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ATOS : Les milliards de titres du 6 décembre | page 2

10 déc. 2024 19:44

Je pense qu'on va vous répondre cela :
1) Les titres ont été émis sur le marché primaire (là ou sont émis les nouveau titres) après l'avis de fin de souscription
2) Les teneurs de compte étaient autorisés à les négocier via des swaps, contrats d'échange, etc, ... (c'est dans le pdf ATOS)
3) A leur émission, ces titres étaient immédiatement assimilables aux titres existants
4) Les titres étant émis et négociables, ils pouvaient parfaitement être négociés sur le marché secondaire, c'est à dire ce que vous appelez la bourse (là où vous échangez vos titres via vos courtiers). En effet, la bourse n'est qu'un marché secondaire où s'échangent les titres déjà émis sur le marché primaire
5) Ils vont admettre que la communication sur le règlement livraison au 10/12 était perturbante mais le règlement livraison n'est que la dernière étape du processus de traitement des titres assurée par EuroClear

105 réponses

  • 15 janvier 2025 10:53

    Bonjour,

    Aucun autre créancier n’a vendu de titres sauf Boussard et Gavaudan.

    B&G qui a vendu ses titres de l’AK à un allié: Barclays.

    Nous ne connaissons pas l’état de son portage sur l’AK2.

    Sinon, personne, absolument personne n’a vendu, donc au moins 70% des titres sont entre les mains des participants.

    En face, 15,5% du capital est entre les mains des non participants. Donc 3,6%, rien que pour la BCE.
    Et nous ne savons pas s’ils ont vendu mais depuis leur livraison, rien indique sur le marché qu’ils aient vendu.

    Et n’oubliez pas, BG est en filet pour racheter toute vente massive des non participants.

    1,25% sont entre les mains du PDG et potentiellement 8% de flottant, mais rien ne confirme cette donnée.

    Donc, Boussard et Gavaudan, en accord avec l’ensemble des autres actionnaires, est là pour acheter toute vente massive de titres sur ce niveau de prix et les punis le resteront, à moins qu’ils vendent hors marché. Sur le marché, ce n’est pas quelques PP qui changeront la donne, Atos est entre les mains des nouveaux actionnaires et tout le marché parisien le sait.

    C’est comme rentrer en soirée privée, dorénavant, n’entre que ceux qui montrent pâte blanche


  • 15 janvier 2025 11:03
    15 janvier 2025 10:53

    Bonjour,

    Aucun autre créancier n’a vendu de titres sauf Boussard et Gavaudan.

    B&G qui a vendu ses titres de l’AK à un allié: Barclays.

    Nous ne connaissons pas l’état de son portage sur l’AK2.

    Sinon, personne, absolument personne n’a vendu, donc au moins 70% des titres sont entre les mains des participants.

    En face, 15,5% du capital est entre les mains des non participants. Donc 3,6%, rien que pour la BCE.
    Et nous ne savons pas s’ils ont vendu mais depuis leur livraison, rien indique sur le marché qu’ils aient vendu.

    Et n’oubliez pas, BG est en filet pour racheter toute vente massive des non participants.

    1,25% sont entre les mains du PDG et potentiellement 8% de flottant, mais rien ne confirme cette donnée.

    Donc, Boussard et Gavaudan, en accord avec l’ensemble des autres actionnaires, est là pour acheter toute vente massive de titres sur ce niveau de prix et les punis le resteront, à moins qu’ils vendent hors marché. Sur le marché, ce n’est pas quelques PP qui changeront la donne, Atos est entre les mains des nouveaux actionnaires et tout le marché parisien le sait.

    C’est comme rentrer en soirée privée, dorénavant, n’entre que ceux qui montrent pâte blanche

    Oui victorda,

    Mais tout acteur, tout investisseur petit ou grand peut acquérir des titres sur le marché au cours proposé et entrer au capital d' ATOS librement ! sans montrer pâte blanche verte ou bleue 🤣


  • 15 janvier 2025 11:20

    Tout intervenant peut acheter et est LIBRE d'acquérir sur le marché des titres mis en vente (par les créanciers participants ou non, ou des titres au flottant actuellement évalué à 9%) . Donc je ne comprends pas ton propos Victorda désolé


  • 15 janvier 2025 11:23

    Je crois qu'on vient de battre le record d'affirmations sans fondement 😎​
    La barre était pourtant haute ! Bravo !


