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CAC 40 : la réponse ferme de la France qui ne veut pas être « le dindon de la farce »

28 juil. 2025 19:55

Comme dirait M737 dans une file sur le forum : '' L'Europe à une poule sans tête au sommet '' LOL de LOL

C’est mieux que rien, mais il n’y a pas non plus lieu de se réjouir, selon le gouvernement français. L’accord commercial entre les États-Unis et l’UE établissant à 15 % les droits de douane américains sur les produits européens apporte « une stabilité temporaire », mais reste « déséquilibré », a regretté ce lundi 28 juillet le ministre français délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad.

« L’accord commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis apportera une stabilité temporaire aux acteurs économiques menacés par l’escalade douanière américaine, mais il est déséquilibré », a écrit sur X Benjamin Haddad, qui a mis en garde contre le risque d’un « décrochage » des Européens si ces derniers « ne se réveillent pas ».

« Accord Van der Leyen-Trump : c’est un jour sombre que celui où une alliance de peuples libres, rassemblés pour affirmer leurs valeurs et défendre leurs intérêts, se résout à la soumission », a de son côté surenchéri le Premier ministre François Bayrou sur son compte X, ne prenant pas la peine de mettre en avant le moindre point positif. Et se trompant sur le nom de la présidente de la commission, qui ne s’écrit pas « van » mais « von » der Leyen.

« L’état de fait n’est pas satisfaisant »
Le ministre chargé de l’Europe Benjamin Haddad s’est ainsi tout de même félicité que l’accord exempte « des secteurs clés pour l’économie française (aéronautique, spiritueux, médicaments) », exclut « toute concession pour (les) filières agricoles sensibles » et « préserve (la) réglementation européenne sur des sujets comme le numérique ou le sanitaire ».

« Mais soyons lucides : l’état de fait n’est pas satisfaisant et ne peut pas être durable », a estimé le ministre, en observant que les États-Unis « font le choix de la coercition économique et du mépris complet des règles de l’OMC ».

« Nous devons en tirer vite les conséquences ou risquer l’effacement », a-t-il écrit, avertissant : « Si les Européens ne se réveillent pas, les difficultés des autres paraîtront toutes relatives face à notre décrochage ».



« Les derniers dindons de la farce »

Benjamin Haddad veut que l’UE « se batte pour continuer de rechercher l’équilibre commercial avec les États-Unis » et regrette notamment que les services numériques américains « bénéfi(cient) de passe-droit fiscal en Europe ». Il appelle aussi à « (réduire) massivement les normes et régulations qui continuent de peser sur la compétitivité des entreprises européennes ». « On ne peut pas être les derniers dindons de la farce de règles que plus personne ne respecte », insiste le ministre.

Dans le catalogue des expressions folkloriques, Clément Beaune, haut-commissaire à la Stratégie et au Plan et ex-ministre chargé de l’Europe, a affirmé qu’il « faut que l’Europe accélère et se bouge, parce qu’on ne peut pas être les Télétubbies du commerce international ».



Le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a de son côté tenu ce lundi matin un discours relativement similaire, expliquant au micro de RTL qu’il s’agissait d’un accord « qui a le mérite d’apporter de la stabilité à nos entreprises et nos industriels », mais « qui reste déséquilibré ».



Marc Ferracci a également affirmé que l’Europe devait « accélérer sur sa stratégie de compétitivité. Ça veut dire très concrètement imposer une préférence européenne dans les marchés publics, mieux nous protéger contre la concurrence déloyale dans des filières comme la sidérurgie, comme la chimie, qui aujourd’hui souffrent d’être face à des productions venant notamment de Chine qui sont massivement subventionnées. Là-dessus, l’Europe doit aller plus vite et plus fort », a-t-il déclaré.



Un accord in extremis trouvé en Écosse
L’accord entre les États-Unis et l’UE a été annoncé lors d’une rencontre entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ce dimanche en Écosse, alors que le président américain avait donné jusqu’au 1er août pour trouver un accord.

