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Le pétrole poursuit son inexorable chute, la barre des 40 dollars est surveillée
information fournie par Boursorama 20/08/2015 à 16:31

Le pétrole américain s'approche inexorablement de la barre des 40 dollars le baril.

Le pétrole américain s'approche inexorablement de la barre des 40 dollars le baril.

La publication des stocks de pétrole américains a encore pesé sur les cours de l'or noir, qui poursuivent leur mouvement de baisse régulière depuis six semaines.

Bientôt sous les 40 dollars ? Le baril WTI de New York se rapproche très sérieusement de cette barre symbolique, s'échangeant sous les 41 dollars jeudi matin. Le Brent européen s'échange quant à lui à 46,5 dollars. Le niveau des prix de l'or noir correspond désormais à celui de février 2009.

Stocks élevés et doutes sur la demande chinoise

« Les cours du pétrole [ont] replongé à la suite de la publication des statistiques hebdomadaires de stocks commerciaux de pétrole aux Etats-Unis », relevait jeudi matin Christian Parisot, chef économiste d'Aurel BGC.

« D'après les statistiques du DoE, les stocks commerciaux américains de pétrole brut ont augmenté de 2,6 millions de barils la semaine dernière, alors que le consensus tablait sur une baisse de 800 000 barils. À 456,2 millions de barils, [ces stocks] restent proches de niveaux [n'ayant plus été] observés à cette période de l'année depuis au moins 80 ans », ajoute Christian Parisot.

À cette raison principale viennent également s'ajouter « les inquiétudes venues de Chine ».

Le « dossier chinois » fait depuis le début de l'été la pluie et le beau temps sur  les marchés mondiaux. Le pays est rattrapé par un certain nombre de doutes vis-à-vis de son économie, entre la décélération de son activité industrielle, le parcours erratique de ses marchés financiers, ou encore la baisse des prix de son immobilier. Tout ceci pèse sur les perspectives de croissance du pays, ce qui se répercute, entre autres, sur le marché des matières premières.

Hier à Wall Street, cette poursuite de la baisse du pétrole a logiquement pesé sur les valeurs du secteur pétrolier. « Chevron a perdu 3,0% ExxonMobil 2,1%. Marathon Oil chuté de 7,2% et Anadarko Petroleum de 5,6% », observait Aurel BGC. Cette baisse se poursuivait jeudi dans un marché toujours pessimiste.

Désinflation mondiale et interrogations sur la Fed

La baisse du pétrole participe par ailleurs à la baisse de l'inflation à l'échelle mondiale. Cet élément, à double-tranchant, « peut donner des arguments à ceux qui (…) estiment qu'il ne faut surtout pas commencer à remonter les taux directeurs [de la Fed] de manière trop précoce », remarque Christian Parisot. La remontée des taux, en période d'inflation faible, pourrait participer à ralentir l'investissement des entreprises dans le cycle économique, et donc peser indirectement sur la croissance américaine.

À ce sujet, les investisseurs restaient nerveux jeudi matin suite à la publication du dernier compte-rendu du FOMC (organe décidant de la politique monétaire américaine). Ce compte-rendu n'a pas permis d'y voir plus clair sur les intentions de la banque centrale américaine vis-à-vis d'une éventuelle remontée de ses taux à la rentrée.

À Paris, le CAC40 accentuait ses pertes jeudi, lâchant 1,88% à 16h20 et passant sous les 4.800 points. Mercredi, l'indice avait déjà perdu 1,75% en clôture. Côté allemand, le Dax perdait 1,79% à la même heure, l'indice de la bourse de Francfort s'inscrivant dans une cinquième séance de baisse consécutive.

X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

5 commentaires

  • 20 août 19:46

    On va moins se marrer dans 15 ou 20 ans , quand il sera remonté aux environs de 200 $ !


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