(AOF) - Au premier semestre 2025, le chiffre d’affaires de Vivendi s’élève à 145 millions d’euros, en amélioration de 11 millions d’euros par rapport au premier semestre 2024 (+8,4 % à taux de change et périmètre constants). Cette évolution résulte de la bonne performance de Gameloft. Pour la même période, le résultat opérationnel ajusté (EBITA) s’élève à 18 millions d’euros, contre une perte opérationnelle de 29 millions d’euros au premier semestre 2024. Sur ce semestre, le résultat net, part du groupe est de 30 millions d'euros (0,03 euro par action de base).
Il y a un an, le résultat net était ressorti à 159 millions d'euros (0,16 euro par action de base).
Les dividendes perçus des participations non consolidées s'élèvent à 64 millions d'euros au premier semestre 2025 (66 millions d'euros au premier semestre 2024).
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Points clés
- Holding spécialisé dans les contenus, les médias et les divertissements avec, pour principales participations : Gameloft, détenu à 100 %, Universal Music Group ou UMG (9,94 %), Banijay Group (19,21 %), MediaForEurope (19,78 %), Prisa (11,87 %) et Lagardère (4,73 %) ;
- Chiffre d’affaires de 297 M€ Mds€ apporté quasi-totalement par Gameloft et réalisé à 50 % dans les Amérique et 34 % en Europe ;
- Ambition : création de valeur via des prises de participation de long terme dans des groupes de premier plan auxquels sont apportés l’expertise des équipes de la holding ;
- Capital contrôlé à 29,9 % et 29,86 % des droits de vote par le Groupe Bolloré, devant les salariés (2,32% et 3,34 %), le conseil de surveillance de 8 membres étant présidé par Yannick Bolloré et le directoire de 4 membres par Arnaud de Puyfontaine.
Enjeux
- Agilité du modèle d’affaires :
- après la scission du groupe fin 2024 et la sortie totale de Canal +, Havas Group et, celle, partielle, de Louis Lagardère Group, focus sur :
- restructuration opérationnelle et financière de Gameloft (293 M€ de revenus) et déploiement de l’offre, des jeux sur mobiles vers les PC, consoles et plateformes,
- accompagnement des participations et les cessions,
- innovation fondée sur l’émergence de créateurs locaux, sur l’offre de plateformes et d’incubateurs de création et sur l’investissement dans des sociétés innovantes ;
- Stratégie environnementale remaniée avec objectif 2035 vs 2018 :
- réduction de 71 % des émissions de CO2 des activités :
- réduction de 43 % de la totalité des émissions (transports, déplacements, déchets…) ;
- Renforcement en juin de la position dans Louis Lagardère à hauteur de 9,36 % des actions et 13,21 % des droits de vote ;
- Bilan renforcé à fin mars avec le recul de la dette nette à 412 M€ (vs 2,1 Mds€ face à des fonds propres de 4,59 Mds€ à fin décembre), via l’encaissement de la vente, pour 684 M€, de la quasi-totalité de la position dans TIM.
Défis
- Evolution de l’actif net réévalué, en hausse à 5,06 € par action au 31 mars ;
- Sensibilité boursière à la valorisation de UMG ;
- Interrogation sur le maintien de la participation de 1,04 % dans Telefonica ;
- Incertitudes sur le traitement judiciaire de la scission de Vivendi, le groupe portant en cour de Cassation le jugement de la cour d’appel de Paris, ayant désavouél’AMF ;
- Après une stabilité du chiffre d’affaires à fin mars, la direction aborde 2025 avec « confiance malgré un contexte macro-économique tendu » ;
- Dividende 2024 de 0,4 € et poursuite du programme de rachats d’actions.
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