Il prévoit des droits de douane de 15 % sur les produits européens importés d’une part, tandis que l’UE s’engage à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie - visant notamment à remplacer le gaz russe - et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux États-Unis d’autre
part.



https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/accord-commercial-C3A9tats -unis-ue-la-rC3A9ponse-ferme-de-la-france-qui-ne-veut-pas-C3AAtre-le-dindon-de-l a-farce/ar-AA1JpJqB?ocid=hpmsn&cvid=734b9e9362d648bad0eb091045958f97&ei= 138

12 réponses

  • 28 juillet 2025 20:06

    Après son accord avec Donald Trump, Ursula von der Leyen achève d’exaspérer la macronie

    POLITIQUE - Un « deal » qui fait en France l’unanimité contre lui. Ursula von der Leyen, la présidente de la commission européenne, a annoncé ce dimanche 27 juillet, avoir scellé un accord de principe avec Donald Trump pour des droits de douane à 15 % entre l’UE et les États-Unis. Si les critiques fusent à gauche et à l’extrême droite, la macronie et ses alliés fustigent eux aussi les négociations menées par von der Leyen.

    Dans un message posté sur X ce lundi 28 juillet au matin, François Bayrou a qualifié ce moment de « jour sombre », évoquant même une « soumission ». Avant lui, d’autres élus du socle commun à l’instar de David Amiel ou Denis Masséglia ont fustigé un « permis de rançonner » ou une « capitulation » face à la guerre commerciale lancée par le président américain. Dans la foulée des ministres Benjamin Haddad (Affaires européennes) et Laurent Saint-Martin (commerce extérieur), les macronistes jugent l’accord « déséquilibré ».

    En creux, une critique aussi de la méthode d’Ursula von der Leyen ? C’est la présidente et son « bad deal » qui se retrouvent ainsi étrillés dans un visuel partagé par l’eurodéputé MoDem Sandro Gozi, ou encore par Clément Beaune, le Haut-commissaire au plan, lorsqu’il tance un « acte de faiblesse ». « L’Union européenne aurait pu montrer ses muscles, elle a courbé la tête », fustige encore l’eurodéputée Horizons Nathalie Loiseau.

    Une vague de critiques européennes à laquelle le commissaire européen au Commerce, Maroš Šefčovič, a tenté de répondre en saluant ce lundi les « excellentes » négociations menées par « UVDL », alors que la base de départ, a-t-il rappelé, était de 30 %, avec le risque de voir disparaître 5 millions d’emplois dans l’UE.

    Faut-il épargner le soldat von der Leyen ?
    Cette profonde déception des macronistes s’explique en partie par le fait que l’accord heurte de plein fouet le cœur du projet européen d’Emmanuel Macron depuis 2017 : une Europe plus puissante, souveraine, capable de s’affranchir de l’Oncle Sam. Une UE aussi plus verte. Or, comme le remarque l’eurodéputée Renew Valérie Hayer le « deal » prévoit un achat massif d’hydrocarbures : un « pied de nez à nos efforts en matière d’indépendance énergétique et de transition écologique ».

    La cheffe de file des macronistes s’est fendue d’un long message sur X ce lundi, où chaque mot semble savamment pesé, dans un souci de prendre immédiatement de la hauteur en tirant des leçons face à « des choses qui auraient pu être bien pires », face à un accord qui apporte de la « stabilité » mais au « prix fort ». Dans l’entourage de l’eurodéputée, on préfère ainsi parler d’un « mauvais accord », mais on récuse en revanche le terme de « capitulation ».

    Une façon de ne pas agiter le chiffon rouge contre son alliée, en public, et en pleine crise. Du moins, en façade. En « façade », car certains passages, sans citer directement Ursula von der Leyen, semblent faire écho à la frustration qui gagne les bancs de Renew, alors que les griefs s’accumulent, au Parlement, contre la présidente.

    L’UE, un « nain politique »
    Valérie Hayer pointe à cet égard que si l’UE est un géant économie, elle demeure en l’occurrence « un nain politique », qui hésite encore trop, selon, elle « à utiliser les leviers pour jouer le rapport de force », comme l’instrument anti-coercition. Un « bazooka » commercial que la macronie appelle de ses vœux depuis des mois face à Donald Trump, mais auquel « UVDL », élue avec les voix du PPE et de Renew, s’est toujours refusée.

