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CAC 40 : Réunions de la Fed et de la BCE

29 oct. 2025 06:39

Bonjour à tous

Cette semaine, les décisions de politique monétaire de la Réserve fédéral américaine (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE) seront au centre de l’attention. La Fed
Aux États-Unis, les tenants de l’inflation ont vu leurs craintes apaisées par les dernières publications relatives à l’évolution des prix à la consommation: l’inflation sous-jacente ralenti, passant de 0,35% à 0,23%, un niveau inférieur aux anticipations de marché.

Cependant, les tenants de la déflation restent vigilants face à la récente accélération des prix dans des secteurs particulièrement sensibles aux droits de douane – notamment l’habillement (+0,7%), l’électroménager (+0,8%) et le mobilier (+0,9%).

Ainsi, l’inflation semble se stabiliser sur des niveaux encore élevés, à plus de 3% en rythme annuel.

Pour autant, les membres de la Fed n’ont pas cherché à infirmer les anticipations du marché, qui intègrent désormais deux nouvelles baisses des taux d’ici la fin de l’année.

Nous anticipons ainsi une réduction de 25 points de base des taux directeurs lors de la réunion de mercredi, marquant la poursuite de la normalisation vers une politique monétaire moins restrictive.

À plus long terme, la trajectoire pourrait toutefois se compliquer.

L’année 2026 pourrait même ouvrir un tout nouveau chapitre: la propagation des effets des tarifs douaniers vers le consommateur, la montée en charge des mesures de relance budgétaire et de la déréglementation, le point d’équilibre du chômage en termes de création d’emplois se rapprochant de zéro, ainsi que la possible nomination d’un président de la Fed favorable à une orientation «pro-MAGA» et à la baisse des taux réels, pourraient rebattre les cartes.

La BCE
Pendant ce temps, la BCE marque une pause, confirmant ainsi la fin de son cycle de baisse des taux et que ces derniers sont à un niveau approprié.

L’économie européenne a connu des mois décevants, sans toutefois basculer dans la récession. La stagnation économique actuelle devrait céder la place à un retour de la croissance d’ici la fin de l’année, soutenu par la mise en œuvre des tant attendues politiques de relance budgétaire dans les pays traditionnellement plus frugaux.

Le souhait longtemps exprimé par le prédécesseur de Christine Lagarde se réalise enfin. Le plan de Mario Draghi pour davantage de réformes structurelles, notamment dans les marchés publics, commence également (lentement) à se concrétiser, ce qui devrait soutenir l’activité économique.

En l’absence de nouvelles projections macroéconomiques de ses analystes en matière de perspectives de croissance et d’inflation, la présidente de la BCE devrait maintenir les taux directeurs inchangés à 2%, tout en appelant à la patience jusqu’à la réunion de décembre, date à laquelle un nouveau jeu de prévisions de lui permettre d’affiner la trajectoire de politique monétaire, si nécessaire.

Implications pour les marchés obligataires
Sur les maturités courtes américaines, la Fed dispose de larges marges de manœuvre pour abaisser ses taux directeurs dans les mois à venir. Les marchés ont toutefois très rapidement et largement intégré la perspective d’un assouplissement supplémentaire, et les anticipations de cinq baisses sur les douze prochains mois nous paraissent excessives.

Sur les maturités longues, la combinaison d’un «Put» implicite de la Fed, de déficits budgétaires conséquents et d’une possible accalmie de l’incertitude géopolitique devrait exercer une pression haussière sur les rendements.

Dans ce contexte, nous avons ajusté nos positions de pentification et nous adoptons désormais un positionnement négatif sur l’ensemble de la courbe des taux américaine.

Concernant les taux en euros, les marchés anticipent une baisse des taux directeurs à horizon six mois, ce qui nous semble cohérent.

En revanche, ces même marchés obligataires anticipent des hausses de taux de la BCE d’ici fin 2026/début 2027. Cela nous paraît prématuré, compte tenu du risque d’une inflation durablement inférieure à la cible et des disparités dans les dynamiques de reprise entre pays européens.

Face à ce contexte, nous privilégions les maturités de 2 à 5 ans et un positionnement à la pentification de la courbe des taux européens.

7 réponses

  • 07:00

    Emeis confirme ses objectifs après une croissance organique de 7% au 3e triimestre L'exploitant de maisons de retraite et de cliniques Emeis, ex-Orpea, a confirmé mardi ses perspectives de rentabilité pour 2025, après avoir enregistré une progression de 5,6% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre.

    La société a réalisé un chiffre d'affaires de 1,48 milliard d'euros au trimestre écoulé, en hausse de 7% sur un an à changes et périmètre constant. Entre janvier et septembre, la croissance organique est de 6,4%.

