(AOF) - Vivendi annonce un chiffre d’affaires de 9,052 milliards d’euros au 1er semestre, en croissance organique de 5,8 % sur un an, soutenue par Lagardère et Groupe Canal+. Le résultat opérationnel ajusté (EBITA) atteint 619 millions d’euros, en progression de 39,3 % sur un an et grâce notamment à la consolidation de Lagardère et à la hausse de Havas. Il a augmenté de 13,5% à taux de change et périmètre comparables. Le résultat net ajusté ressort à 329 millions d’euros contre 324 millions il y a un an et le résultat net part du groupe à 159 millions d’euros contre 174 millions il y a un an.
Pour expliquer e dernier résultat groupe pointe les conséquences financières de l'accord transactionnel conclu le 28 juin 2024 avec des investisseurs institutionnels (-95 millions d'euros), la hausse des amortissements et dépréciations des actifs incorporels liés aux regroupements d'entreprises (-99 millions d'euros), la progression du coût du financement (-53 millions d'euros) et les charges d'intérêts sur obligations locatives (-53 millions d'euros).
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L’intelligence artificielle, menace ou opportunité pour les éditeurs de presse professionnelle et spécialisée ?
Après avoir bataillé pour que les géants de la tech les rémunèrent au titre des droits voisins, les éditeurs de presse s'inquiètent de l'utilisation de leurs données au profit de l'intelligence artificielle (IA). L'IA générative se nourrit des informations qu'elle trouve sur internet, dont celles des médias. Ces derniers peuvent cependant empêcher l'utilisation de leurs données par une IA grâce à la directive européenne de 2019 et sa traduction en droit français, qui encadrent la recherche de textes et de données. Toutefois cela reste théorique. En attendant, certains acteurs spécialisés du monde de l’édition s’emploient à rassurer les investisseurs après la perte de valeur en bourse de certaines entreprises. Ainsi les spécialistes de l'information professionnelle, ou éditeurs de publications académiques, tels que RELX, Pearson ou Wolters Kluwer multiplient les messages rassurants et présentent l’IA davantage comme une opportunité qu’une menace en soulignant qu’ils utilisent eux-mêmes l’IA. Les analystes restent généralement confiants sur ces acteurs de l’édition spécialisée car leur solide atout repose sur la fiabilité des informations qu’ils transmettent, ce qui est encore loin d’être le cas de l’IA. Pour le moment…
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