
La plateforme Egina détenue à 24% par Total va bientôt rentrer en production au Nigeria. (© Total)
Depuis plusieurs trimestres, le pétrolier est dans les petits papiers des investisseurs.
Lors de ses dernières publications financières, le groupe a systématiquement dépassé les attentes des analystes, qui le lui rendent bien en plaçant régulièrement son action parmi leurs valeurs préférées du secteur.
En Bourse, le parcours est plus qu’honorable. Après avoir très bien résisté à la crise pétrolière de 2014-2016, le titre Total a bondi de 50% en moins de deux ans et demi, profitant de l’envolée du cours de l’or noir.
Exposition au pétrole accrueCe renchérissement devrait d’autant mieux porter les résultats de l’entreprise qu’elle a récemment augmenté son exposition au pétrole. Au premier trimestre 2018, la part de l’or noir dans la production totale d’hydrocarbures du groupe a grimpé à 55% (45% de gaz) contre 52,5% en 2017.
En 2018, chaque hausse de 10% du cours du baril gonfle mécaniquement les résultats de Total de 2,8 milliards de dollars. En 2017, l’impact n’était «que» de 2,5 milliards.
Enfin, le pétrolier n’a pas été perturbé en Bourse par le retour des sanctions américaines contre l’Iran qui compromettent sérieusement ses ambitions dans le pays.
Le groupe a multiplié les annonces de projets depuis (en Angola, en Russie et à Oman) et assure que ce revers iranien ne remet pas en cause ses perspectives de
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