  • 15 janvier 2025 11:26

    Je pense que Victorda évoque que les fonds sont en attente de l’issu de la guerre entre les créanciers d’atos

    Il y a par ailleurs un problème
    L’achat de titres par Philippe Salle ne figure plus sur AMF
    ou alors j’ai mal regardé


  • 15 janvier 2025 11:45

    Le discours évoqué est traditionnel lors d'une AK, on vous préconise d'aider la société dans sa restructuration
    "Ce communiqué ne constitue ni ne contient une offre de vente des actions Atos ou une quelconque sollicitation d’achat ou de souscription d’actions Atos en France, aux Etats-Unis d’Amérique ou dans aucun autre pays"


  • 15 janvier 2025 11:50

    Dans le communiqué du groupe lors de l'AK
    "Par ailleurs, le Président du Conseil d’administration, Philippe Salle, s’est engagé à souscrire à l’Augmentation de Capital avec Maintien du DPS pour un montant de 9 millions d’euros. Philippe Salle s’est par ailleurs engagé vis-à-vis de la Société à conserver les actions acquises dans le cadre de l’Augmentation de Capital avec Maintien du DPS, pendant une période de 180 jours calendaires suivant la date de règlement-livraison de l’Augmentation de Capital avec Maintien du DPS, sous réserve de certaines exceptions usuelles."


  • 15 janvier 2025 12:11
    15 janvier 2025 11:20

    Tout intervenant peut acheter et est LIBRE d'acquérir sur le marché des titres mis en vente (par les créanciers participants ou non, ou des titres au flottant actuellement évalué à 9%) . Donc je ne comprends pas ton propos Victorda désolé

    Ce n’est pas quelques millions de titres de PP dont il est question.
    À part Barclays qui est monté en alliance avec BG, aucun institutionnel n’est sur Atos, et ils ne monteront pas tant que la situations entre les participants et non participants ne sera pas résolue.
    Pour que le titre reprenne des couleurs, il faut un retour des institutionnels, les PP peuvent acheter les miettes qu’ils veulent, la situation est entre les mains des nouveaux propriétaires.

    BRAVO22 , le PdG a toujours ses titres sur sa holding, c’est écrit sur la brochure de l’AG. Les déclarations n’ont pas changé, les 5000 titres étant plutôt symboliques dans le cadre du CA. Qui sait, l’indice d’un regroupement par 5000 pour arriver à 1 titre symbolique a l’issue de celui-ci?


  • 15 janvier 2025 12:26

    Victorda
    Les 2 déclarations de Ph. Salle ne figurent pas sur AMF alors que j’avais déjà visualisé dernièrement


  • 15 janvier 2025 12:35

    Un retour des actions sur le marché pourrait là booster !!
    JC


  • 15 janvier 2025 12:39

    L’AMF fait souvent le ménage mais il n’y a eu aucune déclaration à la baisse. Sachant qu’il y a engagement de 6 mois…

    J’enregistre toutes les déclarations, donc soyez assuré qu’il est toujours parmi nous


  • 15 janvier 2025 12:43

    Je ne doute pas
    Je me pose la question pourquoi cette absence, et ce n’est pas normal, ménage ou pas


  • 15 janvier 2025 13:52

    L'ensemble du Conseil d'Administration devra se renforcer avant le regroupement, sinon ils n'auront plus de titres. Il me semble qu'il faut détenir 500 titres au minimum pour pouvoir siéger au C.A.


  • 15 janvier 2025 13:55

    BRAVO22 pardon de vous contredire mais les deux déclarations de Ph Salle publiées en dates du 11 et du 25 décembre sont toujours sur le site BDIF.
    Il faut bien vérifier de tout afficher, y compris "déclaration des dirigeants", car le formulaire de recherche laisse le choix entre déclaration de franchissement de seuils, positions courtes, déclarations des dirigeants...


