(AOF) - "Comme on pouvait s’y attendre, il n’y a pas eu de psychodrame boursier après la censure", constate Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM. "Même les valeurs bancaires, qui sont d’habitude plus soumises au risque politique, ont connu une bonne séance hier". Pour lui "le marché a parfaitement intégré qu’une crise de la dette en France est un scénario fantaisiste". "La demande pour la dette française reste soutenue, car c’est la dette la plus liquide en Europe et dotée d’un taux de rendement attrayant".
"Dans le pire des cas, si la situation devait vraiment s'aggraver, la France est 'too big to fail', donc la Banque centrale européenne finirait par intervenir", ajoute Christopher Dembik.
Cependant un rallye de Noël pour le CAC 40 "va être compliqué" car les épargnants "ont parfaitement intégré que s'ils recherchent du rendement il vaut mieux détenir des actifs américains que des actifs français", de sorte que l'on "observe des flux sortants de France".
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