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SCENARIOS-Les paris de la rédaction pour les entreprises en 2019 (actualisé)
information fournie par Reuters02/01/2019 à 07:00

 (Répétition de nos scénarios diffusés le 26 décembre dernier,
actualisé avec l'achat de centrales par le groupe tchèque EPH,
cours ajustés)
    PARIS, 2 janvier (Reuters) - Dans quelles eaux agitées les
entreprises françaises et européennes devront-elles naviguer en
2019, quelles seront les grandes ruptures à opérer ou, au
contraire, à surmonter ?
     Elles devront naturellement accélérer leur mutation en
intégrant "big data", blockchain et intelligence artificielle.
Mais chaque secteur aura aussi ses propres défis à relever. Les
constructeurs auront ainsi à batailler avec Tesla  TSLA.O  pour
le leadership de la voiture autonome, la grande distribution va
devoir lutter contre Amazon  AMZN.O  et les banques se défendre
pied à pied face aux ambitions des Gafa dans les moyens de
paiement.
    En dehors même d'une conjoncture qui s'annonce difficile -
avec pêle-mêle la guerre commerciale USA-Chine, le Brexit, les
possibles tensions en Europe autour de la dette italienne, le
ralentissement de la croissance mondiale, la montée des
"populismes" - d'autres menaces planent au-dessus des
entreprises françaises, dont la gouvernance a souvent évolué
favorablement mais qui reste encore trop souvent marquée par un
"entre-soi" dénoncé par les fonds activistes.    
    Sur ce point, le fonds Elliott n'a pas attendu 2019 pour
s'attaquer à sa première proie du CAC 40, le groupe Pernod
Ricard  PERP.PA , au risque de gâcher le Noël de la famille
fondatrice, fermement invitée à améliorer ses marges. La place
de Paris bruisse depuis longtemps de rumeurs alarmistes sur une
attaque en règle de ces fonds dans l'Hexagone, nous verrons ce
que 2019 nous réserve !
    
    Quoi qu'il en soit, voici quelques scénarios réalistes,
proposés par les spécialistes sectoriels de la rédaction de
Reuters à Paris, sachant que cet exercice n'est pas une science
exacte... et que la réalisation de nos prévisions n'est pas
garantie ! 
    Jean-Michel Bélot
    
    
    AÉRONAUTIQUE
    par Jean-Michel Bélot et Tim Hepher
    
    AIRBUS-DU PASSÉ FAIRE TABLE RASE, AVEC UN NOUVEAU PRÉSIDENT!
    L'année sera marquée par le remplacement en avril de Tom
Enders par l'actuel patron de la division avions commerciaux,
Guillaume Faury, qui souhaite tourner rapidement la page du
passé, marqué par une série de déboires industriels, de luttes
de pouvoir et de soupçons de corruption. 
    Il s'attachera tout particulièrement à ce que le
constructeur aéronautique soit capable de gérer sans à-coups la
montée en cadence de ses programmes industriels, comme celui de
l'A320, et de briser le tabou de la répartition de la production
entre le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et l'Espagne, censé
garantir l'emploi dans chacun des pays fondateurs.
    * Voir aussi: Revue stratégique chez Airbus avant l'arrivée
du nouveau pdt 
    
    AF-KLM-UNE NOUVELLE ÉQUIPE, PLUS DIVERSE, AUX COMMANDES
    Très affaiblie par une série de conflits en France, Air
France-KLM  AIRF.PA  va jouer son destin, avec une nouvelle
équipe dirigeante rajeunie qui tranche avec les pratiques
passées: un directeur général étranger, le Canadien Ben Smith,
considéré comme un véritable expert du secteur, contrairement à
certains de ses prédécesseurs, tous français. 
    Autre première, une femme - Anne Rigail, dont les
compétences sont également saluées unanimement - a été choisie
pour diriger la compagnie Air France. Enfin, Guillaume Gestas,
pilote chez Transavia, a pris la tête du SNPL-AF, le puissant
syndicat des pilotes de la compagnie, auparavant dirigé par
Philippe Evain, très contesté par sa base.
    A moins d'un retour toujours possible aux vieux démons d'Air
France - ce qui provoque l'effroi des Néerlandais de KLM -
toutes les conditions semblent donc réunies pour un redressement
du groupe, qui passera par un remotivation des troupes, une
simplification de son organisation - la filiale à coûts réduits
Joon est sur la sellette - et une qualité de service nettement
améliorée.
    
    
    AUTOMOBILE, NOUVEAU DÉPART POUR UN SECTEUR À RÉINVENTER 
    par Gilles Guillaume
    L'année 2019 ne ressemblera à aucune autre: l'alliance
Renault-Nissan-Mitsubishi  RENA.PA   7201.T   7211.T  sera
privée de Carlos Ghosn, actuellement en prison au Japon,
FiatChrysler  FCHA.MI  devra se réinventer sans Sergio
Marchionne, décédé l'été dernier, et Paris oublier Autolib,
remplacé par des services d'autopartage plus flexibles.
    Renault-Nissan-Mitsubishi, devenue sous le règne de Carlos
Ghosn la première alliance automobile mondiale, devra être
renforcée... ou mourir si les intérêts nationaux l'emportent sur
ceux des entreprises, avec en point d'orgue la question de la
présence de l'Etat français au capital du groupe au losange,
véritable prurit pour les Japonais de Nissan.
    Cette crise de gouvernance intervient alors que toute la
filière automobile se livre à une course effrénée pour prendre
le virage de la voiture électrique et/ou autonome en "pole
position" et pour répondre aux nouvelles normes d'émissions de
CO2. Les équipementiers sont donnés pour le moment perdants face
aux constructeurs, Gafa et groupes de semi-conducteurs. Valeo
fait ainsi figure de star déchue de la Bourse de Paris, accusant
de loin la pire performance du CAC 40 cette année (-59%).
    Ces nouveaux relais de croissance seront précieux pour
compenser le coup d'arrêt qui se profile sur la planète auto:
selon Jefferies, la production mondiale devrait caler à 94,5
millions d'unités, après un tassement de 0,7% attendu en 2018,
essentiellement en raison de la stagnation du premier marché
mondial, la Chine.
    Voir aussi: ANALYSE-Le chamboule-tout de la voiture autonome
menace les équipementiers     
    
    
    BANQUES: EN ATTENDANT LES GRANDES FUSIONS!
    par Matthieu Protard et Bertrand Boucey
    
    Pour les banques européennes, l'année 2019 devrait marquer
la fin d'un cycle ouvert il y a plus de 10 ans par la crise de
2008: celui de l'assainissement de leurs bilans.
    Alors qu'un rapprochement UniCredit-Société générale
 CRDI.MI   SOGN.PA  est régulièrement évoqué, il est prématuré
d'imaginer dès l'an prochain de grandes fusions
transfrontalières, envisageables seulement d'ici deux ou trois
ans, une fois l'Union bancaire devenue réalité. 
    En revanche rien n'interdit des rapprochements nationaux, le
scénario le plus en vogue étant cette fois celui d'une fusion
entre Deutsche Bank  DBKGn.DE  - désormais engluée dans une
affaire de blanchiment d'argent au sein de la danoise Danske
Bank  DANSKE.CO  - et Commerzbank  CBKG.DE . Cette opération,
qui aurait les faveurs de Berlin, laisse toutefois sceptiques
syndicats et actionnaires. "Ce n'est pas parce que deux boiteux
s'associent qu'ils gagnent le marathon.", résume Klaus Nieding,
du groupe de pression d'actionnaires DSW.  .
    
    
    ASSURANCE: 3E SET EN AVRIL POUR LE MATCH SCOR-COVÉA     
    par Matthieu Protard
    Dans l'assurance, après le retour des grandes manoeuvres
chez Axa  AXAF.PA , où le nouveau directeur général Thomas
Buberl a lancé la charge sur l'américain XL, tous les yeux sont
maintenant tournés vers le match Scor-Covéa  SCOR.PA  et sur les
échanges de balles entre Denis Kessler et Thierry Derez, une
métaphore plus inspirée du duel au pistolet que d'un sport aussi
inoffensif que le tennis.
    Le groupe de réassurance, dirigé par Denis Kessler, a opposé
une fin de non-recevoir à l'offre de rachat de son premier
actionnaire Covéa qui reste néanmoins en embuscade. L'offensive
du mutualiste - une offre hostile ? - pourrait reprendre dès
avril prochain, date à laquelle prend fin l'engagement de Covéa
de se maintenir sous la barre des 10% du capital de Scor.
    
        
    DISTRIBUTION: LA MENACE AMAZON VA-T-ELLE SE CONCRÉTISER?    
    par Pascale Denis
    
    Les succès encore timides de l'américain dans l'alimentaire
et la nécessité de disposer d'un réseau de magasins physiques
pour limiter les coûts de distribution pourraient le pousser à
passer à la vitesse supérieure. 
    Après une phase de "tests" - comme sa collaboration avec
Monoprix - certains analystes n'excluent pas une prise de
participation dans un distributeur classique.
    Carrefour  CARR.PA , en pleine relance, tente de changer de
modèle pour des résultats qui se font toujours attendre.
    Casino  CASP.PA , le premier à s'être allié à Amazon via sa
filiale Monoprix, est en passe de boucler une deuxième vague de
cessions d'actifs pour se désendetter, une étape clé pour
retrouver la confiance des investisseurs, tandis que sa
maison-mère Rallye  GENC.PA  a gagné un peu de temps, grâce à un
prêt bancaire, face à ses prochaines échéances de remboursement
de dette.
    
       
    ENERGIE
    par Benjamin Mallet
    
    EDF: UN CHANTIER OUVERT, SUR UN TERRAIN MINÉ POUR L'ETAT
    La décision de principe de renationaliser le parc nucléaire
français et de créer un "nouvel EDF"  EDF.PA  regroupant les
réseaux, les renouvelables et les services - dont le capital
resterait ouvert - interviendra courant 2019.
    Le dossier étant ultra-sensible, le gouvernement va devoir
rassurer les syndicats de l'électricien public tout en menant à
bien un important travail technique et juridique.
    Il lui faudra notamment définir une nouvelle régulation des
prix de l'électricité permettant de financer les investissements
du parc nucléaire d'EDF, ce qui laisse augurer de longs échanges
avec Bruxelles et de multiples interventions des opérateurs
alternatifs.
    L'exécutif ne sera donc pas en mesure de boucler le dossier
avant 2020.
    
    ENGIE  ENGIE.PA : MUSCLER LES ACQUISITIONS, SANCTUARISER LE
NUCLÉAIRE EN BELGIQUE
    Après un plan de cessions de 15 milliards d'euros sur trois
ans, le groupe dirigé par Isabelle Kocher va redéfinir sa
politique d'acquisitions en visant des opérations d'envergure
dans les renouvelables, les réseaux et les services.
    Il précisera ses intentions à l'occasion d'un nouveau plan
annoncé vers la fin du mois de février.
    Dans ce cadre, des avancées sont attendues sur un éventuel
rachat de TAG, le réseau de gazoducs du groupe brésilien
Petrobras  PETR4.SA , ainsi que sur l'acquisition de certains
actifs du portugais EDP  EDP.LS  dans les énergies
renouvelables.
    Mais le mouvement le plus stratégique d'Engie en 2019
consisterait à sanctuariser ses activités dans le nucléaire en
Belgique, un peu sur le même modèle qu'EDF, une opération qui
passerait par l'ouverture du capital de sa filiale Electrabel à
des collectivités locales.
    Engie se débarrasserait ainsi d'une véritable "pilule
empoisonnée" et l'Etat pourra plus facilement chercher un
repreneur pour tout ou partie de ses 24,1% au capital du groupe,
avec le souci de maintenir un noyau dur français au sein de
l'actionnariat.
    Dans ce schéma, TOTAL  TOTF.PA  fait figure de candidat
idéal pour entrer au tour de table de l'ex GDF-Suez. A défaut,
le groupe pétrolier sera à l'affût d'éventuelles cessions de
centrales à gaz d'Engie ou d'autres actifs dans le secteur de
l'électricité, en particulier en France. 
    Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a créé la surprise
la veille de Noël en rachetant à l'allemand Uniper ses actifs en
France, dont deux centrales à charbons. Deux centrales à gaz
apportées dans la corbeille seront en revanche revendues à
Total.  
    Par ailleurs, Impala, la holding de Jacques Veyrat, reste en
embuscade après avoir récemment raflé 6,5% du capital d’Albioma
 ABIO.PA . L'homme d'affaires, dont les investissements sont
toujours suivis avec attention, entend étoffer son portefeuille
d’actifs dans l’énergie autour de Neoen  NEOEN.PA , récemment
introduit en Bourse, après avoir cédé Direct Énergie à Total.

    
    LUXE/COSMETIQUE: RALENTISSEMENT EN VUE AVEC LA CHINE
    par Pascale Denis
    
    Le ralentissement du secteur du luxe paraît inéluctable
(HSBC attend une croissance de 7% après 10% en 2018) avec le
tassement de la croissance chinoise, le recul de la Bourse de
Shanghai  .SSEC  et la guerre commerciale. 
    Après de très solides performances en 2018, où LVMH
 LVMH.PA , Kering  PRTP.PA  ou Hermès  HRMS.PA  ont surpris,
notamment par la bonne tenue de leurs ventes auprès de la
clientèle chinoise, leur résistance sera à nouveau à l'épreuve
en 2019.
    Une nouvelle réglementation du commerce en ligne en Chine,
qui prendra effet le 1er janvier et se traduira par un
encadrement des activités des "daigus" (revendeurs sur des
plates-formes chinoises de produits achetés à l'étranger),
devrait peser à court terme, la baisse des achats de ces
revendeurs n'étant pas immédiatement compensée par des achats en
Chine même.
    La "normalisation" de Gucci sera également au centre de
l'attention, après une nouvelle croissance hors normes en 2018.
    Sur le front des opérations de fusion-acquisition, le rachat
de Belmond par LVMH n'entame pas les marges de manoeuvre du
numéro un mondial du luxe, gorgé de cash, tandis que Kering ne
cache pas son souhait de développer son pôle joaillerie et que
les difficultés de Ferragamo  SFER.MI  pourraient attiser les
convoitises.   
    
    Dans le secteur des COSMÉTIQUES, l'année 2019 sera-t-elle
celle des débouclages en cascade des participations de Nestlé
 NESN.S  dans L’Oréal  OREP.PA  (23% du capital) et de L’Oréal
dans Sanofi  SASY.PA  (9,4%)?
    L'Oréal s'est dit prêt, à maintes reprises, à racheter la
part du groupe suisse si ce dernier se décidait à vendre. Sa
participation dans Sanofi - toujours qualifiée de financière -
est valorisée à plus de 9,0 milliards d'euros.
    La balle est dans le camp de Nestlé, qui pourrait apporter
un élément de réponse lors de ses résultats annuels, le 14
février.
    
    
    TÉLÉCOMS: L’HEURE DE VÉRITÉ DE LA CONSOLIDATION
SONNERA-T-ELLE EN 2019 ?
    par Gwénaëlle Barzic
    
    "Mais ils sont fous ces Français !" s’exclament les
observateurs internationaux à propos du marché hexagonal des
télécoms. Quatre acteurs - dont trois contrôlés par des
milliardaires - les prix les plus bas d’Europe et un très haut
débit mobile 4G "donné" aux abonnés.
    Résultat : les valeurs françaises, dans une industrie des
télécoms déjà boudée par les investisseurs, pâtissent des
inquiétudes du marché. Free (Iliad  ILD.PA ) accuse cette année
l'une des pires performances du secteur en Europe (-39%).
    Le remède est pourtant connu: une consolidation qui
ramènerait à trois le nombre d’acteurs et assagirait, entre
autres, la guerre des prix. Si tous les schémas ont été tentés,
jusque-là en vain, le premier semestre 2019 va fournir une
nouvelle fenêtre de tir avant le lancement cet été des enchères
pour les fréquences 5G, au prix potentiellement hors d’atteinte
pour le portefeuille de certains acteurs. 
    Tous les signaux sont au vert: le régulateur, le
gouvernement et même l’intransigeante Commission européenne, qui
vient d'autoriser sans remède une consolidation aux Pays-Bas,
ont envoyé des signaux encourageants.
    Avant la trêve des confiseurs, tout le monde s'observe. "Le
problème, c'est qu'on peut rester comme ça encore longtemps",
soupire un des quatre acteurs.   
    
        
    PRIVATISATIONS: UN IMPACT "GILETS JAUNES" ?  
    par Gilles Guillaume et Jean-Michel Bélot
    
    La crise des "Gilets jaunes", qui a conduit l'Etat à
consacrer 10 milliards d'euros au pouvoir d'achat des Français,
va accroître les difficultés budgétaires. Bercy devrait ainsi
faire feu de tout bois pour tenter de limiter le creusement des
déficits publics très au-delà de la barre des 3%, ce qui plaide
en faveur d'un maintien du programme de privatisations de la FDJ
et d'Aéroports de Paris (ADP) autour du printemps, si
naturellement les conditions de marché le permettent. Reste que
la question de la hausse des péages autoroutiers, dont les
concessions ont été accordées à des opérateurs privés, pourrait
rendre plus inflammable que prévu le débat sur ADP  ADP.PA .
    Ceci d'autant que Vinci  SGEF.PA , déjà actionnaire à 8%,
est candidat à la privatisation de l'opérateur d'Orly et
Roissy-CDG et déjà l'un des grands opérateurs du réseau
autoroutier français. Reste que d'autres candidats industriels
et financiers sont également sur les rangs.

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ANALYSE-Le chamboule-tout de la voiture autonome menace les
équipementiers     
Revue stratégique chez Airbus avant l'arrivée du nouveau pdt   
 
LEAD 2-France-Le milliardaire Kretinsky acquiert des centrales
charbon     
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^>
 (Service Entreprises, édité par Jean-Michel Bélot et Bertrand
Boucey)
 

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