Dans l'impasse parlementaire après des élections législatives qui leur ont fait perdre leur majorité relative, les élus du camp présidentiel cherchent désormais à nouer de nouvelles alliances.

( AFP / LUDOVIC MARIN )
Les députés macronistes (Ensemble pour la République, EPR, ex-Renaissance) débattent mardi 30 juillet d'un texte destiné à servir "de base de dialogue" avec d'autres forces politiques, pour une éventuelle coalition.
Responsabilité budgétaire, Europe et climat
Ce "pacte d'action pour les Français", dont l'idée avait été lancée par Gabriel Attal, nouveau président du groupe parlementaire, regroupe une série de propositions autour de six thèmes: "défendre nos valeurs et institutions"; "pouvoir d'achat, travail et logement"; "préserver notre Planète"; "plus d'autorité et plus de sécurité"; "des services publics plus forts" et "plus de souveraineté" "en investissant dans l'avenir".
Le tout "en respectant trois principes essentiels: la responsabilité budgétaire, l'inscription de la France dans le projet européen et la lutte indispensable contre le dérèglement climatique", selon ce texte obtenu par l'AFP.
Quelles ouvertures possibles?
A l'issue des élections législatives anticipées, l'ancienne majorité présidentielle ne dispose plus d'une majorité relative et cherche à nouer des alliances avec d'autres groupes pour pouvoir gouverner. Selon l'entourage de Gabriel Attal, ce projet de texte vise à être enrichi par la réunion de groupe, puis par des discussions avec les autres groupes de l'ex-majorité, Horizons et Modem.

Nombre de sièges par groupe à l'Assemblée nationale, au 19 juillet 2024, après leur déclaration ( AFP / Nalini LEPETIT-CHELLA )
Le texte évoque aussi des sujets de discussions "possibles" avec d'autres groupes politiques, à droite ou à gauche, comme le "durcissement plus important de la politique pénale" ; " la taxation de profits ou de rentes indus" ; " de nouveaux efforts pour soutenir l'attractivité du métier d'enseignant" ; "le renforcement de la présence des salariés dans les conseils d'administration des grandes entreprises" ou encore "la mise en place de quotas d'infirmières par malade dans les services hospitaliers".
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