
( AFP / PAUL ELLIS )
Le géant britannique des supermarchés Tesco a annoncé jeudi avoir réalisé "le plus grand Noël de (son) histoire", tandis que Marks & Spencer a "battu des records" de vente, des performances qui s'inscrivent dans la lignée des autres distributeurs au Royaume-Uni.
Les ventes au Royaume-Uni de Tesco, le numéro un du secteur dans le pays, ont augmenté de 4,6% sur un an lors de son troisième trimestre décalé clos le 4 janvier, à 17,9 milliards de livres (21,3 milliards d'euros).
Sa part de marché s'élève à 28,5%, selon les chiffres de Kantar, malgré la forte concurrence des chaînes à bas prix, qui ont elles aussi présenté cette semaine d'excellents résultats: Aldi a annoncé "le meilleur Noël de son histoire" et Lidl "des ventes record".
"Nos bons résultats reflètent les investissements réalisés", se félicite Ken Murphy, directeur général de Tesco. "Nous avons connu le plus grand Noël de notre histoire", ajoute le dirigeant, qui confirme dès lors ses objectifs pour l'exercice 2024/2025.
Marks & Spencer a pour sa part vu ses ventes progresser de 5,9% dans ses magasins britanniques et irlandais, à 3,8 milliards de livres sur le trimestre.
"Ce fut encore un bon Noël pour M&S, dans le prolongement des excellentes performances de l'année précédente", a déclaré son directeur général Stuart Machin. "Des records de vente ont été battus dans l'ensemble de l'entreprise, l'alimentation enregistrant sa plus grosse journée et l'habillement, la maison et la beauté sa plus grosse semaine en ligne."
Des performances qualifiées de "magiques" par Aarin Chiekrie, analyste chez Hargreaves Lansdown, qui souligne que M&S "poursuit sa transition vers une entreprise plus légère et performante".
L'entreprise reste confiante dans sa capacité "à réaliser de nouveaux progrès au cours du reste de l'année", mais souligne que ses perspectives restent "incertaines", notamment en raison de "coûts plus élevés" liés aux augmentations d'impôts prévues dans le budget présenté fin octobre par le gouvernement britannique.
La fédération de détaillants britanniques British Retail Consortium (BRC) estime d'ailleurs jeudi que ces hausses d'impôts devraient contribuer à une augmentation des prix alimentaires de 4,2% en moyenne au second semestre.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer