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Un gouvernement Labour se donnerait six mois pour régler la question du Brexit - motion
information fournie par Reuters 21/09/2019 à 13:06

    BRIGHTON, Angleterre, 21 septembre (Reuters) - S'il accédait
au pouvoir en Grande-Bretagne, le Parti travailliste se
donnerait trois mois pour conclure un accord de divorce
"raisonnable" avec l'Union européenne qu'il soumettrait ensuite
à un nouveau référendum, selon un projet de déclaration présenté
au congrès annuel du parti.
    "Après trois ans de négociations désordonnées menées par les
Tories (ndlr, le Parti conservateur) et de blocage au Parlement,
un gouvernement travailliste réglerait d'une manière ou d'une
autre le Brexit dans les six mois suivant son arrivée au
pouvoir", peut-on lire dans cette motion.
    La déclaration, qui n'a pas encore été soumise aux voix des
délégués du parti réunis à Brighton, précise qu'un gouvernement
Labour "obtiendrait un accord de retrait raisonnable avec l'UE
dans les trois mois et, dans les six mois, le soumettrait au
peuple par référendum".
    Rester dans l'UE serait l'autre terme de l'alternative que
cette consultation des électeurs serait amenée à trancher.
    La question du Brexit, qui a ouvert des plaies béantes au
sein du Parti conservateur au pouvoir, divise aussi l'opposition
travailliste.
    Quand son chef de file, Jeremy Corbyn, prône des élections
législatives avant un nouveau référendum sur l'appartenance à
l'UE, le numéro deux du parti, Tom Watson, milite lui pour un
calendrier inversé: d'abord un référendum puis des élections.
    Une motion appelant à supprimer le poste de numéro deux du
parti avait été déposée par une faction de gauche du Labour qui
souhaitait que le congrès se prononce, a-t-on appris de sources
proches du parti. Sur intervention de Corbyn, elle a été retirée
de l'ordre du jour.
    "Nous devons nous concentrer sur le combat à mener contre
Boris Johnson et son catastrophique Brexit sans accord, et non
nous combattre nous-mêmes", a tweeté le maire travailliste de
Londres, Sadiq Khan.
    Le congrès de Brighton s'achève mercredi.
    Trente-neuf mois après le référendum du 23 juin 2016 par
lequel une courte majorité d'électeurs britanniques ont opté
pour un divorce avec l'Union européenne, les conditions du
divorce, théoriquement fixé au 31 octobre prochain, sont
toujours inconnues.
    Boris Johnson, qui a succédé à Theresa May fin juillet,
promet que le Royaume-Uni quittera "coûte que coûte", avec ou
sans accord, le bloc communautaire à la date prévue du 31
octobre.
    Mais une loi votée par les anti-No Deal le contraint à
réclamer un nouveau report de trois mois s'il ne fait pas
ratifier un accord d'ici au 19 octobre.

 (Elizabeth Piper
Henri-Pierre André pour le service français)
 

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