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Un CAC 40 de retour à 7000 points fin 2018 ?
information fournie par Boursorama 13/06/2017 à 08:30

Le Palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris. (crédit : LG / Boursorama

Le Palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris. (crédit : LG / Boursorama

Ça patine un peu sur le marché français depuis un mois. Largement anticipé par la Bourse, l’effet Macron a en fait vu son apogée le 5 mai dernier avec un indice CAC 40 à 5432,40 points. Depuis un mois, l’indice des grandes valeurs françaises fait du surplace, cédant même 2% sur le mois écoulé.

Même un premier tour aux élections législatives largement favorable au parti du président n'empêche pas l'indice phare des valeurs françaises de céder près de 0,5% dans la matinée.

TechnipFMC, Arcelormittal, Peugeot et Valeo signent les plus forts replis de l’indice sur le mois écoulé. Ce qui n’empêche pas certains gérants de conserver tout leur optimisme pour la suite.

Ainsi Benjamin Philippe, gérant du fonds Opéra France chez Degroof Petercam Gestion estime dans une note récente qu’«à moins de 5.400 points début juin, le CAC 40 restait très loin de ses records historiques à plus de 6.944 points le 4 septembre 2000, contrairement au Dow Jones qui continue de battre record sur record à plus de 21.150 points début juin ».

Une conjoncture favorable

Pour le gérant, les «valeurs françaises gardent un réel potentiel d’appréciation». Il envisage «un CAC 40 à 7.000 points à horizon de dix-huit mois», en prenant toutefois le soin de préciser «en l’absence  d’un choc exogène majeur sur les marchés, comme une destitution de Donald Trump par exemple».

Pour justifier son optimisme, Benjamin Philippe met en avant la vigueur de la croissance économique en zone euro (1,7% cette année et 1,8% en 2018 pour un taux d’inflation à 1,6% cette année et à 1,3% l’an prochain) et la bonne orientation des bénéfices des entreprises : «Depuis le début de l’année et pour la première fois depuis 2010, les analystes ont commencé à réviser à la hausse leurs anticipations de bénéfices (+16,8%  sur les valeurs de l’Eurostoxx 600 au premier trimestre).»

Second tour de l’effet Macron

Pour jouer un second tour de l’effet Macron qui ne serait plus cette fois-ci lié la levée du risque politique mais bien à l’entrée en vigueur de réformes favorables à l’économie et aux entreprises, Benjamin Philippe privilégie les valeurs domestiques qui devraient bénéficier «dans un délai relativement court» de l’allègement des charges salariales et de la baisse de l’impôt sur les sociétés de 33 à 25%.

Il conserve une préférence pour les valeurs financières comme Société Générale et Axa. Il mise aussi sur Orange dans l’hypothèse maintes fois évoquées que la consolidation dans les télécoms finisse par se concrétiser. Le gérant de Degroof Petercam estime également que «les mesures d’alllègements des charges sociales profiteront davantage aux entreprises disposant d’une masse salariale conséquente» et privilégie les secteurs de la distribution avec Carrefour ou de la construction / concession comme Eiffage et Vinci.

Enfin, Benjamin Philippe n’oublie pas les valeurs moyennes et cite notamment la biotech DBV Technologies (spécialisée dans la désensibilisation aux allergies) et le groupe SES Imagotag, le spécialiste des étiquettes électroniques, qui progresse de 17% depuis le début de l’année.

Laurent Grassin (redaction@boursorama.fr)

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9 commentaires

  • 13 juin 10:26

    Un autre article BOURSO : "Marc TOUATI prévoit une baisse de 15% du marché action dans les 6 mois". Tout et son contraire sur BOURSO. !!!


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