(AOF) - Spineguard (+38,90% à 0,1664 euro) bondit ce mardi après l’annonce de l'obtention de la certification rendant possible le lancement en Europe de son PediGuard fileté pour l'indication de la chirurgie vertébrale par voie antérieure dans le cadre du règlement MDR (Medical Device Regulation). Cette medtech française déploie sa technologie digitale de guidage chirurgical (DSG) pour sécuriser et simplifier le placement d’implants osseux.
Spineguard souligne que le nouveau règlement sur les dispositifs médicaux (MDR) est désormais applicable au sein de l'Union européenne et permet que les fabricants de dispositifs médicaux soient autorisés à y commercialiser leurs produits. ce nouveau règlement remplace progressivement la Directive Européenne sur les Dispositifs Médicaux (MDD), "en augmentant de manière significative les exigences en matière de bénéfices cliniques ainsi que des mesures de sécurité et de suivi".
Déjà largement utilisé dans diverses indications vertébrales, le PediGuard fileté voit son champ d'application en Europe étendu à la correction de la scoliose par voie antérieure.
Le placement latéral de vis dans les corps vertébraux n'est pas sans risque, car "il y a des structures neurologiques et vasculaires à éviter": le PediGuard Fileté est "particulièrement bien adapté pour aider à sécuriser ce forage".
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur Pharmacie
L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques
La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer