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Les plans de relance budgétaire dangereux à long terme, selon DWS
information fournie par Reuters 11/06/2020 à 10:43

LES PLANS DE RELANCE BUDGÉTAIRE DANGEREUX À LONG TERME, SELON DWS

LES PLANS DE RELANCE BUDGÉTAIRE DANGEREUX À LONG TERME, SELON DWS

PARIS (Reuters) - Les plans de relance budgétaires massifs annoncés un peu partout pour lutter contre les dégâts économiques du coronavirus étaient nécessaires mais sont dangereux à long terme, dit-on chez DWS.

Ces programmes vont faire exploser la dette publique qu'il faudra réduire et rien ne garantit que la croissance ou l'inflation le permettront, écrit Martin Moryson, chef économiste Europe de la société de gestion allemande, dans une note publiée jeudi.

"Ces programmes étaient sans aucun doute inévitables face à la gravité de la situation mais il est également certain qu'ils auront des effets collatéraux considérables à long terme", écrit-il.

"L'intervention des gouvernements dans l'économie comporte le risque d'importantes distorsions qui pourraient peser à terme sur la croissance de la productivité", argumente-t-il.

Il faudra rembourser, l'annulation de la dette n'étant pas une solution en raison des risques économiques et sociaux qu'elle comporte, selon Martin Moryson.

Si la croissance et l'inflation n'apportaient pas de réponse à l'endettement, il faudrait envisager de recourir à l'excédent budgétaire par le biais de politiques de rigueur, une solution loin d'être idéale, ajoute l'économiste.

"La discipline budgétaire, souvent appelée austérité par ses adversaires, a été très impopulaire, a affaibli la cohésion de sociétés et pèse sur le soutien de la population aux gouvernements qui la mettent en place", écrit-il.

Les plans de relance menacent à terme de fausser la concurrence en maintenant artificiellement en vie des entreprises non compétitives, poursuit-il.

Plus généralement, la crise du coronavirus pourrait accélérer la mise en cause de la croissance immodérée et la mondialisation galopante, selon l'économiste, qui dit craindre également une poussée du protectionnisme avec le rôle renforcé des Etats dans l'économie.

"Le capitalisme, qui était déjà dans une situation inconfortable avant le coronavirus, pourrait l'être encore davantage après l'épidémie", conclut Martin Moryson.

(Patrick Vignal, édité par Blandine Hénault)

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1 commentaire

  • 11 juin 10:56

    La question du non remboursement ne se pose plus, elle est certaine. La question qui subsiste est "Quand la confiance nécessaire au roulement de son remboursement disparaîtra-t-elle ?" So far, so good. Mais dans 3 mois, 1 an, 2 ans... Vivre encore un peu, construire toujours quelque artifice pour durer encore un peu, sachant que la fin est inéluctable.


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