    Indicateur suivi de près par le marché, le taux d'occupation moyen s'inscrit à 87,3% sur les neuf premiers mois de l'année, en augmentation de 1,8 point de pourcentage par rapport aux neuf premiers mois de 2024.

    Le groupe de maisons de retraite a également indiqué avoir dépassé son objectif de cessions d'actifs, avec 2,1 milliards d'euros de cessions finalisées ou sécurisées depuis la mi-2022. .

    Pour 2025, Emeis prévoit toujours un résultat brut d'exploitation avant loyers (Ebitdar) en hausse de 15% à 18% à périmètre constant par rapport à 2024.


  • 07:35

    Cours

    CBOE VIX INDEX
    16,42 USD+3,99%
    Ouverture théorique
    US12497K1007 VIX


  • 07:39

    On risque de froisser Trump

    Budget 2026 : les députés doublent le taux de la taxe Gafam et visent les bénéfices des multinationales
    Les députés ont voté un doublement, de 3 % à 6 %, du taux de la taxe Gafam mardi soir, tout en relevant son seuil. Ils ont aussi adopté une taxe surprise et massive sur les bénéfices des multinationales.


  • 07:56

    Voici la chronique matinale de Th. Veillet qui arrive de plus en plus tard
    97.8% et la triplette magique
    29.10.2025
    Il y a des jours tu te lèves et tu te dis que ça ne sert pas à grand-chose d’écrire une chronique boursière. Ça ne sert pas à grand-chose, parce que globalement tu vas répéter ce que tu as déjà dit la veille : « les marchés montent, ils battent des records et les résultats des entreprises sont plutôt pas mal dans leur ensemble ». Et c’est vrai. Les résultats sont plutôt pas mal, et en plus les marchés montent. C’est encore et toujours les mêmes qui tiennent le marché et on répète encore et encore les mêmes choses. Les mêmes choses du style : « on attend la publication des chiffres de Microsoft, Meta et Google et on attend aussi la baisse des taux ». Vous avez pas l’impression qu’on radote ?


    On prend les mêmes et on recommence
    Donc. Ce matin on va essayer de faire simple : Ce soir Microsoft, Meta et Google vont publier leurs chiffres trimestriels et ça sera meilleurs que les attentes. D’ailleurs quand on voit le comportement des Magnificent Seven depuis quelques jours, on se demande si le marché ne s’attend pas – EN PLUS – à apprendre que les trois sociétés vont nous annoncer qu’en plus de battre les attentes, ils marchent AUSSI sur l’eau et ils multiplient les pains et transforment l’eau en vin. Hier Microsoft a atteint les 4’000 milliards de market cap et ils ont encore rien publié. Nvidia a même frôlé les 5’000 milliards, soit près de deux fois le PIB du Canada. On est donc en train d’anticiper une saison des publications trimestrielles quasi parfaite et rien ne semble pouvoir arrêter la marche en avant des indices boursiers.

    Bon, en même temps quand tu as les plus grosses boîtes du monde qui te publient des chiffres au-dessus des attentes, il n’y a pas de raisons de vendre le marché. Et à voir comment les investisseurs courent après le marché ça paraîtrait surprenant que ce soir nous ayons une triple déception du côté des publications du trimestre. Hier soir les trois indices de référence américains ont terminé tous les trois au plus haut de tous les temps et ce, pour la troisième fois consécutive. Et le plus drôle dans tout ça, c’est que RIEN, mais absolument rien n’a été publié. Que ce soit la décision de la FED, les publications trimestrielles ou même une ébauche d’accord réel entre Trump et Xi Jinping. Nous ne vivons que d’anticipations et de probabilité que ça va bien se passer.


  • 08:04

    Suite de la chronique
    La deuxième partie de la semaine de tous les dangers
    Si l’on doit revenir sur la séance d’hier, je dirais que l’on s’est contenté de certitudes et de fermes conviction comme quoi ça va bien se passer. Les chiffres qui ont été publiés hier ne sont que des chiffres qui nous ont pavé le reste de la semaine avec des bonnes intentions. Par exemple, UPS a publié des chiffres meilleurs que les attentes, Paypal aussi et Visa de même. Alors après vous me direz que ça nous fait une belle jambe parce qu’aucun des trois n’a quoi que ce soit à voir avec le trio qui va publier ce soir. Et c’est vrai. Cependant, ce qui est rassurant, c’est que les trois sociétés précitées sont des baromètres de l’état de santé de l’économie américaine. Si UPS va bien, ça veut dire que l’américain moyen passe des commandes à tour de bras chez Amazon et dans tout ce qui fait du e-commerce. Et si Paypal et Visa cartonnent, ça veut aussi dire que tout va bien au niveau des dépenses du consommateur. Et que donc, finalement, l’économie ne va pas si mal que ça.