  • 15 janvier 2025 14:08
    15 janvier 2025 11:23

    Je crois qu'on vient de battre le record d'affirmations sans fondement 😎​
    La barre était pourtant haute ! Bravo !

    Bonjour FabRazor

    Dans la précipitation, les gens de bonne foi ont parfois tendance à sauter des étapes de l'argumentaire. c'est toujours plus long et compliqué de présenter des raisonnements fondés que de balancer certaines affirmations peremptoires comme le font certains ici... et qu'il faut pourtant bien contredire.

    victorda a donc sauté quelques étapes, mais le raisonnement, bien que non "prouvable" correspond bien à des coïncidences parfaites.
    si on regarde les déclarations de franchissement de seuils depuis la première AK : les créanciers qui devaient à un moment où à un autre franchir temporairement les 5%, en fonction du calendrier des livraisons de titres, ont déclaré très exactement à la date prévue le nombre de titres qu'atos avait annoncé à titre indicatif.
    Le seul qui manque à l'appel, c'est B&G, et ce dès le 10/12... et on l'a aperçu dans la colonne "position courte" dans les jours qui ont suivi. A 1,1% en short... alors qu'on l'attendais à 5,7 % en long... Il a donc tout vendu et même plus que ce qui lui a été livré le 10. Sa position courte a été annulée le 18, sans doute par la livraison d'autres titres livrés le 18 lors de l'AK3 (concomitante à l'AK2).

    Parallèlement, les déclarations de positions de barclays en date du 10/12 (passage à la hause des 5%) et du 18 /12 (passage à la baisse) nous renseignent sur les titres détenus par Barclays en date du 10/12 au soir et du 18/12 au soir... et ça pourrait correspondre PARFAITEMENT aux titres que B&G a vendu le 10 et dans les jours qui ont suivi...

    Donc l'affirmation concernant l'attitude des créanciers est quand meme fondée sur des coïncidences traçables extremement convaincantes


  • 15 janvier 2025 14:11

    Si des créanciers participants, désormais actionnaires, ont vendu des titres, il ne peut s'agir d'aucun des principaux à savoir DE Shaw, Tresidor et ING, où alors, ces cessions n'ont pas entraîné de franchissement à la baisse.

    Le fait que des gros paquets soient cédés par ci par là au marché laisse penser que les vendeurs sont des gens qui ont été massivement livrés à l'occasion d'une des AK (sinon, on devrait finir par voir des déclarations de VAD).
    Ce peut etre la BCE?
    ou un autre creancier non participant qui accepte la défaite et se déleste à ce cours, pendant que d'autres (B&G ou Barclays?) récupèrent les miettes


  • 15 janvier 2025 14:19

    C’était pour moi?

    Désolé, j’ai développé tout un fil autour de la structure du capital après PRF, car c’est selon moi la base de compréhension de ce qui nous échappe depuis des mois. Maintenant que nous avons déterminé l’état global du capital avec debutant2B , j’avoue passer parfois les étapes de l’argumentation. J’essaie de rester sur le ton de la supputation et non de l’affirmation mais parfois, j’avoue me précipiter quand cela m’apparaît comme une évidence puisque dans une continuité du fil des événements…
    Mea culpa si j’ai semblé ostensiblement affirmatif


  • 15 janvier 2025 14:29

    Victorda
    Pouvez vous SVP de nouveau poster la composition du capital post AK
    Merci beaucoup


  • 15 janvier 2025 14:38
    15 janvier 2025 14:29

    Victorda
    Pouvez vous SVP de nouveau poster la composition du capital post AK
    Merci beaucoup

    victorda
    08 janvier 2025 •17:25
    Bonjour,

    Malgré l’absence de déclaration de certains participants / non participants, je vais tenter une MAJ du capital théorique d’Atos après les augmentations de capital successives. Le tout en reprenant les documents officiels mis à disposition par Atos.

