Installation de panneaux en 2015 pour la centrale photovoltaïque de Cestas (Gironde)développée par Neoen. ( AFP / MEHDI FEDOUACH )
Le producteur français d'énergies renouvelables Neoen a revu mardi à la baisse sa prévision d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté pour 2024, après le décalage à 2025 d'une cession d'actifs.
"La réalisation effective de la cession du portefeuille d'actifs et de projets situé dans l'État de Victoria en Australie est en effet désormais intégralement prévue en 2025", a déclaré le groupe dans un communiqué.
En conséquence, le groupe anticipe un Ebitda ajusté "compris entre 475 et 490 millions d'euros pour l'année 2024, contre une fourchette de 530 à 560 millions d'euros précédemment indiquée".
Hors contribution des activités totalement ou majoritairement cédés, le groupe continue d'anticiper une croissance à deux chiffres de son Ebitda ajusté 2024.
Il précise que cette révision "est sans incidence" sur la transaction en cours avec le gestionnaire d'actifs canadien Brookfield, en passe de racheter Neoen.
La réalisation de l'offre publique d'achat est "toujours prévue pour le premier trimestre 2025", précise Neoen.
La cession d'actifs australiens en question a d'ailleurs été initiée par le groupe "dans le cadre des engagements pris par Brookfield pour l'obtention de l'accord de l'autorité de la concurrence en Australie", précise Neoen.
Pour 2025, Neoen confirme son ambition d'un Ebitda ajusté supérieur à 700 millions d'euros et sa capacité en opération ou en construction atteindre 10 GW dans le courant de l'année.
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