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USA-Biden réclame une enquête sur l'entretien Trump-Zelenski
information fournie par Reuters 21/09/2019 à 21:37

    DES MOINES, Iowa, 21 septembre (Reuters) - L'ancien
vice-président américain Joe Biden a réclamé samedi une enquête
sur les informations de presse selon lesquelles Donald Trump
aurait fait pression sur son homologue ukrainien Volodimir
Zelenski afin d'obtenir des éléments supposés compromettants sur
lui et son fils. 
    "Cela ressemble à un flagrant abus de pouvoir. Téléphoner à
un dirigeant étranger qui cherche à obtenir de l'aide des
Etats-Unis et lui demander des informations sur moi et
sous-entendre des choses (...). C'est scandaleux", a déclaré
avec colère Joe Biden, pour l'instant favori de la course à
l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2020. 
    "Trump fait ça parce qu'il sait que je le battrai à plates
coutures et il se sert de cet abus de pouvoir et de toutes les
attributions de la présidence pour tenter de me calomnier", a
poursuivi Joe Biden lors d'un meeting électoral dans l'Iowa. 
    Selon le Wall Street Journal et d'autres médias américains,
Donald Trump aurait pressé Volodimir Zelenski, à quelque huit
reprises au cours d'un entretien téléphonique le 25 juillet
dernier, d'ouvrir une enquête sur le fils de Joe Biden.
    La conversation a été révélée par un lanceur d'alerte
appartenant à la communauté américaine du renseignement et fait
l'objet d'investigations de la part de trois commissions de la
Chambre des représentants, dominée depuis janvier par les
démocrates. 
    Hunter Biden a travaillé à partir de 2014 pour le groupe
énergétique ukrainien Burisma Holding et le camp conservateur
américain, qui le soupçonne d'actes de corruption, affirme qu'il
aurait bénéficié de la protection de son père.
    Joe Biden reconnaît qu'il a menacé, lorsqu'il était
vice-président, de suspendre l'aide américaine à l'Ukraine si un
procureur enquêtant sur Burisma Holding n'était pas limogé. 
    Mais le gouvernement américain dans son ensemble, ainsi que
l'Union européenne et d'autres institutions internationales ont
également réclamé à l'époque le départ de ce procureur qu'ils
accusaient de ne pas agir suffisamment contre la corruption.
    Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Vadim
Pristaïko, a démenti samedi que Donald Trump ait fait pression
sur le président ukrainien lors de la conversation du 25
juillet.  
    Donald Trump, qui doit rencontrer mercredi Zelenski en marge
de l'Assemblée générale des Nations unies, a quant à lui assuré
samedi sur Twitter qu'il avait eu une discussion "de routine et
parfaitement bonne" avec son homologue ukrainien.  
    

 (Amanda Becker, Jonathan Landay
Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
 

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