    En prenant en compte les BSA, actuellement, nous devrions avoir:

    DE Shaw : 9,1%

    Tresidor: 6,4%

    ING: 5,1%

    Deutsche Bank: 5%

    BG: 3,6% ou 0% BCE: 3,6% (0% si déjà vendu à B&G) Barclays (new): 3,6%

    PDG Monsieur Salle: 1,25%

    Flottant: 8%

    Sous les 5%, mais assez proche, Syquant Capital et Société Générale

    Vous constaterez que certaines positions attendues sont le fruit de mouvements, certaines appelant à déclarations, d’autres moins car entre 2 mouvements.

    Depuis des semaines, plus aucun mouvement constaté…


  • 15 janvier 2025 14:47

    Merci
    Quel était le montant de la créance de BNP ?


  • 15 janvier 2025 14:48
    15 janvier 2025 14:11

    Si des créanciers participants, désormais actionnaires, ont vendu des titres, il ne peut s'agir d'aucun des principaux à savoir DE Shaw, Tresidor et ING, où alors, ces cessions n'ont pas entraîné de franchissement à la baisse.

    Le fait que des gros paquets soient cédés par ci par là au marché laisse penser que les vendeurs sont des gens qui ont été massivement livrés à l'occasion d'une des AK (sinon, on devrait finir par voir des déclarations de VAD).
    Ce peut etre la BCE?
    ou un autre creancier non participant qui accepte la défaite et se déleste à ce cours, pendant que d'autres (B&G ou Barclays?) récupèrent les miettes

    DE Shaw, Tresidor et ING se font souvent dépouiller sans rien dire, c’est de notoriété publique. Ils sont monté à Ohama beach face au triumvirat qui comptait les CasinEDF pour ensuite se faire dépouiller en vendant leur titres à perte et laisser la boîte couler après PRF… D’ailleurs, la fortune du nouveau PDG n’a rien à voir avec ses précédentes fonctions, c’est le fruit du hasard du LOTO.


  • 15 janvier 2025 14:51
    15 janvier 2025 14:47

    Merci
    Quel était le montant de la créance de BNP ?

    Quelque chose comme 160M€. Le pire, c’est que c’est pas la plus lourdement investi dans la boite, mais c’est elle qui a embarqué tout le monde dans la punition. Après tout, c’est elle qui était de la partie pour CasinEDF tous les autres avec l’aide de Attestor…


  • 15 janvier 2025 14:52
    15 janvier 2025 14:48

    DE Shaw, Tresidor et ING se font souvent dépouiller sans rien dire, c’est de notoriété publique. Ils sont monté à Ohama beach face au triumvirat qui comptait les CasinEDF pour ensuite se faire dépouiller en vendant leur titres à perte et laisser la boîte couler après PRF… D’ailleurs, la fortune du nouveau PDG n’a rien à voir avec ses précédentes fonctions, c’est le fruit du hasard du LOTO.

    de quel PDG parles tu?


  • 15 janvier 2025 14:54

    De monsieur Salle. Son parcours est instructif et pourtant, c’est comme si tout le monde ignorait sa fortune et comment il l’a bâtie.


  • 15 janvier 2025 15:16

    OK victorda compris, je croyais que tu parlais du PDG d'un créancier et j'étais paumé par le second degré


  • 15 janvier 2025 15:16

    Victorda,
    Comment Philippe Salle a bâtie sa fortune ? Pardonnez mon ignorance


  • 15 janvier 2025 15:35

    Bonjour BRAVO22 ,

    Monsieur Salle, c’est une fortune estimée à plus de 400M€, construite en investissant dans les entreprises qu’il dirigeait. Un monsieur du sérail à qui on ne la fait pas, qui est PDG que lorsqu’il y croit, et qui monte systématiquement au capital d’une entreprise dont il prend la présidence et la direction.

    Voici l’article du Monde à son arrivée chez Atos.

