(AOF) - Javier Rielo, directeur amériques de l’exploration-production de TotalEnergies , et Annand Jagesar, CEO de Staatsolie Maatschappij Suriname N.V, la compagnie pétrolière nationale du Suriname, ont annoncé plusieurs avancées importantes vers la décision finale d’investissement (FID) du projet de développement du bloc offshore 58. Cette décision est attendue au quatrième trimestre 2024, pour un démarrage de la production en 2028.
TotalEnergies est opérateur du bloc 58 avec une participation de 50%, aux côtés d'APA Corporation (50%). Staatsolie a la possibilité d'entrer dans le projet de développement avec une participation pouvant aller jusqu'à 20 % à la FID.
Les études d'ingénierie sont en cours pour le développement des champs de Sapakara et Krabdagu, dont les ressources récupérables sont estimées à plus de 700 millions de barils grâce à l'intégration de la technologie d'injection alternée d'eau et de gaz (WAG) destinée à maximiser le taux de récupération.
La technologie d'imagerie sismique OBN (ocean-bottom node) jouera elle aussi un rôle de premier plan pour optimiser les ressources et l'emplacement des puits de développement ainsi que pour identifier de potentielles ressources additionnelles. Une première campagne OBN sur une surface de 900 km2 sera conduite au cours du second semestre 2024.
Plusieurs étapes vers la décision finale d'investissement ont récemment été franchies. Un accord a été conclu entre TotalEnergies et Staatsolie sur les aires de développement des champs, maximisant ainsi la création de valeur pour le Suriname et les concessionnaires du bloc 58 sur la durée du permis de production (25 ans). En outre, la coque du FPSO (unité flottante de production, stockage et déchargement), d'une capacité de 200 000 barils de pétrole par jour, a été réservée.
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Obtenu grâce à la décomposition des déchets, il entre dans la catégorie des énergies vertes. Il s'inscrit dans la stratégie de nombreux pays, notamment en Europe, de réduire leur dépendance aux importations d'hydrocarbures. Les groupes pétroliers ont de fortes ambitions dans le domaine, comme le révèlent deux opérations récentes. Le britannique BP a repris l'américain Archaea Energy pour 4,1 milliards de dollars. Puis, l'anglo-néerlandais, Shell, a annoncé l'acquisition du danois Nature Energy pour 2 milliards de dollars. Ces opérations affichent des niveaux de valorisation élevés, soulignant le fort potentiel du secteur. TotalEnergies avait déjà pris, en 2018, une participation dans l'américain Clean Energy Fuels Corp, dont il détient aujourd'hui 19%. Il s'est récemment allié avec Veolia pour valoriser le biométhane issu des installations de traitement des déchets.
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