSMC. Cette concentration de la production fait de TSMC à la fois un goulot d’étranglement majeur et un point stratégique dans la chaîne d’approvisionnement de l’IA.

    Au-delà des puces logiques, des contraintes similaires apparaissent dans la mémoire. Les HBM (High Bandwidth Memory), essentielles à l’entraînement et à l’exécution des modèles d’IA, sont produites par un nombre limité de fournisseurs, dont SK Hynix en Corée du Sud. Les rendements restent faibles et la capacité de production contrainte, ce qui freine encore la montée en puissance des systèmes.

    En somme, les goulots d’étranglement indiquent souvent où se situe la prochaine vague de croissance.

    Du côté des hyperscalers, les gains d’efficacité restent considérables: économies d’échelle, effets de réseau et moteurs structurels tels que la transformation digitale, la croissance des données ou le edge computing. Leur CapEx demeure à des niveaux records, mais sa croissance se normalise, un signe de discipline bienvenue. Ces investissements restent largement autofinancés.

    Dans le logiciel, beaucoup d’acteurs, en dehors de l’infrastructure, ont souffert des craintes liées à une disruption provoquée par l’IA. Pourtant, les fondamentaux contredisent ce récit. Salesforce continue de croître, avec une solide rentabilité et un rendement de trésorerie libre d’environ 5%. De même, des sociétés comme Atlassian ou GitLab, qui fournissent des outils aux développeurs, ont été sévèrement dévalorisées malgré leur rôle essentiel. Même à l’ère de l’IA, les développeurs auront toujours besoin de plateformes de collaboration et de planification. En réalité, la menace semble surestimée: le logiciel a tout à gagner à utiliser l’IA comme un levier, et non à la subir comme une menace.


  • 08:06

    Instantané du marché du crédit corporate (novembre 2025)
    14.11.2025
    Les marchés obligataires américains ont généré des rendements excédentaires positifs dans l'ensemble en octobre. Les marchés européens du crédit ont généré des rendements excédentaires positifs dans l'ensemble en octobre. Comme évoqué dans le commentaire sur les États-Unis, le mois a été tout sauf simple pour les investisseurs.
    US

    Les marchés obligataires américains ont généré des rendements excédentaires positifs dans l’ensemble en octobre. Le mois a été tout sauf simple pour les investisseurs, les écarts de taux ayant fait un aller-retour sur la plupart des marchés. Plusieurs événements survenus en début de mois ont contribué à élargir les spreads, notamment la menace du président Trump d’imposer des droits de douane de 100% sur les produits chinois et les doutes qu’il a semés quant à sa rencontre avec le président Xi. Le marché a également réagi à l’annonce de deux faillites très médiatisées aux États-Unis, aux commentaires de Jamie Dimon sur la détérioration perçue des normes de crédit, aux nouvelles sanctions américano-russes et aux pertes enregistrées par les banques régionales américaines, qui ont suscité certaines inquiétudes quant au risque systémique. Cependant, les spreads se sont redressés à la fin du mois grâce à l’évolution positive des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine, à la baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) et à l’opinion largement répandue selon laquelle les événements liés au crédit survenus au cours du mois semblaient être des cas particuliers. La baisse des taux de la Fed a été considérée comme restrictive par le marché, Jerome Powell ayant déclaré qu’une baisse en décembre n’était pas acquise d’avance. Les taux ont débuté le mois d’octobre dans un contexte globalement peu propice au risque, mais ont augmenté après la réunion de la banque centrale. Nous avons terminé le mois avec des taux à 10 ans en légère baisse aux États-Unis et en Europe.

    Europe
    Les marchés européens du crédit ont généré des rendements excédentaires positifs dans l’ensemble en octobre. Comme évoqué dans le commentaire sur les États-Unis, le mois a été tout sauf simple pour les investisseurs, les spreads ayant effectué un aller-retour sur la plupart des marchés. La Banque centrale européenne a maintenu ses taux inchangés et confirmé son approche dépendante des données pour l’avenir.

    EM
    Les obligations des marchés émergents (ME) ont généré des rendements excédentaires très positifs ce mois-ci. Comme évoqué dans le commentaire sur les États-Unis, le mois a été tout sauf simple pour les investisseurs, les spreads ayant fait un aller-retour sur la plupart des marchés. Le Japon a nommé une nouvelle Première ministre, Sanae Takaichi, qui devrait poursuivre un programme de type «Abenomics» axé sur l’assouplissement monétaire, la relance budgétaire et les réformes structurelles. En Argentine, le parti libertaire du président Javier Milei a remporté une victoire majeure aux élections législatives de mi-mandat, donnant un nouvel élan à son programme de réformes en faveur du libre marché. Nous pensons que le contexte macroéconomique favorable, caractérisé par un assouplissement des conditions financières mondiales et une série d’évolutions géopolitiques positives, a remis les marchés émergents au goût du jour auprès des investisseurs et incité certains d’entre eux à remédier à la sous-pondération de leur portefeuille dans ces marchés.