    Philippe Salle l’avait promis à plusieurs reprises : Emeria (ex-Foncia), la société qu’il dirige depuis sept ans, serait sa dernière expérience. A l’approche des 60 ans (il les aura le 17 mai 2025) et après une carrière de PDG menée pied au plancher, de la société parapétrolière Géoservices au spécialiste des cantines Elior, en passant par le groupe d’intérim Vedior et l’ingénieriste Altran, envisager la fin de son parcours dans la pierre avait quelque chose de rassurant. Et pourtant, il a replongé.

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    Depuis le 14 octobre, il est président du groupe d’informatique Atos et prendra également la direction générale le 1er février 2025. « Je ne cherchais pas à quitter Emeria. Atos s’est présenté ainsi. Je suis passionné de technologie mais surtout je me suis dit qu’il fallait sauver ce groupe », explique M. Salle au Monde.

    Atos, c’est le plus grand défi de la carrière de cet ingénieur lyonnais, qui a préféré l’Ecole des mines de Paris plutôt que de devenir médecin comme son père. Fragilisé par quatre années d’errance stratégique, le groupe d’informatique sort épuisé de six mois de restructuration financière. Ses 92 000 salariés dans le monde, dont environ 10 000 en France, s’inquiètent pour l’avenir. Beaucoup de ses clients ont changé de prestataire. Et ses actionnaires ont tout perdu : l’action Atos ne vaut plus que 71 centimes d’euros alors qu’elle dépassait les 60 euros en janvier 2021.

    Trop compliqué, trop risqué

    A ce jour, rien ne garantit que le plan de désendettement élaboré par les anciens créanciers permettra de relancer le numéro dix mondial des services informatiques. Son chiffre d’affaires a encore baissé de 4,4 % au troisième trimestre, a-t-il indiqué le 24 octobre, et son carnet de commandes s’est de nouveau contracté.

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    Cette situation rendait Atos peu attrayant. Beaucoup de dirigeants contactés pour devenir PDG ont décliné. Trop compliqué, trop risqué. Mais, pour M. Salle, c’était l’occasion de prendre la direction de la plus grande entreprise de sa carrière, alors qu’à plusieurs reprises les portes du CAC 40 se sont refermées devant lui. En 2014, soutenu par Matignon, il est bien placé pour la direction d’EDF, mais l’Elysée lui préfère Jean-Bernard Lévy. Trois ans plus tard, c’est la direction de Carrefour qui lui échappe de peu, devancé par Alexandre Bompard.

    Le Monde Jeux
    Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés.
    Jouer
    Les personnes qui ont travaillé avec lui le décrivent comme direct, efficace, parfois sec, peu ouvert aux autres, mais concentré à 100 % sur sa mission. Karatéka (ceinture noire) et descendant du général d’empire de Campredon, M. Salle admet diriger les entreprises « au galop ». Ce sera encore plus vrai chez Atos. « La situation financière nécessite d’aller très vite et de lancer dès la fin de cette année un plan d’urgence pour endiguer la consommation de cash. La vision stratégique, puis la mise en place de la nouvelle organisation, viendront à partir de mars 2025 », annonce le futur PDG.

    « Obnubilé par l’argent »

    « Il réfléchit vite, décide vite et agit vite », apprécie Gilles Rigal, qui représentait le fonds d’investissement Apax, le premier actionnaire d’Altran, lorsque Philippe Salle en était le PDG entre juin 2011 et octobre 2015. Sa façon d’aller droit au but l’avait convaincu : « Il avait mis en place un tableau de bord simple, avec une dizaine d’éléments-clés à surveiller. » « On formait un vrai duo et il n’interfère pas dans le travail de ses équipes », ajoute Cyril Roger, son numéro deux chez Altran.

    Surtout, la marque de fabrique de Philippe Salle, c’est la finance. « Les relations sociales ne l’intéressent pas. Il est obnubilé par l’argent », résume Gaëtan Séguillon, délégué syndical FO chez Altran. C’est d’ailleurs sûrement pour cela que les nouveaux actionnaires d’Atos, en majorité des fonds d’investissement dits spéculatifs (hedge funds), l’ont choisi, en espérant faire une jolie culbute, une fois la société redressée.

