Le marché des jeux d'argent a encore progressé en France au premier semestre, à 5,7 milliards d'euros, un nouveau record grâce à FDJ United et au dynamisme des paris sportifs en ligne, selon un bilan de l'Autorité nationale des jeux publié mercredi.

( AFP / FREDERIC DIDES )
Sur les six premiers mois de l'année, le produit brut des jeux (PBJ) du secteur (hors casinos et clubs de jeux) a progressé de 3,5% par rapport à la même période de 2024.
"Le calendrier sportif 2025, pourtant moins dense qu’en 2024, ne semble ainsi pas avoir significativement impacté le dynamisme du marché des jeux d’argent dont la croissance était de 4% au premier semestre 2024", souligne l'ANJ.
L'autorité de régulation estime que cette croissance "pourrait se poursuivre au second semestre si les joueurs nouvellement recrutés sont fidélisés et que les recrutements de nouveaux joueurs se poursuivent, sous l'effet des stratégies commerciales des opérateurs (augmentation du panier moyen, ventes croisées, etc.)".
"La hausse de la fiscalité intervenue le 1er juillet, notamment sur les dépenses marketing des opérateurs, peut néanmoins avoir une incidence qu’il est encore difficile d'apprécier", souligne l'ANJ.
Dans le détail, les jeux en ligne ont crû de 6%, à 1,4 milliard d'euros sur le semestre, tirés par les paris sportifs (PBJ en hausse de 10%) tandis que le pari hippique est resté stable et que le poker a reculé (-4%).
FDJ United, opérateur du Loto et de l'EuroMillions, a également vu son activité progresser au premier semestre, grâce notamment à l'acquisition de Kindred (Unibet).
Enfin, le PMU est toujours à la peine, avec des enjeux en baisse (3,2 milliards, -4,2% sur un an) et un PBJ en recul (830 millions d'euros, soit - 2,6% sur un an).
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