CAC 40 : les américain inspirent les chinois

fabooloo

31 octobre 2025 •15:05

holmium (Ho), erbium (Er), thulium (Tm), europium (Eu), ytterbium (Yb)

Je n'en connaissais même pas un.
Mais celui-là : europium (Eu) à le mérite d'être un sacré clin d'œil face à l'Histoire !

lopale

31 octobre 2025 •21:59

Le gerbium , de plus en plus extrait 😕​

canddide

01 novembre 2025 •18:12

l'Europe donneuse de leçon sur l'écologie a exporté la production de terres rares en chine qui pollue un max ! (99% de celles consommées en UE)
Encore une preuve de vision à long terme versus le bénef des entreprises représentées par les lobbys à bruxelles !
Faut continuer comme ça, on voit les bons résultats en europe 😊

perdido

02 novembre 2025 •08:49

Tant la disproportion de la réponse que sa rapidité déconcertent. Pékin frappe très fort. Désormais, tout produit contenant plus de 0,1 % de terres rares chinoise devra faire l’objet d’une demande de licence pour quitter le territoire chinois. Même sanction pour les produits conçus à partir de technologies chinoises d’extraction, de raffinage ou de fabrication d’aimants.

Mais plus encore, désormais, n’importe quel produit, composant, ou technologie incorporant des terres rares ou savoir-faire chinois, devra obtenir une licence de Pékin pour être exporté, y compris si le produit se trouve déjà hors de Chine et si l’expédition se fait entre deux pays tiers. Ce modèle copie les dispositifs américains comme la « Foreign Direct Product Rule » ou le « 50/50 rule ».

« Si la France veut vendre un avion aux Pays-Bas, et que cet avion est composé à plus de 0.1% de produits visés, le constructeur français devrait théoriquement demander une licence d’exportation au Ministère du Commerce chinois pour exporter son produit vers les Pays-Bas », résume une spécialiste de la Chine sur Linkedin. En effet, le secteur de la défense sera le premier touché par ces annonces, devant l'aéronautique et l'automobile, les exportations de terres rares à but militaire seront désormais systématiquement refusées.

perdido

02 novembre 2025 •08:49

lien dont est extrait le message
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https://www.latribune.fr/article/economie/international/934585354 6532/terres-rares-la-chine-renforce-son-controle-des-exportations-mondiales

RobertMerignac

02 novembre 2025 •17:09

La puissance américaine, traditionnellement ancrée dans l'hégémonie du dollar et le contrôle des technologies de pointe, fait face à une érosion diplomatique croissante. Son recours systématique aux sanctions extraterritoriales et son discours moralisateur ont alimenté une défiance profonde, tant au Sud global que parmi ses alliés traditionnels. L'Union européenne garde en mémoire les sanctions contre l'Iran qui ont frappé ses entreprises et les révélations d'espionnage de l'affaire Snowden. Cette lassitude géopolitique offre un terreau fertile à la stratégie chinoise.
Pékin déploie une approche duale : d'un côté, un arsenal coercitif concret avec le contrôle d'environ 90% du raffinage des terres rares - cruciales pour les industries de défense, les véhicules électriques et les énergies vertes - et l'instauration d'une règle d'extraterritorialité permettant de bloquer des exportations entre pays tiers. De l'autre, un narratif habile axé sur le pragmatisme économique et la non-ingérence, qui contraste avec le ton professoral de Washington.
La stratégie chinoise gagne en efficacité en retournant contre les États-Unis leurs propres méthodes. En adoptant le concept d'extraterritorialité, Pékin désarme les critiques internationales : comment condamner des pratiques que Washington a systématiquement employées ? Cette symétrie place les démocraties occidentales dans une position délicate, tiraillées entre la nécessité de répondre à ce défi stratégique et leur réticence à s'aligner sur une politique américaine de plus en plus contestée.
La bataille décisive dépasse désormais les seuls aspects technologiques ou militaires. Si les États-Unis conservent un avantage dans les semi-conducteurs de pointe - comme l'ont montré les sanctions de 2022 visant à entraver l'accès de la Chine aux machines et logiciels de conception avancés -, la Chine progresse rapidement dans les puces matures et renforce sa domination sur les chaînes de production physiques. L'enjeu se déplace ainsi vers le terrain de la légitimité internationale. Pékin bénéficie d'un avantage narratif en apparaissant comme la puissance la moins dogmatique dans un monde lassé de l'hypocrisie perçue de l'hégémonie occidentale, tandis que Washington doit composer avec le lourd héritage de son unilateralisme. La question n'est plus seulement de savoir qui maîtrisera les technologies futures, mais quelle vision du monde paraîtra la plus crédible aux yeux d'une communauté internationale de plus en plus sceptique.

