House of Atos
Résumé des chapitres précédents:
2023, sur les conseils de McKinsey et Rothschild, les anciens proches de TB décident d’activer le plan CasinEDF*. Un pool bancaire avec BNuts** en coordo préparent le terrain avec une scission mortifère. Tout est en place pour liquider les actionnaires et haircut les obligataires.
2024, One Point a vent du projet, débarque au capital après en avoir fait part à un petit pool de fonds de dette US. Une bataille d’Austerlitz*** qui aurait pu se finir en Waterloo se livre sur la pratzen jusqu’à l’été 2024. La montée au capital se fait par équity swap et Omaha Beach (proposition sauvetage pool créancier en date du débarquement allié) écrase les intentions du pool CasinEDF. Apres moult négociations à la table des mandataires judiciaires, les créanciers l’emportent, même One Point qui voulait une minorité de blocage abandonne sa courte victoire à Austerlitz.
Plusieurs tentatives de trahisons plus tard, BNuts et d’autres sont écartés, le PRF est élaboré, il y a les punis et les moins punis, mais tous les membres du triumvirat**** sont invités à payer leur forfait. La tentative de minorité de blocage sera écartée par un savant usage des BSA et le contrôle de l’entreprise est assuré, un prix minimal de 132€ fixé et face a la golden share du paquebot (surnom des bâtiments de Bercy), le recovery devient de plus en plus l’intention des futurs actionnaires majoritaires.
2025, Atos est entre les mains des fonds US/UK, le BCE quitte le navire, reste à négocier la sortie des CasinEDF qui veulent extraire certains joyaux à prix cassé quitte à détruire le business de l’entreprise.
13 Mai, retrait de EPEI suivi de tous les CasinEDF suite à la présentation d’un Genesis porté par un PDG adoubé par les fonds US/UK.
31 Mai, confirmation de la fin de la découpe, toutes les banques EU se désengagent, ING déclare sa sortie et ferme la porte à partir du 25 Juin.
Des banques US/UK partenaires rachètent tous leurs titres et attendent patiemment les 132€ demandés par les HF patriotes pour envisager négocier de vendre le papier. Le marché devra acheter la montée si elle veut avoir sa part du futur Atos.
10 Juillet, avec l’aide de quelques banques EU, une VAD destructrice de valeur et de confiance poursuit son travail de sape. En effet, les actionnaires majoritaires ont intérêt à ce que le CA réussisse son plan Genesis, l’Etat français a plus que jamais besoin des compétences et services d’Atos, surtout à l’heure d’un plan défense européen. Et pourtant, des jeux de dupe sur le capital et dans les médias continuent de semer le doute pour empêcher le retour de la confiance sur une entreprise en plein recovery.
1er Août, le premier S1 est sur les rails et Genesis est conservateur, rares étaient ceux à le dire. Après confirmation au S2, les résultats pourront même être revus à la hausse en 2026, d’ailleurs le rachat d’obligation, l’augmentation de participation du PDG, le contrôle de la trésorerie, les investissements à venir, l’avancement à fin 2027 des objectifs, tout cela sont des indicateurs qui ne trompent pas.
Fin de partie pour l’Etat, la cession de AC du 31 Mai a été signée, l’AMF est de nouveau autorisée à intervenir, de nombreux actifs restant chez Atos et l’APE ayant besoin des services d’Eviden, Genesis doit pouvoir dérouler dans de bonnes conditions. L’Etat n’est plus duplice mais devient le client qu’il aurait toujours dû être.
L’histoire s’écrit devant nous, bientôt l’épilogue.
We are the 10 believers and Genesis Make Atos Great Again
Cette œuvre est une fiction qui recoupe beaucoup d’éléments de réalité.
*CasinEDF: plan élaboré sur la base de Casino (écrasement obligataire par EPEI et coup de poignard grâce au fond Attestor) et EDF (jeu duplice d’un État non actionnaire qui finance des projets sur des contrats déficitaires portés par Atos et sans être au capital, tente d’exproprier ceux ci en négociant des cession à prix cassé de plusieurs actifs)
**BNut: grosse banque française avec une de ses ancienne collaboratrice énarque promotion Sandor et mariée à un haut responsable de la banque Rothschild. Elle est associée à des intérêts privés et publics incompatibles avec la garantie d’absence de conflits d’intérêts, elle sera d’ailleurs écartée des négociations finales avec les mandataires judiciaires pour ces possibles raisons
***Austerlitz: tentative de prise de contrôle par minorité de blocage avortée suite au refus des obligataires de faire confiance à toute intention européenne qui pourrait compromettre le contrôle d’Atos par un CA autonome et indépendant d’influences
****référence romaine.
-Premier triumvirat: Banque/EPEI/Attestor
-Deuxième triumvirat: Banque/CIRI/EPEI