DUBAI, 16 décembre (Reuters) - Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, dont l'état de santé a fait l'objet de rumeurs insistantes ces derniers temps, a effectué mercredi sa première apparition en public depuis le début du mois, laissant entendre à l'occasion que les Etats-Unis resteraient hostiles à l'égard de Téhéran malgré l'élection de Joe Biden.
Le guide suprême de la révolution islamique a déclaré qu'on ne pouvait pas faire confiance à Washington.
Au cours de cet événement, organisé pour commémorer le premier anniversaire de la mort du commandant iranien Qassem Soleimani, tué en Irak par une frappe ordonné par Donald Trump en janvier dernier, Ali Khamenei a souligné que l'antagonisme avec les Etats-Unis ne disparaîtrait pas avec la fin de l'administration Trump.
"Ma ferme recommandation est de ne pas faire confiance à l'ennemi", a-t-il déclaré selon des propos diffusés par la télévision d'Etat.
"L'hostilité (contre l'Iran) ne vient pas seulement de l'Amérique de Trump, qui pourrait amener certains à croire qu'elle prendrait fin avec son départ (...) l'Amérique (du président Barack) Obama a également mal agi vis-à-vis de la nation iranienne."
Le président élu américain Joe Biden, qui prendra officiellement ses fonctions le 20 janvier, a été pendant huit ans le vice-président de Barack Obama.
(Parisa Hafezi version française Claude Chendjou, édité par Henri-Pierre André)
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer