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Si l'Iran continue, il "devra en payer le prix", prévient Ryad
information fournie par Reuters 24/06/2019 à 12:52

    PARIS, 24 juin (Reuters) - Si l'Iran poursuit "ses
politiques agressives", il devra en "payer le prix", prévient le
chef de la diplomatie saoudienne Adel Al Djoubeir, dans une
interview au Monde publiée lundi, évoquant un renforcement de
sanctions contre Téhéran, grand rival historique de Ryad dans la
région.      
    "Nous avons dit que nous voulions éviter une guerre à tout
prix, comme les Américains", déclare-t-il dans cet entretien
accordé en marge d'une rencontre avec son homologue français
Jean-Yves Le Drian à Paris. "Ce sont les Iraniens qui font le
choix de l’escalade. Vous ne pouvez pas attaquer des navires
dans le Golfe, vous ne pouvez pas attaquer des pipelines, vous
ne pouvez pas fournir des missiles balistiques à des groupes
terroristes comme les houthistes (les insurgés chiites en guerre
contre le gouvernement yéménite-NDLR) pour qu’ils s’en servent
contre l’Arabie saoudite."
    "Mais nous avons le devoir de riposter si nous sommes
attaqués. Aujourd’hui, l’Iran est sous le coup de sévères
sanctions économiques", ajoute-t-il. "Ces sanctions seront
renforcées. Si l’Iran continue ses politiques agressives, il
devra en payer le prix."
    A la question de savoir si les sanctions seront suffisantes
pour convaincre les Iraniens de retourner à la table des
négociations, Adel Al Djoubeir répond : "Les sanctions qui ont
été imposées à l’Iran sont extrêmement, extrêmement sévères."
    "Ses exportations d’hydrocarbures se sont effondrées. Sa
monnaie s’effondre, l’inflation s’envole. Les tensions à
l’intérieur même du pays s’intensifient, et cela va empirer",
ajoute-t-il. "Si l’Iran veut éviter d’autres sanctions, elle
doit changer de politique. Tel est le message. Personne ne parle
de changer le régime (...) Jusqu’ici, la mesure est du côté des
Etats-Unis et de ses alliés, l’escalade est voulue par les
Iraniens. Si l’Iran continue dans cette voie, le résultat sera
une catastrophe."
    Déjà vives depuis un an, les tensions entre Washington et
Téhéran sont montées d'un cran la semaine dernière, avec la
destruction d'un drone américain, qui se trouvait, selon l'Iran,
dans son espace aérien près du détroit d'Ormuz - ce que
contestent les Etats-Unis.    
    Le président américain Donald Trump a indiqué vendredi avoir
annulé au dernier moment une opération militaire contre des
cibles en Iran. Il aurait en revanche, selon le site
d'information Yahoo News et le Washington Post, autorisé des
cyberattaques contre des cibles iraniennes. 

 (Marine Pennetier, édité par Eric Faye)
 

2 commentaires

  • 24 juin 17:39

    ils parlent comme si l'Iran était l'agresseur, alors que c'est l'inverse, c'est l'Iran qui est agressé. C'est le monde à l'envers.


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