ATOS : Commentaire rétrospectif sur le départ de B MEUNIER

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13 janv. 2024 •17:49

Au cours de l’été, nous avons tous été heureux et soulagés du départ du dirigeant à l’origine de ce naufrage. Effectivement, après 8 ou 10 ans passé au sein du Conseil d’administration où il rongeait son frein sous l’ère T. BRETON, mais pendant lesquelles il soignait son relationnel ; il a fini par être nommé à la Présidence du Conseil. Quant à BRETON, il est à l’origine des difficultés par volonté de croissance externe financée par de la dette, dont on nous présente aujourd’hui l’addition.A partir de cet instant, son incompétence insigne est apparue en pleine lumière. Il est vrai que n’est pas Pouyanné, Frérot ou Tavares qui veut. Dès lors qu’il ne s’assurait pas de la pérennité de son fauteuil par ses compétences, il lui fallait le conserver par d’autres moyens, et notamment par la cooptation régulière d’administrateurs, lesquels lui devant et leur mandat et leurs jetons de présence, l’aidaient à se maintenir sur le fauteuil présidentiel. Pourtant ni son intelligence, ni son charisme, ordinaires l’une et l’autre, ne le prédestinait à pouvoir se maintenir si longtemps. En outre c’était un financier égaré dans une entreprise de hautes technologies auxquelles il n’entendait pas grand-chose. Conjuguée à sa maigre appétence pour les prises de décision, vous comprendrez les centaines de millions dépensés en 2022 et 2023 en honoraires de consultants et d’avocats. Simplement fin juin 2023, il sauvé sa tête lors de l’AGO et échappé à la révocation en faveur de laquelle s’était prononcée la majorité des petits porteurs grâce à un dernier soutien des institutionnels et de Bercy – voire plus haut – qui l’ont lâché un mois plus tard. En même temps lui savait qu’il avait brûlé un milliard de cash au premier semestre, et que le deuxième semestre s’annonçait du même tonneau. Bref que les choses allaient empirer. Alors forcé et acculé à la démission contre son gré par la sphère politiquo-financière qui gouverne ce pays ? Je n’y crois pas beaucoup. Peut-être un petit coup de pied à son égo, mais quel soulagement a-t-il dû éprouver à sortir de ce naufrage et à filer à un autre la barre de ce navire en perdition par sa faute. Je tire mon chapeau au moine soldat MUSTIER, qui bosse 12 heures par jour, ignore où sont les meilleurs restaurants du coin et qui a accepté le challenge sans être payé, mais mes doutes s’accumulent J’espère que MEUNIER sera poursuivi en responsabilité sur ses biens propres pour le désastre dont il est responsable