PARIS, 23 mai (Reuters) - Le groupe allemand Südzucker SZUG.DE , numéro un du raffinage du sucre en Europe, a annoncé jeudi qu'il ne comptait pas céder à un repreneur les sites de production en France de sa marque Saint Louis Sucre qu'il veut fermer dans le cadre de son plan de restructuration. Ce plan, annoncé en février, prévoit l'arrêt de la plusieurs sucreries du groupe en Europe, dont Cagny (Calvados), qui compte 85 salariés, et Eppeville (Somme), qui emploie 132 personnes. Südzucker avait alors dit avoir opté pour ces mesures en réaction à l'effondrement mondial des cours du sucre - tombés à un creux de 10 ans à la fin de 2018 - suite à la fin, en 2017, des quotas instaurés dans l'Union européenne. "Saint Louis Sucre ne vendra pas ses sites de production", déclare dans un communiqué le président du directoire de Südzucker, Wolfgang Heer. "Nous n'arrêtons pas la production de sucre pour la proposer à d'autres acteurs, mais bien pour retirer des capacités du marché", ajoute-t-il. Le groupe allemand considère désormais que le projet de reprise des sites de Cagny et d'Eppeville ne résoudra pas le problème de surproduction. Il ajoute que la France représente un marché excédentaire et produit deux fois plus de sucre qu'elle n'en consomme. (Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)
Les sites en France de Saint Louis Sucre ne seront pas cédés mais arrêtés
information fournie par Reuters 23/05/2019 à 14:24
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