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Principales déclarations de Macron à la tribune de l'Onu
information fournie par Reuters 24/09/2019 à 22:22

    NATIONS UNIES, 24 septembre (Reuters) - Pour son troisième
grand oral à la tribune des Nations unies, Emmanuel Macron a
appelé mardi ses pairs à faire preuve de "courage" afin de
répondre aux "angoisses" de leurs peuples, notamment sur la
question des "multiples tensions" et de la lutte contre le
réchauffement climatique.  
    "Nous ne sommes pas au rendez-vous des exigences qui sont
les nôtres, des objectifs que nous nous sommes donnés à
nous-mêmes en matière de lutte contre le réchauffement
climatique comme en matière de lutte pour la biodiversité", a
déclaré le chef de l'Etat français lors de son discours à
l'Assemblée générale de l'Onu. "Les tensions sont multiples à un
niveau inédit dans certaines régions du globe."
    "Qu'est ce qu'il nous manque? Qu'est-ce qui fait que nous
enchaînons des discours en donnant le sentiment à nos peuples
que nous n'arrivons pas à répondre à leur angoisse?", a-t-il
poursuivi. "Il nous manque le courage, beaucoup, souvent".

    Voici les principales déclarations du chef de l'Etat
français : 
    
    IRAN
    Sur l'Iran, "aujourd'hui, le risque est celui de
l'embrasement sur la base d'une erreur de calcul ou d'une
réponse non proportionnée", a déclaré Emmanuel Macron, quelques
heures après les nouvelles menaces brandies par Donald Trump
contre Téhéran.
    "Plus que jamais, le temps est à la reprise des négociations
entre les Etats-unis, l'Iran, les signataires du JCPOA (nom de
l'accord de 2015-NDLR)et les puissances de la région concernées
au premier titre par la sécurité et la stabilité de celle-ci."
    (voir (L5N26F6FX]) 
    
    CLIMAT
    Sur la question du climat, "il nous faut passer plus
fortement encore aux actes concrets" et "changer en profondeur
le système", a déclaré Emmanuel Macron à l'heure où les
manifestations de jeunes se multiplient partout dans le monde en
faveur du climat et de la biodiversité. 
    "En Europe, nous devons prendre en 2020 les décisions qui
s'imposent, en matière en particulier de taxation carbone avec
un vrai prix minimum rehaussé et une taxation aux frontières",
a-t-il ajouté. "Si nous n'avons pas convaincu certains
partenaires de suivre cet agenda, ces décisions courageuses
s'imposent et c'est maintenant."  
    Au lendemain du discours accusateur de Greta Thunberg à
l'Onu, le chef de l'Etat a renvoyé dos à dos une "rhétorique
constante de la dénonciation" qui "nous pousse à agir" mais "qui
n'est plus suffisante" et "à côté de ça, chez certains, un
confort de l'inaction, une habitude qui est celle du cynisme".
    "Au milieu, il y a le groupe encombré, peut-être maladroit,
de ceux qui essayent de faire", a-t-il poursuivi. 
    
    SYRIE
    Emmanuel Macron a salué les "annonces encourageantes" du
représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Syrie
Geir Pedersen - qui a jugé "fructueuses" lundi les discussions
avec le régime de Damas - et "une avancée décisive dans la
constitution du comité constitutionnel tant attendu".
    "Nous regardons tous la situation humanitaire à Idlib",
dernière enclave tenue par des rebelles syriens et des groupes
djihadistes, "avec vigilance et exigence", a déclaré Emmanuel
Macron. "Nous sommes tous attachés à la stabilité de la Syrie
dans toutes ses régions et à la protection de l'ensemble des
populations et nous continuerons à oeuvrer pour la construction
d'une solution politique durable en Syrie."   
    
    UKRAINE
    Le président ukrainien Volodimir Zelenski "a amorcé des
premiers pas, le président russe Vladimir Poutine "a su lui
répondre" et "des progrès ces dernières semaines ont été faits",
a estimé Emmanuel Macron. 
    Dans ces conditions, il a confirmé que se tiendrait "dans
les prochaines semaines" un sommet en "format Normandie"
(France, Ukraine, Allemagne, Russie) au niveau des chefs d'Etat
et de gouvernement, sans toutefois dévoiler de date précise.  
    
    SIDA
    En matière de santé, "de trop nombreux reculs" sont
constatés avec des "difficultés d'accès aux traitements dans
certaines régions", a-t-il déploré, à 15 jours de la conférence
de reconstitution du fonds mondial contre le sida, la
tuberculose et le paludisme qui se tiendra à Lyon le 10 octobre.
    "Il s'agit de sauver 16 millions de vies dans les années qui
viennent", a-t-il souligné. "Plus personne ne peut comprendre
que pour des raisons financières, il soit aujourd'hui impossible
d'accéder à des traitements pour prévenir ou guérir de telles
maladies. Il nous faut à Lyon 14 milliards de dollars, nous
avons trois semaines."

 (John Irish aux Nations unies, Marine Pennetier à Paris, édité
par Jean-Stéphane Brosse)
 

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