
Stellantis est issu de la fusion entre les constructeurs automobiles PSA et Fiat-Chrysler. (© Peugeot)
Le groupe issu de la fusion entre Peugeot et Fiat Chrysler détaille sa feuille de route en matière de véhicules électriques. Il y voit même un levier pour sa marge. Le titre peut-il en profiter ?
Six mois après la fusion entre Peugeot et Fiat Chrysler, Stellantis dévoile une première partie de ses ambitions en matière de véhicules électriques, une thématique où les deux groupes, riches de quatorze marques, avançaient en ordre dispersé.
La nouvelle feuille de route se veut flexible. Quatre plateformes pouvant produire jusqu’à deux millions de véhicules chacune sont mises en place et cinq gigafactories en Europe, dédiées aux batteries, seront servies par une enveloppe d’investissements – comprenant également les efforts pour le logiciel - de 30 milliards d’euros entre 2021 et 2026.
SouplesseLe groupe ne se fixe pas de cible globale. Il met plutôt en avant un objectif de 70% de véhicules à faibles émissions en Europe et 40% aux États-Unis en 2025.
Les raisons de cette souplesse ? Garantir à chaque marque la plus grande mobilité opérationnelle en matière de déploiement de l’électrique pour coller à leurs marchés et implantations géographiques.
Opel sera sans doute la plus offensive avec l'objectif d’une gamme 100% électrique en 2028.
S’il cherche à rompre avec l’image de suiveur héritée de ses deux «parents» en matière d’électrique, le nouveau Stellantis confirme qu’il ne transigera pas avec la question de la défense des marges.
En clair, l’électrique ne sera pas l’ennemie de la rentabilité. Il
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