Une nouvelle réglementation américaine obligerait GM et Ford à cesser d'importer les voitures qu'ils construisent en Chine, selon un fonctionnaire

information fournie par Reuters •23/09/2024 à 23:38

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Ajout d'une photo de fichier disponible, pas d'autres changements) par David Shepardson

General Motors GM.N et Ford Motor F.N devraient cesser d'importer aux Etats-Unis des véhicules en provenance de Chine en vertu d'un projet de règlement visant à réprimer les logiciels et le matériel chinois , a déclaré lundi à Reuters un fonctionnaire du ministère américain du Commerce .

La règle affecterait également d'autres constructeurs automobiles qui vendent ou construisent des véhicules aux États-Unis, tels que Volvo Cars et BYD.

GM vend le Buick Envision et Ford le Lincoln Nautilus - tous deux assemblés en Chine - sur le marché américain.Ford n'a pas fait de commentaire. Au cours des six premiers mois de 2024, GM a vendu environ 22 000 Envisions et Ford 17 500 SUV Nautilus aux États-Unis.

"Nous prévoyons à ce stade que tout véhicule fabriqué en Chine et vendu aux États-Unis tomberait sous le coup des interdictions", a déclaré Liz Cannon, qui dirige le bureau des technologies de l'information et de la communication du ministère du commerce.

GM et Ford sont conscients, a-t-elle ajouté, qu'"à l'avenir", la production en Chine pour le marché américain "devrait être arrêtée en Chine et transférée ailleurs"

GM n'a pas précisé s'il pensait devoir arrêter les ventes de l'Envision, mais a ajouté que "le gouvernement a un rôle important à jouer pour définir des politiques claires" sur les questions de sécurité.

Le ministère du commerce a déclaré qu'il autoriserait les entreprises à demander une "autorisation spécifique" pour poursuivre les ventes de véhicules ou de composants.

L'entreprise chinoise BYD North America, une unité de BYD

002594.SZ , qui construit des autobus électriques à Lancaster, en Californie, pourrait être touchée. L'entreprise n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

"Nous devrons travailler avec eux pour mieux comprendre leur chaîne d'approvisionnement", a déclaré M. Cannon. "Ils devront demander une autorisation spécifique

Par exemple, un logiciel serait probablement interdit s'il était développé par une équipe d'employés chinois dans ce pays pour un constructeur automobile chinois. En revanche, les logiciels seraient probablement autorisés s'ils étaient développés par des employés chinois travaillant dans un autre pays pour une entreprise non chinoise.

Reuters a rapporté en mai que quatre modèles de véhicules chinois sont vendus aux États-Unis ( ), dont la Polestar 2 et les berlines S90 de Volvo. Polestar et Volvo sont des filiales du constructeur automobile chinois Geely 0175.HK .

Mme Cannon a déclaré qu'elle s'attendait à ce que des entreprises comme Volvo rencontrent le département du Commerce "pour travailler avec nous sur les moyens d'atténuer le risque et nous sommes ouverts à cela" et que l'agence pourrait leur accorder une autorisation.

Volvo Cars a déclaré: "Nous examinons la proposition du ministère américain du commerce et analysons l'impact potentiel qu'elle pourrait avoir sur nous et sur l'industrie automobile aux États-Unis"