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Une semaine sur les marchés : le recap du 25 au 29 novembre
information fournie par Boursorama 29/11/2024 à 18:00

recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)

recap (Crédits: Boursorama - A. Morris)

Lundi 25 novembre

CAC 40 : +0,03% à 7.257,47 points et 6,3 milliards d'euros échangés.

La séance

La Bourse de Paris a fini à l'équilibre, entre soulagement après la désignation par Trump d'un secrétaire au Trésor jugé modéré, et attentisme avant la publication d'indicateurs cruciaux en zone euro. Figure connue de Wall Street désignée par le futur président américain, Scott Bessent est fondateur d'une société d'investissement, à la fois proche de longue date de la famille Trump mais aussi ancien salarié de George Soros, épouvantail pour une partie des républicains. Les valeurs françaises liées au commerce international ont profité de cette perspective. Dans le luxe, Kering a pris 5,52% à 221,70 euros, LVMH 1,63% à 592,50 euros, Hermès 2,52% à 2.071,00 euros. Le géant des spiritueux Pernod Ricard a pris 2,83% à 107,25 euros et le constructeur Stellantis 2,27% à 12,80 euros. Cela n'a toutefois pas suffi à donner une impulsion aux investisseurs, qui attendent plusieurs indicateurs de confiance en zone euro jeudi et l'inflation de novembre vendredi.

Wall Street aussi a été rassuré par le choix de Scott Bessent. L'indice Dow Jones a gagné 0,99%, à 44.736,57 points et le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 0,27%, à 19.054,835 points. Deutsche Bank voit désormais le S&P 500 atteindre les 7.000 points d'ici fin 2025 tandis que Barclays a relevé sa prévision de performance pour l'indice l'an prochain.

Valeur en vue

On parle encore d'Atos. Le groupe informatique est entré en négociations exclusives avec l'Etat français en vue de lui céder les activités stratégiques de sa branche "Advanced Computing". Celles-ci comprennent notamment des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire. L'opération envisagée, qui concerne également des serveurs participant aux activités d'intelligence artificielle, porte sur la totalité de cette branche, pour une valeur d'entreprise comprise entre 500 et 625 millions d'euros, précise un communiqué. L'offre de l'Etat français prévoit que les discussions aient lieu jusqu'au 31 mai 2025 au plus tard pour "Advanced Computing", qui regroupe quelque 2.500 salariés et a généré un chiffre d'affaires de 570 millions d'euros en 2023. En cas de conclusion positive des négociations exclusives, il est prévu que le groupe informatique reçoive un premier versement de 150 millions d'euros à la signature de l'accord et qu'un processus de "cession organisée" ait lieu pour les activités "Cybersecurity Products et Mission Critical Systems".

Mardi 26 novembre

CAC 40 : -0,87% à 7.194,51 points et 3,1 milliards d'euros échangés.

La séance

Le CAC 40 conclut la séance en repli, notamment pénalisée par Stellantis (-4,8%), Crédit Agricole (-2,3%) ou encore Eurofins Scientific (-1,8%). Sur le marché des changes, le dollar remonte en force face à l'euro suite aux propos de Donald Trump, ce qui ramène la monnaie unique à de nouveaux plus bas de deux ans, autour de 1,0475$. De l'autre côté de l'Atlantique, les indices ont fini en hausse grace aux valeurs technologiques, où les investisseurs ont semblé minimiser l'annonce d'une hausse des droits de douane par Donald Trump dès son arrivée au pouvoir : le Dow Jones a gagné 0,28%, le S&P 500 +0,57% et le Nasdaq Composite a progressé de 0,63%. Le marché n'a guère réagi au compte-rendu prudent de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed les 6 et 7 novembre dernier. Dans ces "minutes", les responsables de la Réserve fédérale sont apparus partagés sur l'ampleur de futures baisses de taux d'intérêt, tout en convenant collectivement que le moment n'était pas opportun pour fournir des indications trop précises sur l'évolution de la politique monétaire aux Etats-Unis.

Valeur en vue

Stellantis est attaqué après l'annonce par Donald Trump de droits de douane massifs sur les marchandises en provenance du Mexique et du Canada, 2 pays où le groupe dispose d'usines. Le titre a perdu plus de 41% depuis le début de l'année en raison de ses difficultés opérationnelles.