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    Là où M. Salle est passé, les actionnaires n’ont pas eu à se plaindre. Chez Altran, sous sa direction, l’action a doublé. Chez Géoservices, Astorg, le fonds d’investissement propriétaire de la société, a multiplié sa mise par dix lors de sa revente, en mars 2010, à l’américain Schlumberger. La cession partielle, en octobre 2021, d’une partie du capital de Foncia, a également été très fructueuse.

    Lui-même en a directement profité. « Depuis que j’ai quitté Vedior, je me suis fixé une règle : je suis PDG si je suis actionnaire », indique-t-il. Sa fortune est estimée à plusieurs centaines de millions d’euros. De quoi lui permettre de mener grand train. Collectionneur de grands crus et amateur de voitures de luxe, il aimait arriver au siège de ses entreprises en Bentley ou en Aston Martin DBS. Depuis, il a vendu sa collection.

    « Electrochoc »

    Avec Atos, il espère faire un dernier joli coup : il va investir 9 millions d’euros au capital. Une façon aussi d’affirmer son engagement à la tête de la société alors qu’on lui reproche parfois de quitter ses fonctions précipitamment lorsque les choses ne vont pas aussi bien que prévu. « Il est comme un entraîneur de foot qu’on appelle pour éviter la relégation de l’équipe. Passé l’électrochoc du début, le soufflé retombe », souligne Christophe Noël, de la CFE-CGC d’Elior.

    S’il reconnaît « s’ennuyer très vite », le PDG se voit bien rester un peu à la tête du groupe d’informatique : « Il y a énormément de choses à faire. Je me vois bien faire deux mandats de quatre ans. » « Ce sera donc à coup sûr le dernier poste de ma carrière », affirme-t-il. Expatrié à Londres depuis 2020, M. Salle envisage de revenir à Paris pour s’occuper pleinement d’Atos.
    Olivier Pinaud


  • 15 janvier 2025 15:38

    Et le nouveau DG France d’Atos vient d’Emeria, la précédente entreprise dirigée par Monsieur Salle…


  • 15 janvier 2025 16:06

    9 millions, ce n'est pas une fortune. Juste un petit capital logique pour un PDG de grosse boîte.

    BRAVO22 Dans les suppositions ci-dessus, dont presqu'aucune n'est avéré par des déclarations, on arriverait péniblement à 50%.

    J'ai fait le calcul détaillé sur un autre fil. Par A+B et règle de trois, Tresidor est au dessus de 5% et y reste à ce jour. Il doit y avoir au moins une dizaine de gros comme ça, plus un qui se met autour de la table par déclaration et qui confirme acheter sur marché : ING Bank NV (pour le compte de qui ? Ca c'est une méga question).

    C'est compliqué par le passage de seuil passif (c'est à dire sans avoir acheté ou vendu mais par mouvement du capital) qui n'est pas soumis à déclaration. En effet avec de tels mouvements de l'ordre de 2% du capital chaque jour, ça doit beaucoup bouger. Il y en a qui restent à 5,0001% et qui veulent pourtant sortir ou 9,999% et qui veulent monter plus, je ne vois pas autrement. Quel mutisme !

    Mais surtout : regardez les historiques : ça vend et achète massivement et tous les jours, et sur le marché. En décembre par coups de 600MM et ce mois-ci par coups de 2 x 250M chaque jour.

    Petite réserve, je n'ai pas encore lu exhaustivement le doc pour l'AG. Des phrases inacceptables telle que "pas anticipation ça devrait faire ...%" ponctue le doc et me plongent dans une grande perplexité. On n'est pas au bout de nos surprises.


