Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Une semaine sur les marchés : le recap du 2 au 6 octobre
information fournie par Boursorama 06/10/2023 à 15:00

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

(Crédits photo : Adobe Stock - )

Lundi 2 octobre

CAC 40 : -0,94% à 7.068,16 points et 2,9 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

Le mouvement de baisse engagé depuis plusieurs semaines n'a pas reculé avec le début du mois d'octobre. Deux petites séances de rebond et revoilà déjà le CAC 40 sous pression. Les investisseurs avaient pourtant apprécié le fait que le shutdown ait été évité in extremis mais des rendements obligataires toujours élevés et des indices des directeurs d'achat qui font grise mine en zone euro ont entamé leur moral. Wall Street a terminé sur une note contrastée avec un Dow Jones qui a perdu 0,22% mais un Nasdaq qui a gagné 0,67%.

Valeur en vue

Les investisseurs ont eu la dent dure avec Edenred, un peu moins avec Sodexo. En cause des propos d'Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée notamment des petites et moyennes entreprises, qui a fait savoir que les commissions des prestataires de services aux salariés sur les chèques déjeuner pourraient être plafonnées "plutôt au plancher qu'au plafond", en précisant qu'elles étaient actuellement comprises entre 3 et 5%.

Mardi 3 octobre

CAC 40 : -1,01% à 6.997,05 points et 2,9 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

Enfoncera, enfoncera pas la barre des 7.000 points ? C'est la question qu'on s'est posé toute la journée en regardant le graphique du CAC 40. Et finalement la réponse est oui. Avec toujours les mêmes ingrédients pour expliquer cette défiance des investisseurs. A commencer par des taux records alors que le rendement de l'emprunt américain à dix ans est monté à son plus niveau depuis août 2007. En cause aussi les propos d'une des gouverneure de la Fed, Michelle Bowman, qui a réaffirmé hier que plusieurs augmentations des taux pourraient être nécessaires pour réduire l'inflation. Même sanction à Wall Street et même un peu plus sévère puisque le Dow Jones a reculé de 1,29%, l'indice Nasdaq de 1,87% et l'indice élargi S&P 500 a cédé 1,37%.

Valeur en vue

Peu d'actualités pour expliquer les variations de la journée. A noter tout de même la chute d'Elior qui cède 7,8% et désormais plus de 47% depuis le début de l'année.

Mercredi 4 octobre

CAC 40 : 0,00% à 6.996,73 points et 2,7 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

En cours de séance, on a cru tenir un rebond, même modeste, du CAC 40... C'est raté, enfin pas tout à fait puisque l'indice finit cette journée à l'équilibre. On a pourtant eu une statistique qui aurait dû faire plaisir au marché : selon l'enquête ADP, le secteur privé a créé 89.000 postes en septembre, soit nettement moins que les 150.000 estimés par le consensus Bloomberg et que les 180.000 d'août. Une moindre création d'emplois qui pourrait attester un ralentissement de l'économie et, par voie de conséquence, modérer les ardeurs de la Fed. La Bourse de New York a terminé en hausse, le Dow Jones gagnant 0,39%, le Nasdaq 1,35%.

À noter aussi la baisse marquée du Brent qui est repassé sous les 88 dollars le baril. L'Arabie saoudite et la Russie ont pourtant annoncé aujourd'hui leur intention de prolonger, sur une base volontaire, la réduction de leurs quotas de production de pétrole jusqu'à la fin de l'année afin de soutenir les cours du brut. Mais les inquiétudes sur la conjoncture semblent l'emporter sur cette annonce.

Valeur en vue

Atos est lanterne rouge du SBF 120. Le groupe informatique a annoncé aujourd'hui la nomination de Yves Bernaert, 55 ans au poste de directeur général. Ce dernier a occupé ces neuf dernières années le poste de CEO Europe d'Accenture Technology.

Jeudi 5 octobre

CAC 40 : +0,02% à 6.998,25 points et 2,6 milliards d'euros échangés

Le fait du jour

Le CAC40 a terminé la séance quasiment inchangé par rapport à la séance précédente, enregistrant une légère progression de 0,02%. Cette modeste hausse est attribuée à l'accalmie observée sur le marché obligataire, mais également à une prudence accrue à la veille de données cruciales sur l'emploi aux États-Unis. De l'autre côté de l'Atlantique, le nombre d'inscriptions au chômage la semaine dernière s'est élevé à 207.000, ce qui était légèrement inférieur au consensus de 210.000, mais en hausse par rapport aux 205 000 enregistrés la semaine précédente. En outre, le Dow Jones a reculé de 0,03%, et le Nasdaq a enregistré une baisse de 0,12% sur cette séance.

Valeur en vue

Il est indéniable que la chute d'Alstom est historique. L'action cède 37,58%, atteignant les 13,39 euros. Cette dégringolade est directement attribuée à une révision substantielle à la baisse des prévisions annuelles de cash-flow libre de l'entreprise, ainsi qu'à la publication de résultats décevants pour le premier semestre de l'année. Plus précisément, le cash-flow libre d'Alstom s'est révélé négatif à hauteur de 1,15 milliard d'euros pour le premier semestre, clos fin septembre, ce qui représente un contraste marqué par rapport à un flux de trésorerie négatif de seulement 45 millions d'euros au cours du premier semestre de l'exercice précédent. Pour l'exercice 2023/2024, l'entreprise, spécialisée dans les transports ferroviaires, prévoit désormais un cash-flow libre compris entre -500 et -750 millions d'euros.

Vendredi 6 octobre

CAC 40 : +0,88% à 7.060,15 points et 2,7 milliard d'euros échangés

Le fait du jour

Pour cette dernière séance, le CAC 40 reprend de la vigueur en franchissant à nouveau la barre des 7 000 points. Cependant, l'indice s'est vu en territoire négatif peu après l'annonce du rapport sur l'emploi aux États-Unis, car celui-ci révèle une solidité spectaculaire sur le marché du travail, avec 336 000 emplois créés en septembre, soit le double des attentes des économiste, mais à noter que la dynamique des salaires reste rassurant.

Valeur en vue

Crédit Agricole se positionne en tête de l'indice à mi-séance avec une hausse de 2,26%. Suite à l'obtention de toutes les autorisations requises des organismes de surveillance, le groupe a annoncé le lancement d'un programme de rachat d'actions d'environ 26,84 millions d'actions. Ce programme sera exécuté par un prestataire de services d'investissement et débutera le 6 octobre, prenant fin au plus tard le 26 janvier 2024.

LG, AM avec Reuters, AOF et AFP (redaction@boursorama.fr)

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.