NOVACYT : Virus h5n1 , grippe aviaire, détecté sur des porcs pour la première fois.

THIERRY2981

31 octobre 2024 •08:38

Bien vu pmloikn

Inova001

01 novembre 2024 •09:35

Et ?

Inova001

01 novembre 2024 •09:39

On va rappeler que pour le COVID les résultats spectaculaires étaient dû à l'absence de vaccins d'où les tests en masse

Et les chances que cela se reproduise avant 30 ans sont infimes

Il y a déjà des vaccins pour le H5N1 pour les animaux ( mais souvent trop cher et a la charge de l'exploitant).

Les labos pharma connaissent très bien. Le vaccin H5N1 et le faire pour l'homme sera très rapide

Il n'y aura aucun test en masse pour ce virus comme le mpox ou autres virus connus ayant déjà un vaccin.

SOIDREAM

01 novembre 2024 •14:04

Grippe aviaire : le cleptoparasitisme de certains oiseaux marins aggrave la pandémie

Les scientifiques constatent une propagation rapide de la grippe aviaire ces deux dernières années à travers le monde. L'ampleur de la contamination est telle qu'elle a élevé cette maladie au rang de pandémie. Des chercheurs australiens et britanniques ont dirigé une recherche sur le sujet, en se focalisant sur les frégates et les labbes. Ces oiseaux marins ont la particularité d'avoir un comportement cleptomane. Effectivement, ils volent la nourriture de leurs semblables en la leur arrachant pratiquement du bec ou en les obligeant à régurgiter. Pour les scientifiques, ce comportement participe à la propagation du virus H5N1. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue scientifique Conservation Letters.

Les frégates et les labbes participent à la propagation du H5N1

L'étude met en évidence le rôle du cleptoparasitisme des frégates et des labbes dans la dissémination du virus H5N1. La nourriture que ces volatiles volent à leur congénère peut être contaminée et donc les contaminer à leur tour. Ils disséminent aussi les microorganismes au cours de leur migration, qui peut les mener à des dizaines de milliers de kilomètres de leur point de départ. C'est ainsi que les cleptoparasites peuvent transmettre le virus à d'autres oiseaux marins issus de nouvelles populations. Le vol alimentaire est un facteur de propagation du virus dans des régions qui n'ont jamais été exposées auparavant, le faisant devenir une zoonose. Il convient de noter que le H5N1 peut se transmettre à d'autres espèces animales et notamment, à des mammifères.

Deux

Le cleptoparasitisme pourrait jouer un rôle clé dans la diffusion de la grippe aviaire à grande échelle, selon une étude australienne. Photography IgorIvanov / Getty Images©

Pas de risque global pour la santé publique malgré une rapide évolution du virus

Les études telles que celles-ci sont essentielles pour mieux comprendre les mécanismes de contamination de cette maladie. Le sujet est d'ailleurs d'actualité, car l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment communiqué son inquiétude. Le H5N1 se transmet à d'autres espèces animales autres que les oiseaux marins. Aux USA, par exemple, des vaches laitières ont été contaminées par le virus.

Malgré ces inquiétudes, l'OMS précise que le risque global pour la santé publique demeure faible. La communauté scientifique tient à rappeler, cependant, que le H5N1 évolue rapidement et qu'il peut affecter les humains s'il continue de se répandre auprès des mammifères.

Une menace de plus pour les espèces aviaires

Les oiseaux marins jouent un rôle crucial dans les écosystèmes où ils évoluent. S'étendant sur l'ensemble des océans, cette espèce constitue un des éléments essentiels de la chaîne alimentaire et garantit le maintien de l'équilibre écologique des zones de reproduction. Pourtant, ces volatiles sont aujourd'hui menacés par des prédateurs envahissants, la surpêche qui les prive de nourriture, le changement climatique ' Le virus H5N1 vient s'ajouter à ces nombreuses menaces, en ayant causé la mort de 280 millions de volatiles dans le monde entier en 2020. Près de 50% des espèces d'oiseaux marins sont inscrites sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme « presque menacées » ou « en danger ».

L'INRAE recommande un nouveau vaccin

L'INRAE a récemment vanté les mérites d'un nouveau vaccin pour protéger les volailles contre le virus et tous ces variants. Les essais ont montré que le vaccin trouvé assure une protection à la fois contre l'infection et contre la propagation du virus. Selon une déclaration de l'Inrae, ce résultat a été « soumis à un dépôt de brevet » et est inédit dans la lutte contre cette zoonose. Les essais ont été menés sur six groupes de 14 à 15 poulets durant une période de 21 jours. Une première vaccination leur a été administrée par voie intramusculaire, suivie de deux rappels à deux semaines d'intervalle. Après 42 jours de la première vaccination, les poulets ont été exposés au virus H5N1 pour tester leur résistance