  • 15 janvier 2025 16:11

    Dans le doc de l'AG, j'en suis à la carotte pour M Salle.
    Objectifs : 200% (de 0,0037) sur deux ans, 400% sur plus long terme 🔆


  • 15 janvier 2025 16:14

    FabRazor
    Oui,
    Espérons que pour l’AG nous aurons le détail exacte
    Je prépare une demande de réponse dans ce sens pour l’AG


  • 15 janvier 2025 16:16

    Bonjour FabRazor ,

    ING est banque créancière d’Atos, elle avait de la dette donc c’est naturelle qu’elle soie dans le PRF.
    Par contre, elle était derrière commerzbank en dette si je me souviens bien. Donc, ses 5%, pour laquelle elle déclare avoir participé en conversion de dette et qu’elle possède toujours à l’heure où je vous écris ne peut indiquer qu’une chose: ING a acheté massivement de la dette en 2024.

    DE Shaw ou Tresidor ont déclaré au dessus de 5% et ils n’ont aucun intérêt à CT de vendre à ce prix. Ils n’ont aucune obligation de déclarer entre 5 et 10% donc nous ne savons pas leur position réelle, pourquoi supputer qu’ils aient vendu à ce prix du coup?

    Les seuls pour lesquelles debutant2B et moi-même nous sommes dans l’expectative et tentons d’expliquer leurs mouvements, c’est Boussard et Gavaudan. Les plus actifs des HF, ceux qui ont négocié ferme le plan de sauvegarde contre le CIRI et les non participants. Ils sont absents des déclarations du 10, et Barclays qui ne devait pas apparaître dans les déclarations, se retrouve à porter l’exact poids de titres AK1 destinée à BG. Et pour couronner le tout, BG fait un court passage à la VAD. Quand on suit depuis plus d’1 ans ces acteurs, ne pas tenter interpréter leur mouvements, c’est prendre le risque d’une erreur d’interprétation…


  • 15 janvier 2025 16:17
    15 janvier 2025 16:06

    9 millions, ce n'est pas une fortune. Juste un petit capital logique pour un PDG de grosse boîte.

    BRAVO22 Dans les suppositions ci-dessus, dont presqu'aucune n'est avéré par des déclarations, on arriverait péniblement à 50%.

    J'ai fait le calcul détaillé sur un autre fil. Par A+B et règle de trois, Tresidor est au dessus de 5% et y reste à ce jour. Il doit y avoir au moins une dizaine de gros comme ça, plus un qui se met autour de la table par déclaration et qui confirme acheter sur marché : ING Bank NV (pour le compte de qui ? Ca c'est une méga question).

    C'est compliqué par le passage de seuil passif (c'est à dire sans avoir acheté ou vendu mais par mouvement du capital) qui n'est pas soumis à déclaration. En effet avec de tels mouvements de l'ordre de 2% du capital chaque jour, ça doit beaucoup bouger. Il y en a qui restent à 5,0001% et qui veulent pourtant sortir ou 9,999% et qui veulent monter plus, je ne vois pas autrement. Quel mutisme !

    Mais surtout : regardez les historiques : ça vend et achète massivement et tous les jours, et sur le marché. En décembre par coups de 600MM et ce mois-ci par coups de 2 x 250M chaque jour.

    Petite réserve, je n'ai pas encore lu exhaustivement le doc pour l'AG. Des phrases inacceptables telle que "pas anticipation ça devrait faire ...%" ponctue le doc et me plongent dans une grande perplexité. On n'est pas au bout de nos surprises.

    FabRazor je suis dubitatif quand vous dites que le passage de seuil passif n'est pas soumis à déclaration. Comme je vous l'avais trouvé dans un autre fil, le Code est clair, il faut déclarer les positions pas uniquement quand on achète ou vend, mais quand on se trouve en possession de plus ou de moins (quel que soit le moyen par lequel on passe le seuil).

