(AOF) - En légère baisse en début d'après-midi, Michelin (+1,35% à 36,72 euros) s'est hissé parmi les plus fortes hausses du CAC 40 ce mardi après la présentation de ses objectifs 2026 à l’occasion de sa journée investisseurs. Le fabricant de pneumatiques vise à cet horizon une marge opérationnelle d'activité de 14% contre 12,3% en 2023. En 2026, le résultat opérationnel des activités - son indicateur de référence - du fabricant de pneumatiques devrait atteindre 4,2 milliards d'euros contre 3,6 milliards d'euros en 2023.
Le flux de trésorerie disponible avant acquisitions cumulé avant opérations de fusions & acquisitions est, lui attendu à 5,5 milliards d'euros sur la période 2024-2026, contre 4,4 milliards entre 2021 et 2023.
Michelin table par ailleurs sur une rentabilité des capitaux investis supérieure à 10,5% en 2026 contre 11,4% l'année dernière. Son objectif d'un taux de distribution d'environ 50% du résultat net a aussi été réaffirmé.
Le groupe de Clermont-Ferrand s'attend enfin à ce que ses activités hors pneumatiques représentent plus de 20% des ventes totales d'ici 2030 grâce à des opérations de croissance externes créatrice de valeur contre 16% en 2023.
Le fabricant de pneumatiques avait publié fin avril un chiffre d'affaires en recul de 4,6% au 1er trimestre à 6,64 milliards d'euros en raison de la baisse des volumes. La société avait cependant enregistré " un fort développement du mix reflétant la performance du groupe sur les segments les plus générateurs de valeur ".
A cette occasion, Michelin avait confirmé sa guidance 2024. Le groupe cible un résultat opérationnel des secteurs supérieur à 3,5 milliards d'euros à taux de change constant, et un cash-flow libre avant acquisitions supérieur à 1,5 milliard d'euros.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Des négociations avec les constructeurs
En moyenne, les équipementiers représentent entre 60 à 85 % du prix de revient de fabrication d'un véhicule. Selon la Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev) les négociations sont très tendues avec les constructeurs concernant la répercussion de l'augmentation des coûts. Les hausses de prix portent à la fois sur les composants électroniques, les matières premières, telles que l'acier, le nickel, le lithium ou le palladium, l'énergie et les transports. Les équipementiers négocient principalement avec Stellantis et Renault pour mettre en place des indices permettant de répercuter les hausses. Ils parient aussi sur l'innovation, la différenciation, la montée en gamme et l'internationalisation.
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