    Ce qui est donc de bon augure pour la suite. Si l’américain consomme, il doit forcément aussi consommer un peu partout et donc ça doit bien se passer chez les Magnificent Seven aussi. Sans compter qu’en plus, Powell il va baisser les taux ce soir, histoire de redynamiser l’économie. Alors bon, si je voulais être mauvaise langue, je dirais que tout ce qui va sortir entre ce soir et la fin de la semaine a déjà été largement anticipé par les intervenants et que, du coup, il faut quand même s’attendre à deux-trois prises de bénéfices au fur et à mesure que nous aurons la confirmation que tout va bien, que la FED baisse les taux et que Trump est le meilleur ami de Xi Jinping et que les Chinois vont débarquer aux USA dès la semaine prochaine avec des camions de terres rares, pour repartir avec des tonnes de soja, non sans faire un détour par les magasins de Bernard Arnault qui sont parsemés le long de la cinquième avenue à Manhattan.

    Simple, basique
    Pour faire simple, les marchés s’attendent à une avalanche de bonnes nouvelles dès ce soir et en attendant, on est déjà en train de préparer l’apéro pour fêter ça. Et c’est un peu ce qui s’est passé hier. L’Europe restait encore sur la retenue, mais les USA ont donc aligné une nouvelle séance de hausse dans une sérénité qui est carrément bluffante à la veille de tout ce qui va nous tomber dessus dans les heures à venir. Et moi je suis là, à 6 heures du matin à chercher des synonymes dans le dictionnaire, histoire de vous dire que tout va bien, tout en étant parfaitement conscient que dès demain le marché peut se faire déglinguer sur le principe de base que « les bonnes nouvelles étaient largement dans les prix ». Ou alors on va continuer de monter en se disant que « de toutes façons, Powell va encore baisser les taux en décembre ».

    Il faut dire que finalement, le SHUTDOWN n’est pas une mauvaise chose, puisque comme on ne « sait pas trop ce qui se passe dans l’économie », la FED n’a pas d’autre choix que d’aider ladite économie pour ne pas qu’elle se pète la gueule plus que de raison. Et puis ça serait ballot d’apprendre par le Bureau of Labor Statisics, que pendant que les fonctionnaires étaient en vacances forcées, tout a ralenti, les jobs se sont évaporés et l’inflation a continué de ralentir gentiment. Du coup, la FED risque de faire un vrai boulot d’anticipation ce soir, en partant du principe qu’effectivement l’économie ne va pas si bien que ça et qu’il faut lui donner un coup de pouce avant que ça dégénère. Bref, on ne vit pas sur du concret, mais on achète surtout sur des supputations par rapport à l’avenir. Et c’est ainsi que l’on peut résumer la séance d’hier. Tout va bien se passer, tout se passe bien et il faut fêter ça parce qu’il est plus que probable que la fin de semaine soit placé sous le signe d’une avalanche de bonnes nouvelles. Finalement, si ça baisse à partir de ce soir, ça sera surtout parce qu’on avait déjà anticipé que tout allait bien se passer… En gros, nous sommes des visionnaires et lorsque nous aurons la confirmation que nos visions sont les bonnes, il sera temps de se poser des questions pour savoir si on continue d’acheter pour anticiper la PROCHAINE baisse des taux en décembre, ou s’il faut tout vendre parce qu’en finance, il faut toujours acheter la rumeur et vendre les faits…
    pour lire la chronique en entier suivre ce lien - si cela veut passer
    https://www.boursorama.com/bourse/forum/1rPCAC/detail/467259051/


  • 09:26

    Elle est mignonn la petite Emeis + 6,34%

    elle fleure bon


  • 11:11

    Mais ce n'est pas en France... tous les ETF chinois sont à la hausse

    Aéro : le grand bond en avant d'Airbus pour doubler ses capacités de production en ChineAirbus a ouvert une deuxième ligne d’assemblage final d’A320 en Chine. Cet investissement, annoncé en 2023, va augmenter les capacités de production de l’avionneur pour son modèle phare. De quoi renforcer sa position dominante face à Boeing, acquise depuis un peu plus de cinq ans.
    Après les Etats-Unis, la Chine. Huit jours après avoir inauguré une deuxième ligne d’assemblage d’A320 sur son site américain à Mobile (Alabama), Airbus a fait de même à Tianjin. L’avionneur européen a dévoilé, mercredi 22 octobre, l’ouverture d’une nouvelle chaîne qui multipliera par deux ses capacités de production en Chine. Un événement tenu en toute discrétion, histoire de ménager les susceptibilités de l’administration Trump sur fond de tensions sino-américaines persistantes. Mais cet investissement, dont le montant n'a pas été communiqué, n’en demeure pas moins crucial.


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