    Outlook
    De nombreux titres font état récemment de la réduction des écarts de taux et de la détérioration de la qualité du crédit, alimentées par l’absence de normes de souscription. Nous ne constatons pas de détérioration généralisée des normes de souscription. Si les écarts de taux restent à des niveaux historiquement bas, nous estimons que cela se justifie; la plupart des entreprises affichent en effet des bénéfices solides et une couverture d’intérêts satisfaisante. Nous restons fidèles à notre méthodologie d’évaluation du crédit éprouvée pour déterminer la solvabilité des entreprises. Nous ne voyons pas de risque de crédit systémique, mais plutôt quelques défauts de paiement très médiatisés causés par des risques idiosyncrasiques. Dans un marché préoccupé par l’éclatement potentiel d’une bulle, nous pensons que, compte tenu des rendements actuels, le crédit offre toujours une bonne protection contre une éventuelle volatilité à la baisse.


    Voici le lien d'un tableau qui permet de mieux
    lire
    https://www.investir.ch/article/instantane-du-marche-du-credit-corpo rate-novembre-2025/


  • 08:13

    C'est une révo°lution ce GPT
    GPT-5.1 est là : le dernier modèle d'OpenAI se décline en deux versions plus performantes et avec un ton personnalisable
    Venant remplacer les deux versions lancées en août dernier, les modèles GPT-5.1 Instant et GPT-5.1 Thinking couvrent un périmètre plus large. Objectif : apporter aux utilisateurs des modèles toujours plus performants, plus rapides sur les questions simples, et capables d'une réflexion plus longue sur des questions complexes. Le tout avec un ton personnalisable selon les envies de chacun.
    OpenAI est peut-être occupé à construire des data centers géants aux quatre coins du globe, mais il ne met pas pour autant sur pause son activité phare de développement de modèles d'IA générative. Un peu plus de trois mois après le lancement de GPT-5 pour tous les utilisateurs de ChatGPT, la start-up fait évoluer sa série avec la sortie de deux versions : GPT-5.1 Instant et GPT-5.1 Thinking.

    Le premier est présenté comme "le modèle le plus utilisé, désormais plus chaleureux, plus intelligent et meilleur pour suivre vos instructions", tandis que le second est un modèle avancé de raisonnement, désormais plus facile à comprendre et plus rapide sur les tâches simples, ainsi que plus persévérant sur les tâches complexes. Ces deux modèles doivent répondre aux demandes des utilisateurs formulées ces derniers temps : avoir une IA performante qui doit être non seulement intelligente, mais aussi agréable à utiliser.

    Deux modes pour cibler un public plus large
    Les premiers tests effectués avec GPT-5.1 Instant montrent un aspect ludique tout en restant clair et utile face aux questions posées par les utilisateurs. OpenAI précise avoir amélioré le suivi des instructions, afin que le modèle réponde plus fidèlement à la question posée. "Pour la première fois, GPT-5.1 Instant peut utiliser un raisonnement adaptatif pour décider quand réfléchir avant de répondre à des questions complexes, ce qui donne des réponses plus complètes et précises, tout en restant rapide". A en croire la start-up, cela se traduit par des améliorations significatives dans les évaluations de mathématiques et de programmation comme AIME 2025 et Codeforces.
    Je vous met un lien pour lire cet article qui parait sur l'Usine
    digitale
    https://www.usine-digitale.fr/article/gpt-5-1-est-la-le-dernier- modele-d-openai-se-decline-en-deux-versions-plus-performantes-et-avec-un-ton-per sonnalisable.N2241330?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaig n=info_ud-quotidienne&email=2097973281&idbdd=56561


  • 08:24

    Voici la chronique de th.Veillet et je vais faire court car il écrit dans un françois imparfait....
    Le doute en plein gu°eule (de bois)
    Le SHUT°DOWN est terminé et le marché a vendu la nouvelle. Enfin, je ne sais pas si c’est ça qui a provoqué une des séances les plus pour°ries de l’année aux USA, mais disons qu’au-delà de vendre la nouvelle, il y a surtout le fait que de moins en moins de monde croit en une baisse des taux en décembre – la probabilité vient plonger à 52% - et pendant ce temps-là, la tech est toujours trop chère, les licenciements continuent, le consommateur a des doutes et Wall Street se demande quels chiffres on va lui jeter en pâture et ce qu’on va bien pouvoir en faire. Bref, Tesla est baisse pour l’année, le Bitcoin est en Bear Market et les futures sont en hausse…
    Voici le lien pour lire la suite qui ne passe vraiment pas sur ce forum
    désolée
    https://www.investir.ch/2025/11/le-doute-en-plein-gue°ule-de-b ois/


  • 08:35

    Hier le cac40 a fait un plus haut historique en séance (8 314,23) mais il
    a refoulé et il a terminé dans le rouge... (l'équipe de Monsieur Sar doit etre contente... heureuse
    pour eux!!!)
    Je pense que nous ouvrons dans le rouge ce matin
    Bons trades à tous...


