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Marks & Spencer a fait état jeudi d'une hausse de 8,1% de ses ventes à périmètre constant au cours de la période de Noël, au dessus des attentes, portées par la croissance du secteur de l'alimentation et une bonne performance dans le prêt-à-porter féminin.
Ces résultats renforcent la confiance du détaillant britannique dans la croissance de son bénéfice annuel, mais il dit faire preuve de prudence quant à la pression exercée par l'inflation plus élevée que prévu des salaires et des taux d'imposition.
"Nous entrons dans l'année 2024 avec élan, mais avec un regard lucide sur les défis à court terme", a déclaré le directeur général Stuart Machin.
À Londres, l'action M&S perdait 4,7% à 09h10 GMT tandis que son concurrent britannique Tesco prenait 0,3% au même moment, le groupe ayant relevé jeudi ses prévisions de bénéfice annuel pour la deuxième fois en quatre mois.
Selon des traders, les perspectives incertaines de M&S ont provoqué une vague de prise de bénéfices chez les investisseurs, après la forte progression du groupe et un chiffre d'affaires de Noël meilleur que prévu.
Les ventes de produits alimentaires ont augmenté de 9,9%, dépassant les prévisions les plus optimistes des analystes, tandis que la croissance de 4,8% des ventes de vêtements et d'objets pour la maison a également largement dépassé les attentes du marché, qui tablait sur une hausse de 2,8%.
Les ventes du segment alimentation ont surpassé celles de ses concurrents dans ce secteur, selon le groupe, qui note que ses ventes en volume ont augmenté de 7%, tandis que l'habillement et la maison ont également connu une croissance supérieure à celle du marché.
Le détaillant britannique a déclaré faire face à des augmentations de coûts supplémentaires dues à l'inflation des salaires et des taux d'imposition des entreprises.
Toutefois, M&S estime qu'il devrait atteindre ses prévisions annuelles.
Les analystes tablent actuellement sur un bénéfice avant impôt ajusté pour l'exercice en cours à 663 millions de livres (771,10 millions d'euros), contre 482 millions de livres l'année dernière.
(Reportage Paul Sandle, version française Augustin Turpin, édité par Kate Entringer)
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