2CRSI, une petite «techno» venue de Strasbourg (PEA et
PEA-PME)
Commençons par une nouvelle venue qui est aussi la plus petite valeur de cette sélection, avec une capitalisation de 148 millions d'euros. Il s'agit de 2CRSI, une PME strasbourgeoise qui propose des serveurs informatiques à haute performance, sinon sur-mesure, pour ses clients. En Bourse, l'action a connu un parcours difficile : son sommet à plus de 11€ remonte à 2018, année de son introduction en Bourse. Mais fin 2023, elle a chuté jusqu'à 0,73€. Avant une puissante remontada, notamment depuis le début de 2025 (+ 65%) en lien notamment avec l'intelligence artificielle
(IA).
Selon Maxence Dhoury, l'analyste qui suit le dossier, ce n'est pas terminé :«la valorisation demeure abordable» puisque le ratio de valeur d'entreprise / EBITDA de 2CRSI est de moins de 10 fois pour juin 2025, et qu'il tombe à 3,5 fois pour juin
2026. Bref, ce titre volatil se traite «encore [à] un point d'entrée», estime le spécialiste
De plus, 2CRSI a confirmé, le 12 juin, viser plus de 200 millions de chiffre d'affaires pour son exercice 2024/2025, qui s'est terminé le mois dernier et dont les ventes seront dévoilées le 24 juillet.
Puis le 26 juin, 2CRSI a fait part d'un contrat de 100 millions de dollars dans l'IA aux États-Unis. Selon le spécialiste, le groupe commence l'exercice 2025/2026 avec «plus de 700 millions de dollars de backlog» (carnet de commandes) et
pourrait alors afficher des ventes de près de 300 millions d'euros.
Portzamparc reste donc à l'achat sur l'action 2CRSI, arguant d'un «contexte durablement porteur avec les investissements autour de l'IA». Sa cible :
11,60€, soit un fort potentiel de hausse de
77%.
ID Logistics, une midcap à la forte croissance (PEA et PEA-
PME)
La troisième action à entrer dans la sélection de juillet n'est pas vraiment une surprise : l'action ID Logistics, spécialiste de la logistique contractuelle dont le siège est situé à Orgon, non loin de Cavaillon, dans les Bouches-du-Rhône, était déjà présente dans la «High Five» de janvier.
Cette midcap qui vaut près de 3 milliards d'euros fait son retour car selon
l'analyste Nicolas Delmas, elle jouit «de perspectives toujours aussi solides». La preuve: cette année, le spécialiste anticipe une croissance d'ID Logistics de 11,3%, ce qui porterait son chiffre d'affaires à 3,64 milliards d'euros.
D'ailleurs, les ventes du 2e trimestre, attendues le 23 juillet, devraient d'ailleurs prendre 12,6%, pronostique-t-il.
Et sur l'année, la marge opérationnelle courante s'améliorerait de 10 à 20 points de base.
ID Logistics n'aura pas de difficulté à financer cette dynamique après notamment la levée de fonds réalisée l'an dernier. Ce qui permettrait aussi la «reprise des fusions et acquisitions (...), notamment aux Etats-Unis». Autant de raisons d'acheter l'action, qui selon Portzamparc présente «un point d'entrée intéressant». Même si l'objectif de 455€ n'augure que d'une hausse de 8%.
LDC, le volailler qui relève ses prix (PEA et PEA-PME)
Les deux dernières valeurs de la «High
Five» de juillet sont presque des habituées, puisqu'elles «rempilent» pour le troisième mois de suite. Il s'agit d'abord de LDC, le volailler de Sablé-sur-Sarthe qui est aussi la plus «grosse» valeur de la sélection, avec 3,2 milliards d'euros de capitalisation.
On ne change pas une méthode qui gagne: en vue des ventes du 1er trimestre 2025/2026 que LDC publiera ce 3 juillet, l'analyste Nicolas Royot parie toujours sur «des prix mieux orientés» dont la hausse prend le relais de la reprise des volumes. Le groupe a en effet négocié des hausses de prix avec les distributeurs en début d'année, de 3 à 5% pour les volailles, et de 2 à 4% pour les produits traiteur, et compte passer de nouvelles revalorisations.
Pullup, un retour en grâce qui devrait continuer (PEA et
PEA-PME)
Le cinquième et dernier membre de la liste «High Five» est Pullup
Entertainment, un éditeur de logiciels de jeux dont le siège est situé dans le 19e arrondissement de Paris. Ce titre, qui a touché un point bas annuel début avril vers 14€, se maintient donc dans la sélection pour le troisième mois de suite.
L'analyste Maxence Dhoury estime que le flux de nouvelles à venir, notamment les ventes du 1er trimestre 2025/2026 attendues le 16 juillet prochain, va permettre de «prolonger le rerating» (la réappréciation) de la valeur.
L'assainissement du bilan, avec une dette nette pratiquement divisée par deux, reste un catalyseur. Et le groupe profite aussi d'une «bonne visibilité sur
l'exercice», grâce à la «récurrence de Space Marine 2», l'un de ses jeux, ou encore au «lancement de Roadcraft supérieur aux attentes».
Bref, le conseil d'achat sur le titre Pullup est maintenu. L'objectif de cours est écrêté de 20 centimes, à 27,70€, mais il n'en présage pas moins d'une forte hausse de 44,5% par rapport aux cours actuels.