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Youtube désactive des comptes en lien avec la contestation à Hong Kong
information fournie par Reuters 23/08/2019 à 00:59

    SAN FRANCISCO, 23 août (Reuters) - Google  GOOGL.O  a
annoncé jeudi que sa plateforme Youtube avait désactivé 210
chaînes suspectées de mener une opération coordonnée de
propagande autour du mouvement de contestation à Hong Kong.
    Cette annonce survient quelques jours après que Twitter
 TWTR.N  et Facebook  FB.O  ont dit avoir mis fin à une campagne
menée sur leurs réseaux sociaux avec l'appui des autorités
chinoises pour discréditer les manifestants hongkongais.
  
    Dans un message posté sur un blog, l'un des responsables de
la sécurité de Google a déclaré que la découverte effectuée par
l'entreprise était semblable aux "récentes observations et
actions en lien avec la Chine annoncées par Facebook et
Twitter".
    Shane Huntley ne s'est cependant pas prononcé sur la
provenance des chaînes incriminées.
    Lancé en juin contre un projet de loi aujourd'hui suspendu
qui aurait autorisé les extraditions vers la Chine, le mouvement
de contestation hongkongais s'est élargi à la défense des
libertés garanties par le principe "un pays, deux systèmes",
accepté dans le cadre de la rétrocession de l'ex-colonie
britannique, en 1997. 
    Cette formule reconnaît la souveraineté chinoise sur la
"région administration spéciale" tout en garantissant son
autonomie et le respect des libertés individuelles.
    A Washington, une porte-parole du département d'Etat
américain a déclaré à Reuters que les Etats-Unis étaient
"profondément inquiets des tentatives de la Chine visant à
manipuler l'opinion publique en propageant des fausses
informations sur la situation à Hong Kong". 
    Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès
de l'ambassade de Chine à Washington. 
    La mission diplomatique de la Chine auprès des Nations unies
a transmis à Reuters un lien vers un article du Quotidien de
Peuple, l'organe de presse officiel du Parti communiste chinois
(PCC), dans lequel le tabloïd nationaliste accuse Twitter et
Facebook de "violer la liberté de la presse" en fermant des
comptes ayant révélé des faits de violence de la part des
manifestants à Hong Kong.
    Twitter, Facebook et Youtube sont interdits par Pékin en
Chine continentale mais sont utilisables à Hong Kong. 
    Les trois firmes américaines y ont été mises en cause après
la diffusion sur leurs réseaux de publicités réalisées pour le
compte des autorités chinoises afin de dénoncer les actes des
manifestants démocrates.

 (Elizabeth Culliford et Paresh Dave, avec David Brunnstrom à
Washington et Michelle Nichols aux Nations unies; Jean Terzian
pour le service français)
 

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