
Le président américain Trump en visite aux Émirats arabes unis
Donald Trump est arrivé jeudi aux Emirats arabes unis, troisième étape de sa tournée au Moyen-Orient principalement consacrée à la conclusion de partenariats économiques avec les pétromonarchies du Golfe.
Le président américain a été accueilli à l'aéroport international d'Abou Dhabi par le président Mohamed ben Zayed al Nahyan avant de se rendre à la grande mosquée Cheikh Zayed.
Les Emirats espèrent obtenir des Etats-Unis une aide dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA), dont ils ambitionnent de venir un leader mondial.
Washington serait sur le point d'autoriser les Emirats à importer chaque année des Etats-Unis 500.000 puces pour l'IA fabriquées par Nvidia, mais l'accord suscite des interrogations outre-Atlantique en matière de sécurité nationale et ses modalités pourraient encore varier, selon des sources contactées par Reuters.
Achevant sa visite au Qatar, sa précédente étape, Donald Trump a affirmé jeudi que l'émirat allait investir dans les prochaines années 10 milliards de dollars (8,9 milliards d'euros) dans la base aérienne d'Al Oudeid, située au sud-ouest de Doha, qui accueille le Commandement central de l'armée américaine au Moyen-Orient (CentCom).
Lors d'un discours prononcé sur la base devant les militaires américains, le président républicain a ajouté que les contrats de défense signés mercredi par le Qatar se montaient au total à 42 milliards de dollars.
Dans le convoi du chef de la Maison blanche figuraient deux "Cybertruck" rutilants de Tesla appartenant aux forces de sécurité intérieures qataries, selon les informations partagées par le "pool" de reporters sur place. Elon Musk, le patron du constructeur de véhicules électriques, accompagne Donald Trump dans sa tournée.
La Maison blanche a également annoncé mercredi que la compagnie Qatar Airways allait commander jusqu'à 210 avions gros porteurs à Boeing, alors que la proposition du Qatar d'offrir à Donald Trump un "palais volant" - un Boeing 747-8 - estimé à 400 millions de dollars a déclenché une vive polémique aux Etats-Unis, l'opposition démocrate dénonçant un acte de corruption flagrant.
L'Arabie saoudite, première étape de la visite officielle du président américain, s'est quant à elle engagée mardi à investir 600 milliards de dollars, y compris en signant le plus grand accord de vente d'armements jamais conclu entre les deux pays, d'un montant de près de 142 milliards de dollars.
Encouragé sur cette voie, selon ses propres dires, par le prince héritier saoudien Mohamed ben Salman, Donald Trump a annoncé la prochaine levée de toutes les sanctions américaines visant la Syrie et rencontré à Ryad le nouvel homme fort de Damas, le président intérimaire Ahmed al Charaa.
(Gram Slattery et Andrew Mills à Doha et Federico Maccioni, Nayera Abdallah et Tala Ramadan à Dubaï; Jean-Stéphane Brosse pour la version française, édité par Tangi Salaün)
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