canddide

02 novembre 2025 •19:29

il est temps que les européens aussi aient des lois extraterritoriales, exemple "toute vente des chinois n'est autorisée que si aucun brevet européen n'est utilisé dans la fabrication"
je pense qu'avec une telle loi la chine ne pourrait pas vendre de train à grande vitesse !

perdido

03 novembre 2025 •09:39

RobertMerignac

02 novembre 2025 •17:09

La puissance américaine, traditionnellement ancrée dans l'hégémonie du dollar et le contrôle des technologies de pointe, fait face à une érosion diplomatique croissante. Son recours systématique aux sanctions extraterritoriales et son discours moralisateur ont alimenté une défiance profonde, tant au Sud global que parmi ses alliés traditionnels. L'Union européenne garde en mémoire les sanctions contre l'Iran qui ont frappé ses entreprises et les révélations d'espionnage de l'affaire Snowden. Cette lassitude géopolitique offre un terreau fertile à la stratégie chinoise.
Pékin déploie une approche duale : d'un côté, un arsenal coercitif concret avec le contrôle d'environ 90% du raffinage des terres rares - cruciales pour les industries de défense, les véhicules électriques et les énergies vertes - et l'instauration d'une règle d'extraterritorialité permettant de bloquer des exportations entre pays tiers. De l'autre, un narratif habile axé sur le pragmatisme économique et la non-ingérence, qui contraste avec le ton professoral de Washington.
La stratégie chinoise gagne en efficacité en retournant contre les États-Unis leurs propres méthodes. En adoptant le concept d'extraterritorialité, Pékin désarme les critiques internationales : comment condamner des pratiques que Washington a systématiquement employées ? Cette symétrie place les démocraties occidentales dans une position délicate, tiraillées entre la nécessité de répondre à ce défi stratégique et leur réticence à s'aligner sur une politique américaine de plus en plus contestée.
La bataille décisive dépasse désormais les seuls aspects technologiques ou militaires. Si les États-Unis conservent un avantage dans les semi-conducteurs de pointe - comme l'ont montré les sanctions de 2022 visant à entraver l'accès de la Chine aux machines et logiciels de conception avancés -, la Chine progresse rapidement dans les puces matures et renforce sa domination sur les chaînes de production physiques. L'enjeu se déplace ainsi vers le terrain de la légitimité internationale. Pékin bénéficie d'un avantage narratif en apparaissant comme la puissance la moins dogmatique dans un monde lassé de l'hypocrisie perçue de l'hégémonie occidentale, tandis que Washington doit composer avec le lourd héritage de son unilateralisme. La question n'est plus seulement de savoir qui maîtrisera les technologies futures, mais quelle vision du monde paraîtra la plus crédible aux yeux d'une communauté internationale de plus en plus sceptique.

Les chinois n'en sont pas à leur coup d'essai avec les terres rares, ils avaient déjà mis en place des quotas avant 2015 retirés suite à une plainte à
l'omc

https://www.portail-ie.fr/univers/enjeux-de-puissances-et-geoeconomie/2 022/la-chine-et-les-terres-rares-retour-sur-une-strategie-industrielle/