(AOF) - La France se singularise par une nette surcharge fiscale et sociale pesant sur ses emplois qualifiés par rapport à ses voisins européens et aux Etats-Unis, "impactant mécaniquement l’attractivité de ces métiers". C’est ce qu’affirme la Fédération Syntec (qui représente les secteurs numérique, ingénierie, conseil, événementiel et formation professionnelle.) sur la base d'une étude de l’institut Rexecode. La Fédération Syntec appelle à une révision de ces niveaux de prélèvements pour stimuler l’emploi qualifié et la compétitivité.
Elle "alerte sur les risques que ferait peser une réduction des allègements de charges telle qu'envisagée dans le cadre du PLFSS 2025". Cela viendrait "aggraver cette situation de plusieurs centaines de millions d'euros et serait donc fortement contreproductive".
Avec "6 à 15 points de prélèvements supplémentaires sur les salaires compris entre 1,4 et 4 Smic par rapport aux autres grandes économies européennes", cette surcharge représente "7,9 milliards d'euros de surcoût" pour les entreprises des secteurs représentés par la Fédération Syntec. Ce qui représente "11,9 points de la masse salariale brute de la branche". Inversement, "près de 100 000 emplois qualifiés seraient créés" en cas d'alignement de la fiscalité sur la moyenne européenne avec un gain de PIB de 0,4 point.
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