    Depuis début juillet, les méthodes et l’attitude de la présidente, jugées sclérosantes et trop centralisées, ont rempli la coupe de la famille centriste. Il y a 10 jours, sur le plateau de France 24, Valérie Hayer avait de nouveau mis - très fermement - en garde : « sans engagements forts », elle mettra « le scénario [du retrait de la coalition] » sur la table. L’accord avec Donald Trump n’apparaît en l’état pas vraiment comme le moment idéal.

    À l’instar de François Bayrou, la rentrée d’Ursula von der Leyen se fera sur des charbons ardents. Outre qu’il va falloir que cet accord de principe soit explicité puis ratifié par chacun des 27 pays, elle pourrait faire face à une nouvelle motion de censure venue de la gauche.


  • 28 juillet 2025 21:04

    Le problème c'est qu'on est dirigés par des dindons et qu'il faut se les farcir :)


  • 28 juillet 2025 21:29

    Fausse indignation, Scholz et Macron ont choisi VDL au grand dam de Meloni . Vdl ne pouvait pas accepter les 15% de taxes sans l'aval de Berlin et Paris voire aussi Rome


  • 29 juillet 2025 08:48

    Qu'il s' occupé de la France et de gérer correctement avec des grosses .c.o.r.onnes avant d ouvrir sa bouche ....et être crédible


  • 29 juillet 2025 14:41

    c'est plutôt la france la ferme comme d'hab 😊


  • 29 juillet 2025 14:43

    Et avec un coq en emblème, on se demande pourquoi l'aigle mal voyant, ne nous prendrait pas pour des dindons 😊


  • 29 juillet 2025 15:22

    Pour l'instant on doit avoir un impact de 6 a 10 milliards sur nos échanges avec les US.
    Mais à combien cet impact se monter avec le reste des échanges internationaux ?
    Que vont faire certains pays impactés par la taxe Trump ?
    Automatiquement ils vont tenter de répercuter ces taxes sur les autres pays.
    Je pense que les problèmes vont sérieusement s'aggraver.


  • 29 juillet 2025 16:48

    Pourquoi se plaignent ils tous de VDL ? Ne sont ce pas les mêmes qui l’ont maintenue à la présidence ?
    Ces atermoiements sont à mourir de rire…


  • 29 juillet 2025 17:01

    protectionnisme et droits de douane ça se ressemble !
    Pour moi c'est une bonne nouvelle si chaque pays se protège un minimum sur ce qu'il sait déjà produire !
    La France et les US n'en seraient pas là (chômage de masse chez les ouvriers) sans la mondialisation débridée !


  • 29 juillet 2025 17:08

    toujours un train de retard...comme prévu (enfin je l'vais dit sur un post il y a plusieurs semaines qu'n serait mamgrè le temps lassé par trump a la rue)

    et voila, aujourd'hui ils se réveillent, ca a mal été préparé, on a préféré laisse le temps (je me rappelle de cela dans les médias...c'était notre solution)...brao

    Donc rien de définitif, mais vous avouerez que c'est quand meme mal barré surtout avec l'inertie de l'UE de 27...


  • 30 juillet 2025 18:14
    29 juillet 2025 17:08

    toujours un train de retard...comme prévu (enfin je l'vais dit sur un post il y a plusieurs semaines qu'n serait mamgrè le temps lassé par trump a la rue)

    et voila, aujourd'hui ils se réveillent, ca a mal été préparé, on a préféré laisse le temps (je me rappelle de cela dans les médias...c'était notre solution)...brao

    Donc rien de définitif, mais vous avouerez que c'est quand meme mal barré surtout avec l'inertie de l'UE de 27...

    Comment veux-tu préparer un menu quand 27 convives n'ont pas les mêmes aspirations et quand en face tu as un président qui détient tous les pouvoirs, y compris ceux de la cour suprême ?


  • 30 juillet 2025 18:18

    Ils vont faire comme pour le mercosur. Un maillage bien alambiqué pour faire croire que c'est pas plus mal que si s'était pire et pendant que ça va mettre cinq pour dire qu'ils veulent renégocier, le président américain aura changé et avec lui la politique également mais pendant tout ce temps les 15% auront encore fait des dégâts chez nous


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