  • 08:42

    Pour combattre l'inflation Trump est en train de supprimer certaines taxes sur l'alimentation
    des pays : l'Argentine, Equateur, Guatemala et Salvador,

    Il était temps


  • 08:48

    Boursorama vient de supprimer la chronique matinale de thomas Veillet
    pour motif source non autorisée

    demande de remise


  • 09:18

    La Fed réduira-t-elle ses taux en décembre ? Le camp de ceux qui répondent "non" a brutalement enflé ces dernières 48h00. A tel point que sur l'outil Fed Watch du CME, qui piste les humeurs du marché à partir des contrats à terme, la probabilité d'une baisse de taux est passée de 70% à 52,1% en une semaine. Le courant n'est pas encore majoritaire, mais il n'a jamais été aussi proche de l'être. Un mois en arrière, la probabilité d'une absence de baisse de taux n'atteignait que 5,5% et la faction Trump poussait même pour un double assouplissement monétaire (c’est-à-dire un mouvement de 50 points de base au lieu des paliers habituels de 25 points).

    Entretemps, plusieurs éléments ont changé. En particulier le fait que les autorités monétaires n'ont pas eu accès à des données économiques fiables depuis un mois à cause du shutdown. Notre Mister-Macro maison chez Zonebourse, Antoine Alves, l'a expliqué dans un papier hier. Il faut ajouter à cela le renforcement des craintes inflationnistes. Et les rumeurs des discussions en cours au sein de l'administration Trump pour réduire les droits de douane sur certains produits agricoles, notamment en provenance d'Amérique Latine, ne font qu'amplifier ce mouvement. Ne sont-elles pas le signe d'une crainte d'une poursuite de l'envolée des prix aux Etats-Unis ? La Maison Blanche a répliqué que non, que c'est juste une politique pragmatique et adaptative. Les financiers ne sont pas des perdreaux de l'année : ils n'achètent pas l'explication.

    Ces nuances dans la politique monétaire sont importantes parce que la baisse des taux américains est l'un des moteurs au long cours de la hausse des actions. S'il se grippe réellement, il force les investisseurs à revoir certains de leurs paris de moyen terme. Pile au moment où ils sécurisent leurs gains de l'année en prenant des bénéfices sur les success-story un peu trop rapides de l'IA. Ce double effet négatif a conduit le Nasdaq 100 en baisse de 2% hier, lors d'une cinquième baisse en six séances. L'indice technologique américain accuse 4,5% de repli par rapport à son record du 29 octobre. Techniquement, on se rapproche de ce que les professionnels appellent une consolidation, c’est-à-dire une phase de baisse assez marquée. Une consolidation est un mouvement de repli dans une tendance haussière. Mais si elle va plus loin, c’est-à-dire plus bas, elle devient une correction, plus rare et plus douloureuse.

    Cette séance de vendredi présente de forts enjeux pour les investisseurs, parce qu'une mauvaise journée verrait le Nasdaq 100 afficher une perte de plus de 5% par rapport à ses pics récents, ce qui pourrait amplifier la consolidation. En la matière, les prophéties du marché sont parfois auto-réalisatrices.

    Pour revenir au court terme, la Chine a annoncé cette nuit des ventes de détail plus dynamiques que prévu en octobre, mais une production industrielle décevante. L'économie chinoise a toujours du mal à se redresser, d'autant que le marché immobilier est encore un poids mort pour Pékin, comme l'a avoué il y a quelques heures un haut dirigeant. Du côté du pétrole, le baril a rebondi assez nettement sur fond de durcissement des sanctions américaines vis-à-vis de la Russie. Sur le marché des changes, la livre sterling a poursuivi sa décrue alors que le gouvernement britannique tergiverse sur le financement de son budget, avec une rumeur d'abandon des projets de hausse des impôts qui circule.

    En Asie Pacifique, tous les indices terminent la semaine en berne après le net reflux des actions américaines. La Corée du Sud paie un lourd tribut (-3,8% pour le KOSPI) à cause de sa surexposition à quelques grands noms de la technologie, sévèrement attaqués vendredi. Les indicateurs avancés sont baissiers en Europe.


Signaler le message

Fermer

Qui a recommandé ce message ?

Fermer
Retour au sujet CAC 40

8 réponses

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.
Chargement...