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CAC 40 : En 1994, la Russie s'est engagée à ne pas envahir l'Ukraine, le Traité de

18 août 2025 19:09

📜 Le Mémorandum de Budapest (1994)

Le Mémorandum de Budapest est un accord diplomatique signé le 5 décembre 1994 entre plusieurs grandes puissances et trois anciennes républiques soviétiques : l’Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan. Voici les points clés :

🧠 Contexte historique
- Après la chute de l’URSS en 1991, ces trois pays se retrouvent avec des armes nucléaires sur leur sol.
- Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie souhaitent éviter la prolifération nucléaire.
- En échange du désarmement nucléaire de ces pays et de leur adhésion au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), des garanties de sécurité leur sont offertes.

✍️ Signataires
- Ukraine, Biélorussie, Kazakhstan
- États-Unis, Royaume-Uni, Russie
- La France et la Chine rejoignent plus tard l’accord, mais sans signer le mémorandum initial.

🔐 Engagements des puissances nucléaires
Les signataires s’engagent à :
- Respecter l’indépendance, la souveraineté et les frontières des pays désarmés.
- Ne pas recourir à la menace ou à l’usage de la force contre eux.
- Ne pas utiliser d’armes nucléaires contre eux, sauf en légitime défense.
- Consulter les autres parties en cas de violation ou de menace.

⚠️ Controverse et actualité
- Lors de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, l’Ukraine invoque le mémorandum pour dénoncer une violation de ses garanties territoriales.
- En 2022, pendant l’invasion russe, le président Zelensky critique l’inefficacité du mémorandum, estimant que les garanties n’ont pas été respectées.

11 réponses

  • 18 août 2025 19:11

    Le Mémorandum de Budapest (1994)
    - L’Ukraine accepte de détruire son arsenal nucléaire et de rejoindre le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
    - En échange, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie garantissent la sécurité et l’intégrité territoriale.


  • 18 août 2025 19:13

    Aujourd’hui
    - Beaucoup regrettent cette décision, surtout après l’annexion de la Crimée en 2014 et l’invasion de 2022. Certains estiment que si l’Ukraine avait conservé ses armes, cela aurait pu dissuader la Russie.


  • 18 août 2025 19:19

    Les accords, c'est comme les promesses, ça n'engage que ceux qui y croient, surtout oes faibles.


  • 18 août 2025 20:00
    18 août 2025 19:19

    Les accords, c'est comme les promesses, ça n'engage que ceux qui y croient, surtout oes faibles.

    surtout avec un dirigeant qui ne tient pas parole et des présidents qui ne se sentent pas tenus par la signature de leurs prédécesseurs


  • 19 août 2025 09:47

    La plus grosse conn..... dans cette histoire c'est quand Poutine a envahi la Crimée en 2014 et que personne n'a réagi. C'est là qu'il fallait taper sur le nez de Poutine. On laisse pas un ours goûter un pot de miel, on est sûr qu'il reviendra à l'assaut tôt ou tard.


  • 19 août 2025 17:31

    De 1991 (séparation avec la Russie) à 2004, l’Ukraine a eu deux présidents plutôt russophiles (Kravtchouk et Koutchma). En novembre 2004, également russophile, Viktor Ianoukovytch est élu président. Des manifestations ‘’populaires et spontanées’’, appelées ‘’Révolution orange’’, remettent en cause le verdict des urnes, et le 26 décembre 2004 le pro-américain Viktor Iouchtchenko est élu. Contrairement aux habitudes passées, les USA s’investissent massivement et ouvertement1. Des dirigeants américains se rendent sur place (Kissinger et Mc Cain). Et on ne lésine pas sur l’argent : 5 milliards de dollars depuis 1991 par l’intermédiaire d’ONG, selon la diplomate américaine Victoria Nuland, représentante du Bureau des Affaires Européennes et Eurasiennes à Washington, très impliquée, on le verra encore, dans les affaires ukrainiennes.

    Mais 5 ans après, le 7 Février 2010, le peuple ukrainien sanctionne le bilan très négatif de Iouchtchenko, incapable de juguler la corruption des oligarques et qui n’obtient que 5% des voix. Le russophile Viktor Ianoukovytch est réélu avec 48,95 % des voix. Il devient le 4ème président de l’Ukraine, cette fois sans contestation. L’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) juge le scrutin « transparent et honnête ». La machine américaine de la déstabilisation fait alors feu de tout bois et 4 ans plus tard, elle aboutit à la ‘’Révolution de Maidan’’, qui chasse Ianoukovytch, obligé de fuir.

    Sauf que cette fois, la violence des milices armées nationaliste se substitue au folklore bon enfant des étudiants jouant à la révolution. Une centaine de morts à Kiev, en 4 jours de Février 2014.
    Sauf que cette fois, même des éminences telles John Brennan, le directeur de la CIA, ou même le vice-président d’Obama, Joseph Biden, se ruent au portillon. C’est la Secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes, Victoria Nuland herself, qui, sur place, est directement au poste de pilotage.
    Accompagné de son Excellence l’ambassadeur Geoffrey R. Pyatt, elle apporte son soutien aux ‘’révolutionnaires’’. Toujours aussi bien accompagnée, elle distribue des petits pains. Et mieux encore… elle compose le nouveau gouvernement.
    Nous savons tout cela grâce à l’interception d’une communication téléphonique, où on l’entend choisir le Premier ministre (Arseny Yatsenyuk) appelé par son diminutif ‘’Yats’’, et où l’Europe, trop scrupuleuse à son goût, en prend pour son grade : ‘’nom d'oiseau the UE!’’2.


  • 20 août 2025 09:16

    Pour que ce post soit totalement objectif il faut préciser que lors de Minsk I les 3 anciennes RSS se sont engagées à ne pas prendre des positions pouvant mettre en cause la sécurité des deux autres, ce qui n’a pas été respecté.


  • 20 août 2025 09:26

    VP a de la N envers Gorbatchev et veut revenir sur ces accords ayant donné naissance à la CEI.


  • 20 août 2025 09:35

    On sait que Poutine n'a aucune parole ... Il faut des écrits (accords, traités, ...).


  • 20 août 2025 09:50

    les USA n'ont jamais rien respecté
    Les russes ont le droit de faire de même.
    sur ce coup de suis d'ac avec les russes. (mais je n'ai pas dis que je d'ac. avec l'invasion de l'Ukraine).


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