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Les Gafa ne sont plus les chouchous de la Bourse
information fournie par Boursorama avec LabSense 19/12/2019 à 17:35

À cause de leur mainmise sur les marchés, les actions des Gafa sont en perte de vitesse. S'ils ont régné sur les marchés ses 10 dernières années, les Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon) accusent une sérieuse perte de vitesse depuis l'année dernière. En cause, un monopole dérangeant et une régulation plus stricte de la part des états.

iStock-filadendron

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Une hyper présence dérangeante

La baisse d'attractivité des actions des Gafa s'explique en grande partie par leur mainmise sur le marché et leur hyper présence sur le marché de la publicité. Une accaparation qui a poussé les autorités de régulation à prendre des mesures restrictives. En 2018, l'Union européenne a sanctionné Google pour abus de position dominante en lui infligeant une amende record de 4,34 milliards d'euros.

L'entreprise américaine était alors sanctionnée pour avoir abusé de la position dominante de son système d'exploitation Androïd pour asseoir l'hégémonie de son service de recherche en ligne. Facebook, premier réseau social au monde, est quant à lui sorti affaibli du récent scandale de l'affaire Cambridge-Analytica, dans lequel il est accusé d'avoir transmis les données personnelles de plusieurs millions d'utilisateurs à la société Cambridge Analytica qui les auraient utilisées à des fins politiques.

La taxe Gafa

En France, le Parlement a adopté courant juillet un projet de loi révisant la taxation des revenus des géants du web. Le texte impose le chiffre d'affaires réalisé en France (publicité en ligne, vente de données à des fins publicitaires, etc.) par les Gafa à hauteur de 3 %. Cette nouvelle législation devrait permettre à l'État d'engranger 400 millions d'euros de recettes fiscales par année.

En réponse à cette nouvelle loi, l'administration Trump a récemment menacé d'imposer des droits de douane additionnels, pouvant aller jusqu'à 100%, sur l'équivalent de 2,4 milliards de dollars de produits français. Cette annonce « coup de poing » intervient suite à la conclusion d'une enquête remise en juillet par le représentant américain au Commerce (USTR) indiquant que la taxe dite « Gafa » porte directement préjudice aux entreprises américaines.

Le gouvernement français s'était engagé cet été à abandonner sa taxe au profit d'une solution internationale obtenue sous l'égide de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Courant octobre, les ministres des Finances du G20 s'étaient réunis à Washington. La rencontre avait pour objectif d'ouvrir la voie à des négociations au sein de l'OCDE, pour parvenir à un accord mondial d'ici juin 2020 pour adapter concrètement la fiscalité mondiale à la numérisation de l'économie.

Quelques jours avant l'annonce tonitruante du président américain, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire est intervenu dans les médias, indiquant que la France ne renoncerait « jamais » à sa taxe sur les géants du web, et reprochant aux États-Unis de freiner la mise en place d'un accord international.

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2 commentaires

  • 19 décembre 18:11

    Les jeunes ne rejettent rien de ce qui les intéressent (sous prétexte de modernisme) même si cela va à l'encontre de leur conviction


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