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SALON-Airbus-Pas de successeur à l'A320neo avant des années
information fournie par Reuters 14/06/2019 à 12:56

    PARIS, 14 juin (Reuters) - Airbus  AIR.PA  n'a pas encore
besoin de trouver un successeur à l'A320neo et les technologies
ne seront pas prêtes avant trois à cinq ans, a déclaré vendredi
son président exécutif Guillaume Faury.
    Des analystes s'interrogent sur l'annonce d'une amélioration
du monocouloir vedette d'Airbus tandis que le lancement
potentiel d'un "avion de milieu de marché" par Boeing  BA.N 
paraît plus incertain après la crise provoquée par les deux
catastrophes impliquant le 737MAX, le concurrent de l'A320neo.
    "Pour moi, il n’y a pas vraiment de problématique en 2019 ou
en 2020. On aura une problématique sur 2023-24-25 si on continue
à dire les technologies ne sont pas prêtes", a dit Guillaume
Faury lors du colloque Paris Air Forum organisé par La Tribune,
au sujet d'un successeur de l'A320neo.
    "Cela donne le cadre du développement des technologies :
trois, quatre, cinq ans à peu près", a-t-il ajouté.
    Pour l'heure, Airbus compte livrer 60 A320 par mois au
milieu de cette année avec l'objectif de parvenir à un rythme
mensuel de 63 mi-2021.
    "On va utiliser cette période pour essayer de livrer de
façon plus linéaire, plus progressive les avions et digérer
cette montée en cadence", a dit Guillaume Faury. 
    "Après 2021, on ne va pas monter jusqu’au ciel mais on va
continuer à monter un petit peu et la bonne étape suivante reste
à définir", a-t-il ajouté. "Pour l’instant, on n’a pas encore
les réponses favorables de nos amis motoristes au-delà de 2021."
    Les clients de l'A320neo peuvent choisir entre un moteur
LEAP produit par CFM International, coentreprise entre Safran
 SAF.PA  et General Electric  GE.N , et le GTF de Pratt &
Whitney, filiale de United Technologies  UTX.N .
    Guillaume Faury s'est également refusé à tout commentaire
direct sur la crise du 737MAX, soulignant plutôt qu'il trouvait
"rageant" que l'ensemble de la chaîne des fournisseurs ne
permette pas de livrer plus vite les appareils accumulés dans
les énormes carnets de commandes.
    Au même moment, la consolidation des équipementiers se
poursuit aux Etats-Unis avec l'annonce le 9 juin d'un projet de
fusion entre la division aéronautique d'United Technologies et
Raytheon  RTN.N  dans le cadre d'une opération à 121 milliards
de dollars (105,5 milliards d'euros).  
    "On dialogue avec eux pour s’assurer que les moteurs Pratt &
Whitney qu’on achète chez eux, on va pouvoir continuer à les
acheter dans de bonnes conditions", a dit Guillaume Faury.
    "A Airbus, on a la taille critique, on reste très important
pour une entreprise consolidée de cette taille-là, mais c’est
vrai que pour d’autres entreprises, cela peut inverser des
rapports de force et il faut en permanence se poser la question
du juste équilibre", a-t-il poursuivi.

 (Cyril Altmeyer, édité par Bertrand Boucey)
 

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