    ING NV : ce n'est pas un achat pour portage, c'est une livraison de titres lors de l'AK 3 (voir la documentation d'Atos visée par l'AMF annonçant les AK 2 et 3).

    mis à part B&G déjà évoqué, Il ne manque qu'une seule déclaration, qu'on aura un jour ou pas, c'est celle de Deutsche Bank, qui toucherait 5% tout rond si elle exerçait ses BSA en totalité. Mais elle a trois ans pour le faire... Et si elle exerce ses BSA, ça ne peut être, me semble-t-il, que dans l'idée de les vendre ensuite dans la foulée... il se pourrait donc, en cas d'exercice de ces BSA, que DB vende ses titres en dur (livrés lors de l'AK3) avant d'exercer ses BSA, si bien qu'elle resterait à tout instant sous les 5%

    les tableaux insérés dans les docs des AK (pages 85 et suivante de la notice) sont nickel , et surtout leurs données se sont vérifiées au centième de pourcent près


  • 15 janvier 2025 16:18
    15 janvier 2025 16:14

    FabRazor
    Oui,
    Espérons que pour l’AG nous aurons le détail exacte
    Je prépare une demande de réponse dans ce sens pour l’AG

    Je te parie une tablette de chocolat :
    - la question sera ignorée (ce qu'ils m'ont fait à l'AGE)
    ou
    - "on ne sait pas, ça s'est passé sur le marché" c'est du flottant ...

    Bien sûr, j'espère avoir tord !


  • 15 janvier 2025 16:24

    victorda De shaw a déclaré 6,286 milliards d'actions soit 3,51% du capital actuel.
    Tresidor a déclaré 3,168 = 1,77%
    Ca suffit vos inepties.


  • 15 janvier 2025 16:24
    15 janvier 2025 16:18

    Je te parie une tablette de chocolat :
    - la question sera ignorée (ce qu'ils m'ont fait à l'AGE)
    ou
    - "on ne sait pas, ça s'est passé sur le marché" c'est du flottant ...

    Bien sûr, j'espère avoir tord !

    😂


  • 15 janvier 2025 16:27

    FabRazor vous avez vu une déclaration passer? Moi ça fait 1 mois que j’attends


  • 15 janvier 2025 16:28

    Comme vous, sur le postulat de l’AK, je confirme vos chiffres, mais comme aucune déclaration de franchissement de seuil n’est passées, ils sont OBLIGATOIREMENT toujours au dessus de 5%. Donc les chiffres d’Atos se confirment.

    Désolé de vous contredire


  • 15 janvier 2025 16:35
    15 janvier 2025 16:24

    victorda De shaw a déclaré 6,286 milliards d'actions soit 3,51% du capital actuel.
    Tresidor a déclaré 3,168 = 1,77%
    Ca suffit vos inepties.

    Non FabRazor ce ne sont pas des inepties.

    Gardons notre tête froide.

    La déclaration que vous citez, c'est celle du 16 décembre, publiée par l'AMF le 17, et qui annonce un franchissement du seuil de 5% à la hausse le 10/12 c'est à dire le jour de la livraison de l'AK DPS.

    Ce jour là, DE Shaw avait 6,286 milliards de titres, soit 9,95 % du capital qui était émis à ce moment là.

    ensuite, il n'y a plus eu de déclaration de franchissement de seuil de la part de DE Shaw. Conclusion, après la livraison du 18/12 , DE Shaw est resté entre 5 et 10%.

    S'il n'avait pas reçu plus de titres, il serait effectivement à 1,77% du capital aujourd'hui et aurait du déclarer un franchissement à la baisse, même si ce franchissement n'était que l'effet de l’augmentation du capital des AK 2 et 3.

    Regardez bien, c'est précisément ce qu'a fait Barclays, qui est repassé sous 5% sans rien vendre... et même en achetant !

    Donc on est CERTAIN que DE Shaw possède entre 5 et 10% du K d'Atos à ce jour (ou à J-4 plus précisément).
    Et comme ils sont restés passifs suite à l'AK 1, on peut penser qu'ils le sont restés après les AK 2 et 3... mais ça, c'est une supposition


  • 15 janvier 2025 16:36

    votre erreur FabRazor découle de ce que vous vous êtes persuadé que les franchissements de seuil "passifs" sont exemptés de l'obligation de déclaration.

    Je voudrais bien vous croire si vous m'en apportiez la preuve... mais moi, en lisant le Code, je lis le contraire... et je vois que Barclays déclare des franchissements de seuils passifs dont pour l'instant je reste sur mon interprétation


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