
Le groupe veut lever 100 millions d'euros via une introduction en Bourse. (© Waga Energy)
Le spécialiste de la transformation de gaz de décharges en biométhane vient de lancer son introduction en Bourse. L’opération se déroule dans un contexte favorable aux énergies vertes. Mais faut-il pour autant y souscrire les yeux fermés ?
La jeune pousse grenobloise, fondée en 2015 avec l’appui d’ Air Liquide , veut entrer en Bourse pour lever environ 100 millions d’euros par augmentation de capital.
Waga Energy exploite des unités de production de biogaz installées sur des sites d’enfouissement des déchets. Ses dirigeants ont conçu un dispositif permettant de purifier le gaz de décharge pour pouvoir ensuite l’injecter dans le réseau de distribution. La société intervient soit pour son compte propre soit en prestations de services.
Mais l’essentiel de ses revenus provient de la vente de bio-méthane aux fournisseurs d’énergie sur la base de contrats de longue durée. En 2020, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 9,4 millions d’euros assorti d’un excédent brut d’exploitation de 1,2 million. À fin 2026, la société vise un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros en s’appuyant sur un parc de 100 unités d’épuration en exploitation contre 10 actuellement en service.
Deux risques à surveillerEstampillée «valeur verte», la société devrait logiquement séduire des fonds souhaitant accentuer le poids de la transition énergétique dans leur portefeuille. Cependant, les réglementations nationales encadrant le développement des énergies renouvelables et les niveaux de subventions accordées aux producteurs sont susceptibles de varier dans le temps.
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