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ATOS : Article Le Figaro

04 juil. 2025 19:07

Bravo22 publie régulièrement des articles pro-Atos. On va voir combien de temps celui va tenir.

Article du Figaro de ce jour :

S’estimant lésés, un millier d’actionnaires minoritaires d’Atos assignent le groupe informatique en justice

Le 04/07/2025 Par Lucas Mediavilla

INFO LE FIGARO - Organisés en collectif, ils estiment que la direction et les commissaires aux comptes ont dissimulé la situation financière réelle de l’entreprise, les induisant ainsi en erreur. Ils demandent réparation.

’Ses avocats la présentent comme la plus grosse «class action» de l’histoire, s’agissant d’une société cotée en France. Plus d’un millier d’actionnaires d’Atos s’estimant lésés par la dégringolade boursière du groupe de l’informatique ces dernières années, s’organisent en vue d’une action collective qu’ils vont engager contre Deloitte et Grant Thornton, les commissaires aux comptes de l’ex-pépite tricolore.

Selon nos informations, le groupe Atos a reçu jeudi soir une assignation en référé, déposée par le cabinet Vermeille & Co, spécialisé dans la défense du droit des investisseurs, qui représente les intérêts d’un collectif d’actionnaires. Dans ce courrier consulté par Le Figaro, les plaignants entendent prouver que les dirigeants d’Atos « ont délibérément dissimulé la situation financière réelle du Groupe Atos, vraisemblablement de connivence avec les Commissaires aux Comptes.» À leurs yeux, ces fautes comptables alléguées ont eu pour effet d’induire en erreur les actionnaires dans leur décision d’investissement.

Cette procédure, en gestation depuis plusieurs mois, vise à obtenir pour eux une réparation. Elle a débuté sous l’ombrelle de l’« Union pour la réparation des actionnaires d’Atos» (UPRA), association créée pour rassembler dans un premier temps les actionnaires mécontents. Cette association a déjà réuni plus de 1300 petits porteurs s’estimant lésés. Leurs pertes en Bourse dépasseraient le cap des 50 millions d’euros, d’après les estimations de l’association. Mais il s’agit d’un premier échantillon. Une plateforme qui sera bientôt opérationnelle en ligne, doit permettre de réunir beaucoup plus d’actionnaires.

Une action collective contre les commissaires aux comptes​
Ce faisant, l’UPRA rejoint un collectif plus large d’actionnaires, accompagné par le cabinet Vermeille & Co ainsi qu’un fonds d’investissement français spécialisé dans ce type de litige. Ce dernier financera la procédure et notamment les actions en justice dirigée contre les commissaires aux comptes. L’investisseur récupérera une partie de l’enveloppe de réparation du préjudice. Si bien sûr, le tribunal accède aux requêtes des plaignants. La procédure s’annonce longue et sinueuse, la condamnation de commissaires aux comptes étant loin d’être courante en droit boursier.

Les actionnaires et leurs représentants estiment néanmoins déjà avoir un dossier sérieux. L’assignation en référé d’Atos vise à « collecter des éléments supplémentaires dans le cadre de cette affaire principalement dirigée contre les auditeurs », indique Sophie Vermeille. Des documents avaient été demandés à Atos pour établir la preuve des dissimulations, mais le groupe informatique a refusé de les transmettre, ce qui a conduit les avocats à passer à la vitesse supérieure.

En tant que telle, l’assignation comporte déjà ainsi une multitude de fautes alléguées à la direction ainsi qu’aux commissaires aux comptes. Les petits porteurs jugent, pêle-mêle, qu’ils n’ont pas procédé aux dépréciations massives qui s’imposaient dans les comptes d’Atos suite aux nombreuses acquisitions sous la direction de Thierry Breton. Ils jugent également que les commissaires aux comptes auraient dû émettre un avertissement sur un risque de continuité d’exploitation qui pesait sur l’activité du groupe en 2021 et 2022. La société présentait selon eux un « risque de liquidité imminent, dissimulé par des mesures agressives d’optimisation». Les avocats des actionnaires jugent enfin qu’Atos a sous-provisionné certains risques liés à des litiges dans lesquels il était engagé, et a maquillé certaines charges d’exploitation pour faire apparaître un bilan financier plus flatteur. L’idée avec cette nouvelle assignation pour obtenir de nouvelles preuves, est donc de renforcer le dossier. Interrogés par le Figaro, Deloitte comme Grant Thornton confient pour leur part avoir conduit leurs missions « en conformité avec les normes professionnelles» et refusent de commenter davantage la procédure.

Effondrement du cours​
L’action collective contre les commissaires aux comptes, dont le calendrier reste à déterminer, sera gratuite pour les petits porteurs qui voudraient la rejoindre. Seuls sont éligibles les investisseurs ayant acquis des actions Atos entre le 21 février 2018 et le 25 mars 2024, intervalle pendant laquelle le cours était passé de 70 à 1 euro, engendrant des pertes colossales pour les petits porteurs. Cette procédure vient s’ajouter à une autre, déjà en cours depuis janvier dernier et à l’initiative de soixante-dix actionnaires d’Atos. Représentés par le cabinet Lissowski Avocats, spécialisé dans les litiges visant les sociétés cotées diffusant de fausses informations, elle a déjà débouché sur l’assignation «au fond» d’Atos, deux ex-dirigeants, Bertrand Meunier et Nourdine Bihmane, ainsi que les commissaires aux comptes, en mai dernier.

« Une première audience de procédure est attendue au mois de septembre», explique Johann Lissowski au Figaro. Lui aussi affirme que les dirigeants ont diffusé des informations trompeuses qui ont induit en erreur les petits porteurs du groupe. Il prétend notamment qu’Atos a caché ses intentions lors de la procédure de vente finalement avortée de Tech Foundations, ses activités d’infogérance mises dans cette filiale à l’été 2022, au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. « Atos n’a informé les marchés de cette volonté de vendre que le 1er août 2023, alors que la création de Tech Foundation avait été présentée comme une simple scission des activités du groupe. En réalité, Atos avait négocié en secret des protocoles d’accord avec Daniel Kretinsky dès 2022 », indique Johann Lissowski. L’annonce de l’entrée en négociations exclusive avec Daniel Kretinsky avait fait plonger le cours de Bourse d’Atos.

Selon lui, les actionnaires qu’il représente demanderaient réparation d’un préjudice dont le montant avoisinerait les 8 millions d’euros. «Confiant» après plusieurs procès remportés dans d’autres dossiers, il s’attend lui aussi à une longue procédure. « Ça va être un combat assez long. Nous avons des gros cabinets en face de nous», explique-t-il.

2 réponses

  • 08:46
    04 juillet 2025 19:07

    Bravo22 publie régulièrement des articles pro-Atos. On va voir combien de temps celui va tenir.

    Article du Figaro de ce jour :

    S’estimant lésés, un millier d’actionnaires minoritaires d’Atos assignent le groupe informatique en justice

    Le 04/07/2025 Par Lucas Mediavilla

    INFO LE FIGARO - Organisés en collectif, ils estiment que la direction et les commissaires aux comptes ont dissimulé la situation financière réelle de l’entreprise, les induisant ainsi en erreur. Ils demandent réparation.

    ’Ses avocats la présentent comme la plus grosse «class action» de l’histoire, s’agissant d’une société cotée en France. Plus d’un millier d’actionnaires d’Atos s’estimant lésés par la dégringolade boursière du groupe de l’informatique ces dernières années, s’organisent en vue d’une action collective qu’ils vont engager contre Deloitte et Grant Thornton, les commissaires aux comptes de l’ex-pépite tricolore.

    Selon nos informations, le groupe Atos a reçu jeudi soir une assignation en référé, déposée par le cabinet Vermeille & Co, spécialisé dans la défense du droit des investisseurs, qui représente les intérêts d’un collectif d’actionnaires. Dans ce courrier consulté par Le Figaro, les plaignants entendent prouver que les dirigeants d’Atos « ont délibérément dissimulé la situation financière réelle du Groupe Atos, vraisemblablement de connivence avec les Commissaires aux Comptes.» À leurs yeux, ces fautes comptables alléguées ont eu pour effet d’induire en erreur les actionnaires dans leur décision d’investissement.

    Cette procédure, en gestation depuis plusieurs mois, vise à obtenir pour eux une réparation. Elle a débuté sous l’ombrelle de l’« Union pour la réparation des actionnaires d’Atos» (UPRA), association créée pour rassembler dans un premier temps les actionnaires mécontents. Cette association a déjà réuni plus de 1300 petits porteurs s’estimant lésés. Leurs pertes en Bourse dépasseraient le cap des 50 millions d’euros, d’après les estimations de l’association. Mais il s’agit d’un premier échantillon. Une plateforme qui sera bientôt opérationnelle en ligne, doit permettre de réunir beaucoup plus d’actionnaires.

