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Monthly Investment Brief : le « 60-40 » est de retour
information fournie par ODDO BHF AM 18/12/2023 à 16:22

ODDO BHF AM

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La période 2022/2023 aura marqué un tournant sur les taux d'intérêt. L'ère de l'argent facile qui a prévalu de 2009 à 2021 est terminée. Ni une politique de taux d'intérêt zéro prolongée, ni l'utilisation soutenue de l'assouplissement quantitatif en tant qu'outil de politique monétaire ne sont susceptibles d'être remises en place lors de la prochaine récession. Les taux d'intérêt seront probablement beaucoup plus élevés en moyenne au cours de la prochaine décennie qu'ils ne l'ont été au cours de la dernière.

Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Nous n'avons pas encore véritablement subi tous les effets du durcissement des conditions financières sur l'économie. Dans un scénario noir, que nous ne privilégions pas, la hausse des taux d'intérêt pourrait avoir trois conséquences :
1.    Une crise de la dette dans le secteur immobilier. La hausse des coûts d'emprunt déstabilise le secteur alors même que les valorisations et les ratios d'endettement des foncières sont trop élevés.
2.    Une crise de la dette souveraine aux Etats-Unis ou en Europe, si la croissance du PIB est inférieure au coût de la dette.
3.    Une stagnation structurelle ou une dépréciation significative de la monnaie dans les régions où le secteur privé est très endetté, et une baisse permanente de la valorisation des actifs à risque.

Mais c'est aussi une bonne nouvelle après cette période d'euthanasie du rentier. Enfin, il est possible de construire des portefeuilles diversifiés avec des perspectives de rendement qui pourraient osciller entre 4 et 10 % en 2024 avec des classes d'actifs simples que sont les actions et les obligations. C'est le grand retour du célèbre 60/40 (60 % actions/40 % obligations), car ce type de portefeuille va de nouveau permettre de naviguer par tous les temps.

La stratégie 60-40 dans différents scénarios de marché

Scénario de récession

L'ampleur du ralentissement aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe reste difficile à évaluer. En effet, la récession aux États-Unis et dans la zone euro a été retardée cette année, mais pourrait ne pas être évitée. Les marchés développés ne pourront bénéficier cette fois d'un fort stimulus fiscal, à moins d'un assouplissement important de la politique monétaire. Dans un contexte de ralentissement plus marqué, le rapport risque/rendement serait moins favorable aux actions. En revanche, la partie obligataire apporterait à travers le portage et la baisse des taux un gain en capital qui pourrait plus que compenser la faible performance des actions. Ce n'est pas le scénario que nous privilégions.

(...)


Consultez l'intégralité de cet article dans le PDF ci-dessous :

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