Mercredi 27 novembre

CAC 40 : -0,72% à 7.143,03 points et 3,5 milliards d'euros échangés

La séance

La Bourse de Paris a terminé la séance dans le rouge mercredi, plombée par les inquiétudes des investisseurs concernant la crise politique en France, qui menace le budget de l'année 2025. L'indice français souffre de la comparaison avec ses principaux voisins: Francfort n'a reculé que de 0,18%, Milan a perdu 0,23% et Londres a pris 0,20%. Faute de majorité à l'Assemblée nationale, le gouvernement pourrait utiliser l'article 49.3 de la Constitution française, permettant au gouvernement de faire passer son budget sans vote. Cette procédure ouvre la voie à une motion de censure, que la coalition de gauche Nouveau Front Populaire (NFP) a déjà promis de déposer. Si le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) s'y rallie, le gouvernement Barnier tombera, de même que le projet de budget pour 2025. Cette instabilité se paye sur le marché de la dette souveraine, où l'écart entre les taux d'emprunt français (3,02% en clôture) et allemand (2,16%) à échéance dix ans évolue depuis mardi à des niveaux jamais vus depuis juillet 2012. Le taux d'intérêt à dix ans français a même légèrement dépassé celui de la Grèce plusieurs fois durant la séance, une situation inédite et particulièrement symbolique, après la faillite grecque de 2015. Les rendements des deux pays ont finalement terminé la séance au même niveau. Le secteur des banques et assurances a particulièrement souffert de cette situation. Baisse aussi à la Bourse de New York, les investisseurs manquant de conviction avant une fin de semaine tronquée par le jour férié de Thanksgiving et après un rebond de l'inflation aux Etats-Unis. Le Dow Jones a perdu 0,31%, tandis que l'indice Nasdaq a lâché 0,60% et que l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,38%. La place américaine a peiné à trouver son élan et les échanges sont restés limités à Wall Street à la veille du jour férié de Thanksgiving, au cours duquel les marchés américains seront fermés. La séance de vendredi sera quant à elle amputée de trois heures.

Valeur en vue

Un nom qui commence à compter dans le domaine de la mode et celui de la Bourse. La chaîne de magasins de vêtements Urban Outfitters s'est envolée sur la cote US (+18,31%) après la publication de résultats trimestriels solides et meilleurs qu'attendus. Le chiffre d'affaires est ressorti à 1,36 milliard de dollars au troisième trimestre, en hausse de 6,3 % par rapport à l 'année précédente, dépassant les estimations de 1,34 milliard , selon les données compilées par LSEG. Le résultat net s'établit à 102,91 millions et le bénéfice par action de 1,10 dollar. Citgroup est passé de "neutre" à "achat" sur le titre et augmente son objectif de cours de 42 à 59 dollars : "Pour la première fois depuis des années, UO montre des signes de redressement de sa marque, la direction prévoyant une amélioration séquentielle des comparables au 4e trimestre et un redressement des marges qui devrait se poursuivre au cours de l'année fiscale 25."

Jeudi 28 novembre

CAC 40 : +0,51% à 7.179,25 points et 2,5 milliards d'euros échangés.

La séance

La Bourse de Paris rebondit après trois séances d'affilée dans le rouge. Le tout dans des volumes très réduits mais conformes au scénario prévisible avec la fermeture de Wall Street pour Thanksgiving. Depuis son record historique du mois de mai dernier, l'indice CAC 40 a chuté de 13,5% (et recule de -5% depuis le 1er janvier), tandis que l'Euro Stoxx 50 affiche à ce stade de l'année un gain limité de +5,5%, très éloigné de l'envolée de plus de 25% signée par le S&P 500 depuis le début de l'année. Si le volume d'activité s'annonce limité aujourd'hui en raison de la fermeture des marchés financiers américains pour Thanksgiving, la séance en Europe a été animée par les derniers chiffres de l'inflation en Allemagne, laquelle progresse vers 2,2% (effet de base défavorable par rapport à novembre 2023 au niveau des coûts de l'énergie).

Valeur en vue

Que s'est-il passé sur le titre Casino ? Difficile de répondre avec certitude alors que le cours du distributeur a flambé à l'image d'un autre dossier très spéculatif et volatil : Atos. Aucune vraie nouvelle à l'appui de ce mouvement, même si on a appris que l'Autorité de la concurrence avait approuvé, sous condition, le rachat de 200 magasins Casino par le groupe Intermarché. Après examen du dossier, l'autorité indique avoir finalement autorisé Intermarché à prendre le contrôle de ces points de vente sous réserve que 11 commerces soient cédés à des enseignes concurrentes.

Vendredi 29 novembre

CAC 40 : +0,78% à 7235,11 points et 3,4 milliards d'euros échangés.

La séance

Les marchés actions européens évoluent proches de l'équilibre, avec un biais négatif. Fermée hier pour Thanksgiving, la Bourse de New York va clôturer plus tôt ce vendredi et est attendue en légère hausse. En Europe, la situation politique française continue d'inquiéter alors que le gouvernement reste dans l'impasse s'agissant du budget malgré les récentes concessions de Michel Barnier destinées à éviter la censure. Peu avant 12h15, le CAC 40 s'effrite de 0,03% à 7177,11 points tandis que l'Euro Stoxx 50 perd 0,08% à 4754,67 points. Les volumes restent très faibles.

Valeur en vue

Elior monte en Bourse après un relèvement de recommandation par JP Morgan, les analystes jugeant que le groupe français de restauration collective est bien positionné pour réussir sa restructuration, après plusieurs années difficiles. Dans une note plus globale sur le secteur européen de l'hôtellerie et de la restauration, JP Morgan relève sa recommandation sur le titre Elior de "neutre" à "surpondérer" et son objectif de cours de 3,50 à 4,50 euros.

Selon les analystes, le président-directeur général Daniel Derichebourg prend les bonnes mesures pour redresser l'entreprise, en se concentrant sur l'amélioration du mix de contrats et la reprise des marges. La note salue les signaux clairs de l'amélioration opérationnelle d'Elior, notamment grâce à des hausses de prix, des gains d'efficacité et à la sortie réussie de contrats non rentables.

LG avec Reuters, AFP, Cercle Finance et AOF

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