CAC 40 : Les suppressions d’emplois en octobre : plus haut niveau en 22 ans Challenger

perdido

17:16

LE PAYS DES LICENCIEMENTS: LES ANNONCES DE SUPPRESSIONS D'EMPLOIS DU MOIS DERNIER MARQUENT LE PIRE MOIS D'OCTOBRE DEPUIS PLUS DE VINGT ANS

Au milieu des maigres informations économiques de jeudi, dues à la plus longue fermeture du gouvernement, il y a une donnée solitaire pour commencer la journée.

Les entreprises américaines ont annoncé le mois dernier qu'elles allaient supprimer 153 074 emplois, soit 183,1 % de plus qu'en septembre, selon le cabinet de reclassement de cadres Challenger, Gray & Christmas (CGC) (USCHAL=ECI). Ce chiffre représente également une augmentation de 175,3 % par rapport à octobre 2024.

Depuis le début de l'année, les entreprises ont annoncé la suppression de 1 099 500 emplois, soit une augmentation de 65 % par rapport à la même période de l'année dernière. Il s'agit du total le plus élevé de janvier à octobre depuis 2020 et du chiffre le plus élevé pour le mois d'octobre depuis 2003.

"Il s'agit du total le plus élevé pour le mois d'octobre depuis plus de 20 ans", écrit Andrew Challenger, vice-président principal de la CCG. "Certaines industries corrigent le tir après le boom de l'embauche provoqué par la pandémie, mais cette situation survient alors que l'adoption de l'IA, le ralentissement des dépenses des consommateurs et des entreprises et l'augmentation des coûts entraînent un resserrement de la ceinture et un gel de l'embauche."

"Ceux qui sont licenciés aujourd'hui ont plus de mal à obtenir rapidement de nouveaux postes, ce qui pourrait encore détendre le marché du travail", ajoute Challenger.

Les secteurs de la technologie, du commerce de détail et des services ont annoncé le plus grand nombre de suppressions d'emplois le mois dernier, mais la vague de licenciements liée au DOGE reste la principale raison des licenciements depuis le début de l'année, responsable de 293 753 suppressions d'emplois, soit 26,7 % du total.

Depuis le début de l'année, les cinq secteurs les plus prolifiques en termes de suppressions d'emplois sont le gouvernement, la technologie, l'entreposage, le commerce de détail et les services.

Si le gouvernement fonctionnait comme d'habitude, les investisseurs disposeraient de données permettant d'évaluer dans quelle mesure cette vague de licenciements affecte les demandes d'allocations chômage et le chômage.