
Les difficultés de 2018 ont tout du simple incident de parcours. (© Sodexo)
C’est un peu le cauchemar de tout nouveau dirigeant : prendre les commandes d’un groupe et devoir, dans la foulée, annoncer une batterie de mauvaises nouvelles au point de subir une sanction boursière mémorable.
C’est ce qui est arrivé à Denis Machuel le 29 mars dernier. Moins de trois mois après avoir succédé à Michel Landel au poste de directeur général de Sodexo , il doit lancer un sévère avertissement sur résultats. Après un début d’année déjà difficile, le cours a plongé de plus de 15% jusqu'à un plus-bas de trois ans. L’action ne s’en est toujours pas remise.
Les États-Unis en retardSi la sanction est sévère, c’est qu’elle touche l’un des principaux atouts de Sodexo : son statut de valeur défensive de croissance. Le groupe a engrangé plus de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire en dix ans, pour le porter à 20,7 milliards sur le dernier exercice publié. Soit une croissance annuelle moyenne de 4,5%.
Mais patatras ! Ce statut boursier se retrouve aujourd’hui contesté en raison des contre-performances commerciales aux États-Unis.
Effet dollar, inflation salariale et surtout perte de plusieurs contrats historiques dans l'éducation et la santé, deux traditionnels points forts du groupe, ont ramené la croissance interne à un rythme compris entre 1 et 1,5% pour
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