( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )
La chaîne de restauration rapide McDonald's a annoncé mercredi un bénéfice net inférieur aux attentes du marché au troisième trimestre, affecté par une charge de près de quarante millions de dollars quasi- intégralement liée au plan d'entreprise du groupe.
Le chiffre d'affaires a progressé de 3% (+1% à changes constants) sur un an à 7,08 milliards de dollars avec, dans le détail, une hausse de 7% dans le réseau des restaurants franchisés (4,36 milliards) mais un recul de 3% pour ceux détenus et gérés par le groupe (2,56 milliards).
Au 30 septembre, les restaurants franchisés représentaient 90% du total de 44.600 établissements disséminés dans 114 pays.
Le niveau total d'activité correspond exactement au consensus des analystes de FactSet.
En revanche, le groupe de Chicago (Illinois) ne les a pas satisfaits avec son bénéfice net de 2,28 milliards de dollars puisqu'ils attendaient 2,39 milliards.
Hors éléments exceptionnels et dilué par action - valeur de référence pour les marchés -, ce dernier ressort à 3,22 dollars soit un petit cent de mieux que l'année précédente mais en-dessous des 3,33 dollars prévus par le consensus.
Le plan d'entreprise à horizon 2027 a entraîné une charge avant impôts de 39 millions de dollars au troisième trimestre, et 148 millions depuis le début de l'année.
Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action McDonald's progressait de 0,68%.
Le patron du groupe, Chris Kempczinski, s'est néanmoins félicité dans un communiqué de la "capacité à générer de la croissance même dans un environnement difficile".
Dans un document distinct, le groupe explique que la guerre au Moyen-Orient a continué "d'impacter négativement" ses résultats, surtout dans le segment des marchés franchisés en développement.
"L'entreprise surveille la situation fluctuante, qui devrait continuer à avoir un effet négatif sur ses ventes et ses résultats en général jusqu'à ce que les conditions macroéconomiques se rétablissent", est-il précisé.
Elle explique ne pas investir de capitaux dans les restaurants de ce segment opérationnel mais percevoir des royalties correspondant à un pourcentage des ventes, après une soulte versée au départ.
Le groupe dit avoir aussi pâti du renforcement des principales devises face au dollar, qui a été partiellement compensé par un affaiblissement des monnaies australienne et canadienne.
Pour l'ensemble de l'année, la direction attend une croissance de 2% des ventes à changes constants, à une marge opérationnelle entre 45% et 49% (46,5% au 30 septembre) et compte ouvrir quelque 2.200 restaurants supplémentaires dans le monde.
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