    Une action collective contre les commissaires aux comptes​
    Ce faisant, l’UPRA rejoint un collectif plus large d’actionnaires, accompagné par le cabinet Vermeille & Co ainsi qu’un fonds d’investissement français spécialisé dans ce type de litige. Ce dernier financera la procédure et notamment les actions en justice dirigée contre les commissaires aux comptes. L’investisseur récupérera une partie de l’enveloppe de réparation du préjudice. Si bien sûr, le tribunal accède aux requêtes des plaignants. La procédure s’annonce longue et sinueuse, la condamnation de commissaires aux comptes étant loin d’être courante en droit boursier.

    Les actionnaires et leurs représentants estiment néanmoins déjà avoir un dossier sérieux. L’assignation en référé d’Atos vise à « collecter des éléments supplémentaires dans le cadre de cette affaire principalement dirigée contre les auditeurs », indique Sophie Vermeille. Des documents avaient été demandés à Atos pour établir la preuve des dissimulations, mais le groupe informatique a refusé de les transmettre, ce qui a conduit les avocats à passer à la vitesse supérieure.

    En tant que telle, l’assignation comporte déjà ainsi une multitude de fautes alléguées à la direction ainsi qu’aux commissaires aux comptes. Les petits porteurs jugent, pêle-mêle, qu’ils n’ont pas procédé aux dépréciations massives qui s’imposaient dans les comptes d’Atos suite aux nombreuses acquisitions sous la direction de Thierry Breton. Ils jugent également que les commissaires aux comptes auraient dû émettre un avertissement sur un risque de continuité d’exploitation qui pesait sur l’activité du groupe en 2021 et 2022. La société présentait selon eux un « risque de liquidité imminent, dissimulé par des mesures agressives d’optimisation». Les avocats des actionnaires jugent enfin qu’Atos a sous-provisionné certains risques liés à des litiges dans lesquels il était engagé, et a maquillé certaines charges d’exploitation pour faire apparaître un bilan financier plus flatteur. L’idée avec cette nouvelle assignation pour obtenir de nouvelles preuves, est donc de renforcer le dossier. Interrogés par le Figaro, Deloitte comme Grant Thornton confient pour leur part avoir conduit leurs missions « en conformité avec les normes professionnelles» et refusent de commenter davantage la procédure.

    Effondrement du cours​
    L’action collective contre les commissaires aux comptes, dont le calendrier reste à déterminer, sera gratuite pour les petits porteurs qui voudraient la rejoindre. Seuls sont éligibles les investisseurs ayant acquis des actions Atos entre le 21 février 2018 et le 25 mars 2024, intervalle pendant laquelle le cours était passé de 70 à 1 euro, engendrant des pertes colossales pour les petits porteurs. Cette procédure vient s’ajouter à une autre, déjà en cours depuis janvier dernier et à l’initiative de soixante-dix actionnaires d’Atos. Représentés par le cabinet Lissowski Avocats, spécialisé dans les litiges visant les sociétés cotées diffusant de fausses informations, elle a déjà débouché sur l’assignation «au fond» d’Atos, deux ex-dirigeants, Bertrand Meunier et Nourdine Bihmane, ainsi que les commissaires aux comptes, en mai dernier.

    « Une première audience de procédure est attendue au mois de septembre», explique Johann Lissowski au Figaro. Lui aussi affirme que les dirigeants ont diffusé des informations trompeuses qui ont induit en erreur les petits porteurs du groupe. Il prétend notamment qu’Atos a caché ses intentions lors de la procédure de vente finalement avortée de Tech Foundations, ses activités d’infogérance mises dans cette filiale à l’été 2022, au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. « Atos n’a informé les marchés de cette volonté de vendre que le 1er août 2023, alors que la création de Tech Foundation avait été présentée comme une simple scission des activités du groupe. En réalité, Atos avait négocié en secret des protocoles d’accord avec Daniel Kretinsky dès 2022 », indique Johann Lissowski. L’annonce de l’entrée en négociations exclusive avec Daniel Kretinsky avait fait plonger le cours de Bourse d’Atos.

    Selon lui, les actionnaires qu’il représente demanderaient réparation d’un préjudice dont le montant avoisinerait les 8 millions d’euros. «Confiant» après plusieurs procès remportés dans d’autres dossiers, il s’attend lui aussi à une longue procédure. « Ça va être un combat assez long. Nous avons des gros cabinets en face de nous», explique-t-il.

    Ils ne savaient pas que jouer en bourse comporte des risques ?


  • 10:35

    C'est intéressant. J'avais déjà lu un article sur le même sujet la semaine dernière dans Les Echos.
    L'action de M. Lissowski est très différente de celle de l'Upra et semble bien plus avancée. D'après ma compréhension, les assignations ont en effet déjà été envoyées.


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